Le journal El Watan présent en Tunisie
«Interdite» durant le règne de Ben Ali, la page électronique d’El Watan est désormais disponible en Tunisie post-révolution, où de nombreux Tunisiens n’ont pas la mémoire courte, notamment les opposants à l’ex-régime et journalistes très intéressés par des échanges. Le temps a donné raison à El Watan qui a été l’un des rares journaux de la région à avoir ouvert ses colonnes aux persécutés, comme Sihem Bensedrine, Toufik Benbrik et autres journalistes tunisiens.
Domestiquée par l’ex-dictature, la presse tunisienne, qui renoue avec la liberté d’expression, doit s’imprégner de l’expérience de la presse algérienne et d’El Watan en particulier. Le moment est venu pour la création d’un pont d’échanges entre la presse écrite des deux pays devant désormais penser à une coopération économique basée sur le principe «gagnant-gagnant», nous dira un médecin qui a fait ses études à Alger…(El Watan)
Surtout pas ça!Si la presse libre tunisienne naissante suit "l'exemple" d'El Watan et de la presse "indépendante" algérienne,c'est l'échec garanti pour la jeuneexpérience démocratique tunisienne.Les connivences de cette presse avec les services,à leur tête El Watan sont un secret de Polichinelle.Tout le monde se souvient des "sondages" prétendument effectués par El Watan à la veille des élections présidentielles de 1995 et 1999 donnant la victoire respectivement à Zeroual et Bouteflika.Ces sondages ont été perçus,à juste titre, par l'opposition comme étant de véritables coup d'envoi à la fraude massive qui allait caractériser ces scrutins.
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