dimanche 27 novembre 2011

L'Algérie du premier et deuxième collège

Une annonce lu dans la page Pub d'Elwatan du 16 novembre dernier:
SOS:L'enfant Guelicha Mohamed Imadeddine,âgé de 5 ans,risque de perdre la vue.Il est atteint d'une infection post-natale pulmonaire et d'une aniridie bilatérale avec nystagnus horizontal.
Sa mère aveugle et son père sans emploi lancent un appel de détresse pour le transférer à l'étranger ou tout autre aide.
Dieu vous le rendra.Merci.Tel 0663634196.

Presqu'au même moment,le général-major Khaled Nezzar,qui a en principe pour seul revenu sa pension de retraite d'officier de l'Armée se rendait à Genève en Suisse pour un rendez-vou avec son psycho-thérapeute pour qu'il arrête de...fumer.Inutile de préciser que durant son séjour sur les rives du Lac Léman,l'ex DAF(Deserteur de l'Armée Française) est descendu dans un hôtel 5 étoiles.

mercredi 5 octobre 2011

El Khabar:Lé régime a déjà choisi le futur président algérien

Laissez-moi deviner:Son prénom commence par un A et son nom par un O,et c'est un habitué des sales besognes comme il l'a lui même avoué n'est-ce pas?

Hadj Omar Mahdad, ancien vice-président du sénat issu du groupe du tiers présidentiel a dit, dans une lettre adressé au secrétaire général du FLN, et dont El Khabar a obtenu une copie, toujours se rappeler celui qu’il a décrit comme un ami, feu le colonel Mohand Oulhadj dire un jour à Cherif Belkacem « le FLN n’est pas une propriété privé mais le bien de tous les algériens ».

Mehdad a précisé dans sa lettre à Belkhadem que « l’amitié et le respect que vous porte son excellence le président ne doit pas être utilisé par ceux qui veulent entrainer l’Algérie dans un épisode violent », ajoutant que la manière la manière dont vous géré la crise du parti sera un facteur important dans les résultats et la forme de la prochaine instance législative en plus de l’identité du prochain président. Le sénateur Mahdad a conseillé à Belkhadem de « se libérer de toute fonction gouvernementale afin de prendre les choses en main au sein du FLN et de recouvrer son autorité sur son parti sinon il devra démissionner ». Omar Mahdad a déclaré s’adressant à Belkhadem que « la crise qui perdure au sein du FLN poussera de nombreux militants à se tourner vers le nouveau parti du pouvoir, que ce soit le nouveau parti du président ou le parti qui remportera les prochaines échéances, considérant que les militants des partis politiques algériens sont des militants du pouvoir sans engagement politique ». Omar Mahdad a indiqué, très confiant, que le prochain président de la république ne sera pas du FLN », « je vous donnerais le nom proposé par le régime comme candidat à la présidence de l’Algérie lorsque je vous croiserais lors de vos vacances estivales dans la ville de Marsa Ben M’hidi à Tlemcen »a-t-il dit s’adressant à Belkhadem, ce qui laisse penser que la lettre a été adressé au secrétaire général du FLN cet été. Omar Mehdad n’a pas manqué de rappeler à Belkhadem qu’un nombre important de membres du comité central du FLN avait voté à la majorité pour l’exclusion de Bouteflika du comité central.

Schizophrénie

Le titre de l'article paru à la une du journal El Watan d'aujourd'hui(5 octobre 2011) est un véritable chef-d'oeuvre de schizophrénie!Qu'on en juge:"Débits de boissons alcooliques:la fetwa et la fitna de El Hachemi Sahnouni".La schizophrénie réside dans le fait que l'auteur de l'article,Hacen Ouali, a eu recours dans un seule phrase à deux imaginaires culturels totalement différents et même carrément hostiles l'un à l'autre.D'abord en utilisant de manière très malveillante le terme "fetwa",un vocable issu de la jurisprudence islamique,mais qui évoque depuis 1989 et la fameuse fetwa condamnant à mort l'écrivain Salman Rushdie émise par l'Ayatollah Khomeiny,des souvenirs très inquiétants dans le subconscient occidental.Pour les citoyens du monde occidental "fetwa" est devenu synonyme de condamnation à mort,alors que pour un musulman,ce terme a une signification beaucoup plus vaste.Curieusement,c'est la première signification qui est reprise habituellement par une bonne partie de la presse francophone algérienne influencée par les "standards" culturels parisiens.D'ailleurs,il serait très intéressant de répertorier tous les termes repris tels quels par cette presse sans aucun travail "critique" préalable(le terme "transalpin",très largement utilisé par cette presse pour désigner l'Italie, est le premier mot,même si c'est le plus anodin,qui me vient à l'esprit:on n'a pas besoin d'être calé en géographie pour savoir qu'un algérien n'a pas besoin de traverser les Alpes pour se rendre en Italie).Pour revenir donc au mot "fetwa",ce terme est habituellement utilisé par la presse francophone algérienne,imitant en cela son homologue parisienne,avec une connotation très péjorative.Quelqu'un qui émet un "fetwa"(qu'il soit homme politique,homme de religion ou intellectuel) est un ennemi de la paix civile et même un suppôt potentiel du terrorisme.Peu importe que le lectoral auquel est destiné cette presse soit à 99% musulman et a donc une perception totalement différente de ce mot.
Le deuxième imaginaire auquel a recours l'auteur de l'article est l'imaginaire arabo-musulman:en effet,le terme "fitna" a une signification très profonde dans l'inconscient arabo-musulman.Il évoque la "Grande Fitna" entre Ali et Mouawiya et le profond déchirement du monde musulman qui en a résulté.Le message véhiculé par le titre est aussi évident que la profonde schizophrénie qu'il trahit:en émettant une prétendue fetwa infame(mais pourquoi la répétion?toute fetwa est par essence infame dans ce milieu-là),l'imam Sahnouni s'est rendu coupable d'une grave atteinte à l'ordre public et d'une incitation à la violence.
Peu importe après celà que le tract lancé n'est en rien une fetwa(la fetwa prohibant l'alcool a été émise il y a plus de 1400 ans) et que les citoyens n'ont pas attendu cet appel pour se révolter contre ces débits de boissons qui sont une véritable menace à la quiétude des riverains.Peu importe aussi que les reporters de cette même presse(dont El Watan) a vainement cherché la main des islamistes dans les émeutes contre les débits de boissons sans jamais les trouver.

P.S:le mot"fetwa" lui-même est un condensé de cette schizophrénie.A Paris,on dit plutôt"fatwa",un terme qui a,comme je l'ai déjà dit une connotation très inquiétante.On se souvient qu'en 2005 lorsqu'un dirigeant d'une association musulmane a rendu publique,croyant bien faire, une "Fatwa" interdisant aux jeunes des banlieues de participer aux violences qui ravageaient à cette époque la France,tout l'establishment politico-médiatique français s'est élevé contre cette initiative en raison justement de l'usage délibéré du mot "Fatwa" dans cette prise de position,bien qu'elle appelait au retour au calme.Chez nous,le microcosme médiatique algérois a recours à la transcrition algérienne du mot("fetwa" avec un "e" au lieu de "a" et qui évoque donc quelque chose de tout à fait différent)tout en lui donnant un sens...parisien

samedi 1 octobre 2011

République ou Ripou-blique?réponse à Boubakeur Hamidechi

Vous vous demandez,cher monsieur,dans votre chronique parue aujourd'hui pourquoi il n'y a pas eu de débat contradictoire préalablement à la tenue du référendum du 29 septembre 2005.Je ne sais pas si vous en rendez compte,mais un tel questionnement vous met en flagrante contradiction avec toute la "philosophie" ayant présidé à la rédaction de la chronique,d'après ce que j'ai cru comprendre.
Vous commencez d'abord par citer une déclaration récente de l'historien Mohamed Harbi appelant à "réexaminer dans la clarté la notion du vivre-ensemble".Une opinion qui ne semble pas de votre goût puisque vous semblez y voir une dangereuse invitation (aux islamistes,laiques etc...)à s'asseoir autour d'une table pour discuter notamment de la place de la religion dans la société.Pour vous la question est tranchée:pas besoin ni de débat contradictoire ni de table ronde:toute cette question n'est rien d'autre que le résultat du "laxisme idéologique" du pouvoir des années 80.Il faut bien se décider:le rôle du pouvoir politique est-il de laisser libre cours au débat au sein de la société(ce que vous appelez péjorativement "laxisme idéologique") ou bien de trancher de manière autoritaire les questions sociales et politiques?
Ensuite vous passez en revue le bref intermède démocratique(88-91) décrétant au passage que l'islamisme " substituera tout naturellement le fusil à la délibération démocratique",ce qui est une grossière contrevérité historique,pour rester poli,pour qui a vécu cette période trouble.Vous ne savez pas ou bien vous faites semblant de ne pas savoir que l'entrée dans la clandestinité des islamistes est intervenue après l'arrêt du processus électoral et non avant?Que l'ouverture des camps d'internement du Sahara est intervenue avant que les premiers attentats aient eu lieu?Que les pensionnaires de ces centres ont été arrêtés pour l'écrasante majorité à leur domicile,à la sortie de la mosquée ou pendant qu'ils étaient tranquillement en train de siroter un café dans un café de quartier ,en tout cas pas les armes à la main?
Persistant dans une logique qui vous est propre vous affirmez:"Et c’est seulement au lendemain de 1992 que consensuellement les institutions de la République organiseront la riposte au plus fort de la guerre quasi civile qu’il livra à la population".De quelles "institutions de la république" parlez-vous?Celle d'une poignée de généraux qui ont profité de la confusion pour régler de vieux comptes et pour mettre sous coupe réglée le pays l'Etat et surtout l'économie du pays?Il serait intéressant pour vous de lire cet extrait d'un entretion accordé récemment à Algeria-Watch par Ghazi Hidouci ex-ministre de l'économie et l'une des toutes premières victimes de ce "consensus républicain"."J’évoque ceux dont j’ai gardé le plus vivement la mémoire des noms et de l’action, mais il en est bien d’autres, cadres d’entreprises et fonctionnaires, qui, comme ceux que j’ai nommés, ont joué un grand rôle dans la définition de ces fameuses réformes, sans gestion d’image ou de fonds de commerce ni en demande de reconnaissance sociale. Autant de cadres honnêtes et compétents qui, après 1991, ont été marginalisés ou contraints à l’exil. Le pouvoir les a remplacés par celles et ceux qui peuplent aujourd’hui les rangs d’un « non-État » ne fonctionnant plus que par les prébendes et les compromissions."C'est dire que ce "consensus républicain",n'était pas seulement destiné à barrer la route du pouvoir aux vilains islamistes,mais aussi et surtout à se débarrasser d'une équipe de technocrates réformistes très compétents qui étaient fermement décidés à faire sortir l'économie algérienne du système de rente à celui d'une économie productrice de richesses,une persepective qui effrayait sérieusement les tenants du "consensus républicain" à leur tête Nezzar,Belkheir et Touati.La suite,on la connait,la violence instrumentalisée,bien sûr,mais aussi et surtout la destruction methodique de tout le dispositif législatif adopté pendant l'ère des réformes,l'économie du conteneur et un général(Nezzar)qui ne connait rien aux questions financières qui prend tout seul la décision de pousser l'Algérie au rééchelonnement de la dette extérieure malgré les supplications du gouverneur de la banque d'Algérie de l'époque A.Keramane,en principe la personne la mieux informée de l'état réel des finances du pays. Dans l'Algérie du "Consensus républicain" on s'accommode bien de la confusion des compétences.Mais pourquoi faire la fine bouche?l'essentiel n'est-il pas d'avoir "sauvé le pays"des méchants islamistes quitte à le jeter entre les mains de rapaces sans foi ni loi?
Enfin,à la fin de l'article,vous découvrez subitement les vertus du "consensus et de la négociations"quand vous parlez du référendum de 2005."Le consensus et la négociation" pour annuler les élection de 1991,ce n'est pas nécessaire.Tout comme il n'est pas nécessaire de passer par des négociation pour fixer définitivement la place de l'islam dans la société.Dans tous ces cas,il ne s'agit pas de "passages en force".Cette épithète ne s'applique qu'au réferendum sur la réconciliation nationale.



Mail envoyé Boubakeur Hamidechi en réponse à la chronique parue dans le Soir d'Algérie du 1 octobre 2011 reproduite ci-dessous:

6 ans de réconciliation:le chantage des résiduels


En marge du colloque organisé récemment par El Watan, l’historien Mohamed Harbi évoquait, dans un entretien, la nécessité de réexaminer dans la clarté la notion du «vivre-ensemble» afin de dénouer la crise qui mine le pays depuis un quart de siècle.
A l’évidence, la prudente litote dont il fait usage pour parler de nos fractures désigne sans les nommer nos rapports contradictoires avec tout ce qui représente la place de la religion dans le fonctionnement de l’Etat et les nuisances de ses factions djihadistes dans la paix sociale. Sans doute que les référents de la religion dans la définition même de l’Etat remontent à la source et sont soulignés par les différentes constitutions. Sauf que dans la praxis, ils sont devenus comminatoires à partir des années 1980. Et que le laxisme idéologique du pouvoir permit l’éclosion d’une revendication parallèle au sein du système monolithique qui décrétera alors que seule la religion était l’alpha et l’oméga de la nation. Alors l’Islam en tant que spiritualité devint l’Islamisme alternatif avec tout ce que connotent de péjoratifs les suffixes en «isme». Sans trop s’attarder sur le rôle néfaste de la mosquée, transformée en tribune pour l’imprécation, ni également décrire par le détail le formatage pédagogique de l’école livrée sans partage à un corps d’enseignants «coranisés» et obtus, il faut dire que c’est grâce à ces deux leviers que l’islamisme était parvenu à diffuser une autre perception de la nation. Celle qui ne peut se concevoir en dehors du strict communautarisme religieux. En somme, la profondeur de la crise nationale a pour origine principale la faillite du «novembrisme» originel, mal interprété sûrement, mais surtout fâcheusement détourné par une camarilla d’apparatchiks. En effet, le grand virage du parti unique lors de ses deux congrès de la décennie 1980 n’y fut pas pour peu de choses. La montée en puissance d’une idéologie de substitution très tôt qualifiée de «salafia – baathiste» livrera le FLN à la pire dérive fasciste. Ce sera la première victoire de l’islamisme. Dès lors, celui-ci ne fera que consolider ses bastions dans l’appareil d’Etat jusqu’à imposer ses normes au plus modeste commis du service public. Sans lésiner sur les procédés d’intimidation, il demeurera cependant à l’ombre jusqu’à sa légalisation politique au lendemain du 5 octobre 1988. Par la suite de quelques péripéties l’ayant opposé à une résistance, encore dans les limbes, il substituera tout naturellement le fusil à la délibération démocratique jusqu’à ce que les Algériens découvrent ce que cache son populisme. Une alternative barbare qui ne fait plus de quartier dans ce huis clos qu’est devenue l’Algérie. L’incurie de l’Etat sous le chadlisme crépusculaire l’y avait encouragé d’une certaine manière. Et c’est seulement au lendemain de 1992 que consensuellement les institutions de la République organiseront la riposte au plus fort de la guerre quasi civile qu’il livra à la population. C’est donc à la stratégie du «tout sécuritaire» que le pays doit sa survie et partant l’échec du djihadisme local consommé. Or Bouteflika, dès son investiture, avait estimé que la réponse militaire était insuffisante même si à un moment elle était nécessaire. La paix, selon lui, doit passer impérativement par le sas du dialogue politique. Sa démarche, d’abord «concordataire» (septembre 2000) puis «réconciliatrice » (la charte de septembre 2005) a-t-elle aujourd’hui installé durablement le pays dans un «vivre ensemble» serein ? Certainement pas si l’on prête vaguement l’oreille au silence assourdissant du régime qui n’ose plus en célébrer les bienfaits même les jours anniversaires, comme ce 29 septembre. Car si l’on se réfère aux analystes sérieux(1), toute la philosophie de Bouteflika s’est, en quelque sorte, diluée dans «une construction juridique qui se voulait astucieuse (plutôt) que dans un édifice fondé sur une véritable négociation et un véritable consensus». Effectivement, le document de la charte a été en son temps perçu par les spécialistes comme un chef-d’œuvre de rhétorique politicienne où s’entremêlent l’imprécision et les poncifs. En un mot, la périphrase pour le rendre obscur. Entre autres exemples celui concernant les terroristes qui, sous la plume inspirée des rédacteurs, deviennent des «individus» (sic) ayant une «activité armée» ! Même des distinguos sont de mise qui insistent sur la nature de leur exaction, voire sur la possibilité de l’extinction des poursuites. Mieux ou pire, le vocable «amnistie», qui était soigneusement évacué de la loi 2005, est aujourd’hui dans l’usage officiel, selon Maître Ksentini, le porte-plume des droits de l’homme du président(2). Quant à la négociation et au consensus, ces deux préalables indiscutables dans pareil cas, ils furent solubles dans la mascarade référendaire qui n’est rien d’autre qu’un passage en force sous nos latitudes. Autrement dit, l’impératif débat contradictoire qui doit précéder le lapidaire choix entre un «oui» et un «non» est le seul qui valide tout plébiscite. Or, le 29 septembre 2005 n’a jamais été la consécration de ce genre de délibération. C’était donc de la politique du fait accompli qu’était née notre illusion de paix. Six années plus tard, que reste-t-il de celle-ci ? Statistiquement ceci : 13 attentats majeurs entre 2007 et août 2011 occasionnant 256 morts et 635 blessés( 3). Une hypothétique stratégie à laquelle s’accroche le pouvoir en recourant à la méthode Coué ! Celle qui veut toujours nous convaincre que le terrorisme est «résiduel» chaque fois qu’il frappe.
B. H.

(1) – Lire l’interview de Mohamed Chafik dans Liberté du 29 septembre.
(2) – Voir Le Soir d’Algérie du 29 septembre à propos des déclarations de Farouk Ksentini au sujet de l’amnistie.
(3) – Source des statistiques Liberté du 29 septembre.

jeudi 29 septembre 2011

Bled Mickey:le budget de la défense,de l'intérieur et des moudjahidine explose,celui de l'éducation régresse

Loi de finance 2011.

Budget défense:631.076.546.000

Budget intérieur:425.960.422.000

Budget moudjahidine:169.614.694.000

Budget éducation:569.317.554.000

Loi finances 2012.

Budget défense:723.123.173.000

Budget intérieur:622.260.318.000

Budget Moudjahidine:191.635.982.000

Budget éducation:544.383.508.000

mardi 27 septembre 2011

Menaces de mort contre des syndicalistes

Je ne remets pas en cause la bonne foi des dirigeants du SNAPAP,mais vous ne trouvez pas que la ficelle est un peu trop grosse?Un agent des RG qui donne son nom et prénom,essaye de « recruter » le propriétaire du local et la secrétaire du SNAPAP,affirme ouvertement qu’il a été mandaté par la présidence,que le sG du syndicat pourrait être assassiné etc…
C’est à se demander si tout ce « bavardage » n’est pas voulu


Dimanche 25 septembre 2011 à 19h40 M. Akroune Belgacem, officier de police des Renseignements Généraux (RG) c’est présenté au domicile des propriétaires du local loué au SNAPAP pour les inviter à mettre un terme au contrat de location et d’expulser le Syndicat de ce local qui est son siège national.

Selon l’officier, les services de police auraient reçu des instructions de la présidence de la République pour mettre fin aux activités de Rachid Malaoui. Toujours selon cet officier de police il se pourrait que Malaoui soit assassiné et que ce cas le local occupé par le SNAPAP soit scellé pour une période de 5 ans et que les propriétaires soient trainés devant les tribunaux.

L’officier de police a déclaré avoir reçu des instructions pour fouiller le siège à la recherche de documents importants. D’après lui M .Malaoui recevrait de l’argent de l’étranger versé sur un compte CPA.

L’agent des RG a proposé à la secrétaire du syndicat de travailler pour la police pour fournir des informations sur les activités tenues au siège national.

Il a proposé au propriétaire d’expulser le SNAPAP tout en lui promettant un nouveau locataire disposé à payer 600 euro par mois et à faire un paiement d’avance sur 5 ans des loyers.

Ces menaces surviennent après la fermeture de la Maison des Syndicat, le cambriolage de la Maison des Syndicats, la tentative de liquidation physique sur Rachid Malaoui, le harcèlement et la maltraitance (coups et, blessures) de femmes syndicalistes.

Le président du SNAPAP R.MALAOUI
La secrétaire générale du SNAPAP N.GHOZLANE

dimanche 25 septembre 2011

Abdelaziz Derdouri(ex-colonel):"tout celà(le developpement exponentiel de facebook)fait qu'il trouve un terrain favorable pour des desseins inavoués"

Qu'il est loin le bon vieux temps de la télé unique,le journal unique,le parti unique...N'est-ce pas mon colonel?

Lettre à Arezki Metref

J'ignore pourquoi vous autres berbéristes vous faites une crise d'hystérie à chaque fois qu'une personnalité politique parle des arabes sans évoquer les berbères y voyant un vilain complot international contre l'identité amazign.Je ne suis pas un grand fan de Sarkozy,loin de là,mais je trouve que voir dans le fait qu'il ait parlé à Benghazi de "jeunes arabes" comme un grave atteinte à la communauté berbère de Libye et ses droits culturels est à mon sens franchement grotesque.On n'a pas besoin d'être un arabiste extrêmiste pour comprendre que "jeunes arabes",c'est beaucoup plus court et ça passe mieux au journal de 20 heures que "Jeunes arabes,berbères,Toubous,Touaregs,noirs,turcs...".De plus,en parlant de "jeunes arabes",ils voulait très probablement parler des jeunes tunisiens,egyptiens,syriens,yemenites sortis dans la rue pour dénoncer la dictature,sinon il aurait parlé de "jeunes libyens".
et puis quel mal y a-t-il à parler "d'arabes" dans des pays (Algérie,Libye ou Tunisie) où l'écrasante majorité de la population n'éprouve aucune gêne à se considérer comme arabe?S'agit-il de reconnaitre les droits culturels légitimes des minorités linguistiques comme le stipule clairement le projet de constitution dont vous citez des extraits ou bien de berbériser de force la majorité de la population?
Mail envoyé en réponse à la chronique suivante parue dans Le Soir d'Algérie:


Chronique du jour : ICI MIEUX QUE LA-BAS
Les Berbères, dindons de la farce libyenne ?

Par Arezki Metref
arezkimetref@free.fr
Nicolas Sarkozy, père adoptif autoproclamé de la «Libye nouvelle», n'a laissé aucune chance à la… diversité. Abondant dans le sens du CNT dont l'orientation arabo-islamique dominante n'a presque rien à envier à celle de Kadhafi, il a défini ce qui doit dorénavant constituer la Libye : … arabe !
A Benghazi, le chef de l'Etat français s'est adressé aux...«Jeunes Arabes !» C'est à croire qu'il n'y a pas de Berbères en Libye, ou bien, s'ils existent, qu'ils ne sont que quantité négligeable dans la protestation. C'est évidemment tout le contraire. Quelque chose s'est passé sur le plan médiatique depuis le début du conflit. Aux premiers jours, la presse internationale évoquait le combat des Amazighs libyens dans le djebel Nefoussa et ailleurs en Libye. Puis, plus rien ! Il n'y en a plus que pour le CNT arabo-islamique et surtout pour sa branche quaïdiste incarnée par Abdelhakim Belhadj. Pourtant, avant un basculement dont l'origine doit probablement résider dans la prise en compte de la nature idéologique du CNT, nombre d'articles et d'images ont présenté les Berbères comme ces révolutionnaires de l'Ouest libyen qui couplaient dans le même combat la fin du régime Kadhafi et le renouveau identitaire amazigh en Libye. The New York Timeset The Weekly Standard US, The Guardian et The Economist britanniques, le journal espagnol ABCou même la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera ont consacré de larges reportages aux insurgés des montagnes du Nefoussa et à leurs revendications dans le cadre de la «Libye nouvelle». Ainsi, avant même l'effondrement des troupes de Kadhafi, les insurgés ont envoyé depuis la ville de Yafren, haut lieu de la résistance anti-Kadhafi et de la revendication amazighe, un message au CNT. La lettre, écrite en tamazight et en arabe, formulait les aspirations que les combattants du djebel Nefoussa souhaitaient voir portées sur la future Constitution du pays libéré des billevesées du «Livre vert». Parmi ces exigences, la constitutionnalisation de deux langues, tamazight et arabe, en tant que langues officielles de la Libye. Mais visiblement la messe est dite puisque l'article 1 du projet de constitution rendu public par le CNT dispose que : «La Libye est un Etat démocratique indépendant dans lequel tous les pouvoirs dépendent du peuple. Tripoli est la capitale. L'islam est la religion. La charia est la source principale de la législation. L'Etat garantit aux non-musulmans de pratiquer leur rituel religieux. L'arabe est la langue officielle. Les droits linguistiques et culturels des Amazighs, des Toubous, des Touaregs et des composantes de la société libyenne sont garantis.» Exit ! Si ce projet représente une avancée indéniable par rapport à l’hystérie kadhafiste opposée à l'identité berbère de la Libye, il n'en demeure pas moins très en deçà des espoirs des combattants anti-Kadhafi du djebel Nefoussa. Voilà de quoi décevoir les militants des villes berbères de Yafren, de Nalut et de Jadu qui, comme pour rattraper 42 ans de déni identitaire, dès le début des combats, ont ouvert des classes pour enseigner enfin librement tamazight. Ils ont en outre constitué une force de sécurité pour se défendre et publié un journal hebdomadaire local, Tamusna (la connaissance, la sagesse). Tout un travail de recueil des doléances des Berbères a été réalisé par les leaders nefoussis pour que la langue tamazight soit l'égale de l'arabe dans une Libye démocratisée sur la base de la tolérance et du respect des droits de chacun. Ce n'est pas la première fois dans l'Histoire que les Berbères libyens se voient confisquer leur victoire. Ce furent essentiellement les tribus berbères qui conduisirent la résistance contre la conquête italienne de 1911. Pourtant, le royaume fédéral de Libye qui hérita du nom d'une tribu berbère, les Libous (sous l'Empire romain le nom Libye désignait l'ensemble de l'Afrique à l'ouest du Nil), constitué à l'indépendance du pays en 1951 sous la bannière du roi Idriss, chef de la confrérie des Senoussis, va se hâter de rejoindre la Ligue arabe en 1953. Le panarabisme galopant dans le monde arabe de l'époque n’épargnera naturellement pas la Libye, et ne tardera pas à générer des tensions internes entre les Berbères et le pouvoir central. Le coup d'Etat de Kadhafi en 1969, d'inspiration nassérienne, met en pratique une politique culturelle et linguistique exclusivement arabisée basée sur l'interdiction et la violente répression de la langue et de l'identité amazighes. Dès le début de son règne, Kadhafi arrête les militants amazighs, pour les emprisonner ou carrément les liquider. Ferhat Ammar Hleb, un ancien étudiant aux Etats-Unis, militant respecté de la cause berbère, fut pendu sur la place publique dans sa ville natale de Zouara en juin 1985. Il fallait faire un exemple. Echec de la barbarie dissuasive ! Ça n'a jamais empêché des centaines de jeunes Berbères de continuer à militer pour tamazight, narguant le féroce appareil policier de Kadhafi. La pratique de tamazight a été interdite en public par le «Guide». Les livres rédigés dans la langue originelle de la Libye furent brûlés en autodafés rappelant de sinistres précédents en Europe. Des tueurs du régime libyen assassinèrent jusque dans l'exil des militants berbères à l'instar des autres opposants. Jusqu'aux conversations téléphoniques en berbère qui étaient interceptées et réprimées. Pourtant, la population libyenne est constituée essentiellement de Berbères dont une bonne partie a été arabisée. La berbérité de la Libye est une certitude historique déjà énoncée par Hérodote (484 avant J.C.) Même si leur apport a été décisif dans la chute de Kadhafi, les Berbères de Libye vont-ils voir leurs revendications refoulées derrière les exigences stratégiques arabo-islamiques que les puissances de l'Otan partagent avec les régimes réactionnaires du monde arabe ? Espérons que non.
A. M.









Omar Belhouchet(patron d'El watan):"nous continuerons à être impertinents"

En publiant servilement à la une des articles commandités par le colonel Fawzi du DRS.

Ils n'ont pas fini d'avaler leur chapeau

Des déclarations de Aicha Kadhafi mettent Alger dans l'embarras

Mourad Medelci a réagi, samedi soir, aux déclarations publiques faites la veille par Aïcha Kadhafi. Depuis New‑York où il participe à l’assemblée générale de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères a qualifié d’« inacceptables » les propos tenus vendredi par la fille du leader libyen déchu. Dans une déclaration à l’agence APS, M. Medelci a promis que des mesures seront prises pour que ce type de comportement ne se répète plus.

« J’ai été informé de cette déclaration faite par Mme Aicha Kadhafi à la chaine satellitaire Arrai, et je ne peux qu’exprimer ma surprise devant une telle déclaration qui vient d’une dame que l’Algérie a accueillie avec le reste de sa famille pour des raisons humanitaires, et qui transgresse les devoirs qui sont les siens vis‑à‑vis du pays qui l’a accueillie », a déclaré M. Medelci. « Je tiens à dire que cette sortie (médiatique de Aicha Kadhafi) est inacceptable pour nous et que des décisions seront prises pour qu’à l’avenir, des comportements de ce type‑là ne puissent plus avoir lieu », a‑t‑il ajouté.

Vendredi, Aïcha Kadhafi, dans une intervention téléphonique sur la chaîne Arraï basée en Syrie, a indiqué que son père se portait bien et combattait sur le terrain. « Soyez tranquilles, votre grand leader va bien, il porte les armes et combat sur les fronts », a‑t‑elle déclaré. « Vous pouvez être fiers de votre leader », a‑t‑elle ajouté. Aïcha Kadhafi s’en est également prise aux nouvelles autorités libyennes qu’elle a qualifiées de « traîtres » et a appelé les Libyens à se soulever contre le CNT. Aïcha Kadhafi s’en est prise aux responsables du CNT, citant notamment Mahmoud Jibril, numéro deux du Conseil, Abdelhafiz Ghoga, vice‑président du CNT et Abdelhakim Belhadj, commandant militaire de Tripoli. Des hommes qu’elle qualifie de « traîtres qui ont rompu leur serment d’allégeance ».

Ces déclarations tombent mal pour Alger. Aïcha Kadhafi, qui s’est réfugiée en Algérie avec deux de ses frères et sa mère, a été accueillie pour des « raisons humanitaires », avait affirmé le gouvernement algérien pour justifier sa décision très critiquée à l’époque aussi bien en Algérie qu’à l’étranger. Alger vient également de reconnaître le CNT et entend améliorer ses relations avec les nouvelles autorités libyennes. Les déclarations de Aïcha Kadhafi, qui appellent à la lutte armée et critiquent les chefs du CNT, pourraient raviver les tensions entre Alger et les nouvelles autorités de Tripoli. Elles pourraient aussi mettre l’Algérie dans l’embarras vis‑à‑vis du Conseil de sécurité de l’ONU. L’Algérie avait réussi à faire oublier la présence sur son sol des membres de la famille du guide déchu. Le statut des membres de la famille Kadhafi réfugiés en Algérie pourrait être posé de nouveau.

Mourad Medelci a réaffirmé une fois de plus l’engagement de l’Algérie « à travailler avec les nouvelles autorités libyennes à la reconstruction de leur pays et à la consolidation de nos rapports ». Il a également annoncé une démarche auprès du Conseil de sécurité de l’ONU après ces déclarations. « Une démarche auprès du Conseil de sécurité de l’ONU va être entamée dès ce jour (samedi) pour notifier au Conseil de sécurité la position du gouvernement algérien sur cette malheureuse déclaration » faite par la fille du président libyen déchu.(tsa-algerie.com)

samedi 24 septembre 2011

El Watan:l'appel du 17 sept "une manip d'Etat"

Ce qui est curieux dans cette affaire,ce n'est pas tant qu'une manipulation ait lieu(ce n'est après tout ni la première ni la dernière),mais le fait qu'elle ait été révélée une semaine seulement après les faits.Généralement,de telles révélations ont lieu des mois voire des années après.Quel est le but visé par des révélations aussi rapprochées des faits?Y-a-t-il manipulation dans la manipulation?C'est peut-être un peu parano de poser ce type de questions,mais avec ce pouvoir il faut s'attendre à tout.


«Il s’agit d’une machination orchestrée en haut lieu par des proches du Président. Tout a été fait à son insu !» révèle une source proche de la présidence de la République.


L’appel lancé sur le réseau social facebook appelant à la révolte, le 17 septembre, contre le pouvoir en Algérie a suscité moult interrogations. Différentes hypothèses ont été avancées sans arriver à mettre la lumière sur cet étrange appel. Tous les ingrédients étaient réunis pour faire croire à un complot dirigé de l’étranger. Cependant, il s’agirait d’une savante manipulation cuisinée en très haut lieu, dont l’objectif est de désamorcer d’éventuelles révoltes en Algérie en les présentant automatiquement dans l’opinion comme un «complot étranger» ou sioniste. Selon notre source, un actuel conseiller à la présidence de la République a eu recours à un ancien limier du pouvoir pour mener une action des plus audacieuses.

Le spin doctor

Ce couple aurait fait appel aux services d’une grande agence américaine de communication et de lobbying dirigée par un spin doctor, connu dans le milieu des relations internationales. «La première rencontre a eu lieu à Paris en juin dernier, les deux hommes avaient exposé la problématique à l’expert en communication américain. Il a demandé un temps de réflexion», poursuit notre source. Quelques jours plus tard, le spin doctor aurait pris attache avec les initiateurs, ils se sont donné rendez-vous à Dubaï cette fois-ci. «L’expert a présenté trois plans d’action à ses clients, la campagne intitulée «Appel à la révolte le 17 septembre» a charmé nos deux hommes, pour cela l’expert américain a détaillé les raisons (signification et symbolique des dates) et les objectifs.

En parfait connaisseur, l’expert a su établir un diagnostic de la société algérienne, le profil des ciblés et les moyens d’y parvenir, le tout avec son implication directe auprès de certains acteurs politiques de la région pour d’éventuelles déclarations, afin d’étayer la thèse du complot, mais aussi avec la collaboration d’experts en informatique et réseaux pour effacer toute trace des adresses IP et de géolocalisation», explique notre source. Ce qui explique les déclarations du dirigent libyen du CNT : «Il y aura un révolte le 17 septembre, je pense !» Ou encore la déclaration d’un ministre marocain en réponse à la question de l’implication du Maroc dans cette affaire.

Selon une source à la direction Afrique du Nord-Moyen-Orient de facebook, cette page a été boostée : «Je pense que tout cela a été fait avec la collaboration de quelque technicien de notre plateforme, puisque le lien promotionnel de la page apparaissait systématiquement à tous nos adhérents DZ. Je peux vous confirmer qu’une transaction commerciale avec notre direction n’a pas été faite, néanmoins ce genre d’opération peut être réalisée ailleurs, notamment aux Etats-Unis à notre QG.» «D’après les analyses fournies par mes collègues, il y avait un flux anormal sur cette page, alors qu’il ne s’agit pas d’un lien commercial ; je pense que cela a été programmé ailleurs», confie notre source de facebook. Nous avons tenté d’obtenir officiellement des informations de la direction de facebook, mais il n’y a eu aucune réponse à nos appels incessants et emails.

Et des hackers

Pour revenir à la «campagne» du 17 septembre, les deux initiateurs auraient, selon toujours la même source à la Présidence, chapeauté un plan d’action interne, des hackers ont été engagés pour s’attaquer au site internet d’Al Jazeera, à sa page facebook. Des pseudo-internautes ont été aussi engagés dans cette opération, le tout relayé par une campagne effrénée dans la presse proche du pouvoir. Depuis le mois d’août, nous avons assisté à une campagne sans relâche contre Al Jazeera et le CNT libyen. Mais le philosophe français Bernard-Henri Lévy a été sans doute la cible de cette campagne basée sur le «complot sioniste». «Tout le monde a été mené en bateau, même le DRS aurait été trompé dans cette histoire dirigée en catimini. Des réunions intenses au sommet ont eu lieu dans toutes les directions des services de sécurité pour parer à d’éventuels dérapages ou mouvements de foules. Aucun responsable politique ou sécuritaire n’a été mis au courant de cette opération», atteste notre source.

Pourquoi a-t-on joué avec le feu et mis en danger la sécurité nationale ? «Le plan d’action livré par le spin doctor avait toutes les chances d’aboutir, puisque la stratégie repose sur la haine du juif et des sionistes, vous savez ce que cela signifie chez nous. Les médias et les appendices du pouvoir ont dopé à coups d’articles antisémites les Algériens, jusqu’à rejeter cet appel puis il y a eu la contre-révolte sur les réseaux sociaux, la presse et même dans les discussions de rue», analyse notre source. Les services de sécurité, tous corps confondus, ont alors traqué des internautes comme ceux de Djelfa ou de Belle-Vue à El Harrach. D’autres convocations et interpellations ont eu lieu un peu partout sur le territoire national. L’opération réussie, une fête aurait été organisée dans une villa sur les hauteurs d’Alger… La main de l’étranger s’avère bien de chez nous !(El watan)

mercredi 21 septembre 2011

"Gueguerre" entre El Watan et Ennahar

El Watan se plaint de la "nauséeuse" campagne de dénigrement lancée par le quotidien Ennahar à son encontre.Cette campagne serait orchestrée par Mohamed Meguedem principal actionnaire du journal arabophone et conseiller à la présidence de la république.
C'est à se demander si cette "guéguerre"ne cache pas une autre plus sourde entre la Présidence et le DRS.C'est d'autant plus plausible qu'elle intervient une semaine après la tentative d'incendie de l'imprimerie dont El Watan est co-propriétaire,une tentative d'incendie que le directeur d'El watan a vite fait de relier à son intention de lancer une chaîne de télévision.
Qu'on se souvienne que la "cabale" lancée contre l'ex-golden boy Abdelmoumen Khalifa et son empire financier a débuté juste après son lancement de sa chaîne de télévision à partir de Paris et Londres.

lundi 19 septembre 2011

"L'Algérie doit réformer son administration et instaurer un état de droit pour améliorer le climat des affaires"

Dixit Emmanuel Martin docteur en économie à l'université d'Aix-Marseille dans un entretien publié par El Watan.
Demander à Bouteflika et Ouyahia d'instaurer un état de droit,c'est comme demander à un condamné à mort de se mettre lui même la corde au cou!

dimanche 18 septembre 2011

Qu'est-ce qu'elle a de si spécial Batna?

Il y a environ deux semaine un militant des droits de l'homme habitant Laghouat Yacine Zaid a été convoqué par les services de police de Batna(à 500 km de son domicile).Arrivé sur place,il lui apprend qu'il est accusé d'appartenance à une organisation appelée "jeunesse chaouie pour le changement".

Qu'un citoyen soit convoqué pour se présenter à un service de police situé à 500 km de son domicile est en soi très curieux(il n'y a pas de commissariat à Laghouat?),mais voila que la même histoire se répète deux semaines plus tard pour une autre personne.Il s'agit de Tahar Belabbès porte-parole du comité national pour la défense des droits des chomeurs.D'après le site d'information en ligne tsa-algerie.com:"Tahar Belabas a été interpellé, ce dimanche, vers midi, a-t-on appris auprès de membres de sa famille. Il a été arrêté par des éléments de la police judiciaire. L’arrestation a été effectuée « sans brutalité. Ils ne lui ont pas mis les menottes », a précisé un membre de la famille à TSA. Les policiers lui ont demandé de les accompagner au commissariat pour une affaire « concernant la wilaya de Batna »,.Curieux non?

samedi 17 septembre 2011

Panique au DRS

L'ampleur de cette panique est exactement proportionnelle à la longueur de l'article publié dans l'édition d'aujourd'hui (17 septembre)d'El watan:trois pleines pages(2,3 et 4) et intitulé "Moine de Tibhirine:un émissaire français a rencontré Djamel Zitouni" et signé Salima Tlemçani(cela va de soit).Du jamais vu en vingt ans d'Histoire du "canard" préféré des "srabess"

Curieusement,aucune allusion dans "l'enquête" en question aux révélations gravissimes contenues dans le livre de Jean-Baptiste Rivoire intitulé "Le Crime de tibhirine"paru en septembre en France,mais il est clair que la publication de cet article est une tentative maladroite de riposte face à ces révélations qui semblent très gênante.La tentative de "mouiller"la partie française saute aux yeux.

mercredi 14 septembre 2011

El Watan veut sa propre chaine tv

Je me souviens qu’il y a une dizaine d’années,El Watan avait déjà publié un édito-plaidoyer pour l’ouverture de l’audiovisuel au privé.Le raisonnement sous-tendant cet édito était le suivant:La presse privée a joué un grand rôle durant la décennie 90 pour faire passer la propagande(l’édito n’a bien sûr utilisé le mot « propagande ») du pouvoir notamment à l’étranger et faire avorter les demandes de commissions d’enquêtes internationales sur les massacres.Des chaines de télévisions privées seraient susceptibles si les fréquences sont attribuées « à qui de droit »(comme El Watan par exemple) de rejouer le même rôle dans le domaine audio-visuel.Le pouvoir n’a donc rien à « craindre » d’une ouverture de l’audiovisuel au privé.
Ceci a un nom:une offre de service.
Finalement,entre une télévision étatique discréditée et que personne ne regarde et donc inoffensive et des chaine privées chargées de transmettre le discours du pouvoir,mais de façon professionnelle et sophistiquée je préfère la première option.Elle a au moins le « mérite » de préserver l’avenir.

jeudi 8 septembre 2011

Il a de la "chance":il a aussi la nationalité française

Le Quai d'Orsay se penche sur l'affaire Belharchaoui
Le département d'Alain Juppé contacte la présidence et la MAE


Ancien sous-officier du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), Bachir Belharchaoui, 44 ans, a été arrêté le 18 août dernier à l’aéroport international Houari Boumediene. Débarquant à Alger pour renouveler ses droits à la retraite, il a été détenu durant deux jours, pour être par la suite transféré au tribunal militaire de Blida.
Mais pour quels motifs ? Selon le site dédié aux droits de l’homme en Algérie, Algeria Watch, «Belharchaoui est accusé par le DRS de trahison, intelligence avec l’ennemi et divulgation de secrets militaires». Ses proches rapportent au site que cet ex-sous-officier a été «torturé». «Son père de quatre-vingt-dix ans, accompagné de son jeune frère, l’un et l’autre vivent en Algérie, va à sa rencontre et le voit à distance, à la porte du tribunal de Blida. Ils découvrent alors qu’il a été affreusement torturé : visage tuméfié, la démarche difficile. Il les voit mais peut à peine les saluer. Son père perd connaissance à la vue de son fils», peut-on lire.


D’origine algérienne, Bachir Belharchaoui est également détenteur de la nationalité française. Il vit en France depuis 1994 à Tatare, près de Lyon, département du Rhône. Il est marié à une française. Il est père de 3 enfants. C’est peut-être la raison pour laquelle le communiqué sur internet n’a pas laissé les autorités françaises insensibles. «Algeria-Watch rappelle au gouvernement français qu’il est de sa responsabilité de tout mettre en œuvre auprès des autorités algériennes pour assurer la protection de ce ressortissant français et enjoint le gouvernement algérien à respecter ses engagements en agissant urgemment pour garantir son intégrité physique et le libérer», est-il noté. L’avocat choisi par la famille pour défendre Bachir Belharchaoui est Me Amine Sidhoum. Contacté hier, il dit que «le dossier pour la défense de M. Belharchaoui sera déposé cette semaine au tribunal militaire de Blida. Il faut, en revanche, attendre une semaine pour connaître la décision du président du tribunal, s’il accepte ou pas la défense de l’inculpé».


Notre interlocuteur détecte, cependant, des incohérences. «Nous allons demander au président du tribunal militaire de transférer l’affaire à un tribunal civil. Belharchaoui a quitté le corps de l’armée en 1993. Nous remarquons une violation du code de procédures», a-t-il affirmé. L’avocat n’a toujours pas eu l’occasion de rencontrer Belharchaoui. «Le père et le frère ont fait part sur un site de la torture subie par leur proche. De mon côté, j’attends la décision du président du tribunal et je ferai par la suite mon constat.» Dans le même sillage, selon un avocat exerçant dans l’Hexagone, qui compte défendre Belharchaoui conjointement avec Me Sidhoum, «le Quai d’Orsay a interpellé la présidence de la République algérienne et le ministère des Affaires étrangères pour connaître le sort de Belharchaoui et le pourquoi des poursuites judiciaires».


Cette intervention du département d’Alain Juppé est à prendre au sérieux. Ces derniers mois, la France n’a pas été tendre avec l’Argentine, la Colombie et le Mexique, où des ressortissants français ont été exécutés, kidnappés ou retenus de force par les autorités locales.
Vu les relations électriques entre Alger et Paris, il n’est pas à exclure que si l’affaire Belharchaoui n’est pas résolue dans les meilleurs délais, l’idée d’un incident diplomatique n’est pas à écarter.(El watan)

mercredi 7 septembre 2011

Alger, parmi les 10 villes au monde où il ne fait pas bon vivre

Et dire que 120 milliards de dinars sont alloués annuellement pour prendre en charge l’hygiène....
netcom emploie 10 000 agents et utilise 2000 camions de ramassage d’ordures.


Il n’y a rien de mieux qu’un jugement extérieur pour faire un constat sans complaisance de la ville dans laquelle on vit au quotidien, notamment lorsqu’on est, comme c’est le cas d’Alger, peu pourvus de moyens de comparaison. Quand bien même il se serait gravement dégradé, le cadre de vie peut en effet paraître, comme cela semble être le cas dans pratiquement toutes les villes algériennes, mais davantage encore à Alger, comme une fatalité quasi naturelle que les habitants, souvent accusés d’en être à l’origine, devraient assumer sans trop se plaindre. Vivant reclus (peu d’Algériens ont effectivement la chance de voyager régulièrement à l’étranger), les citoyens n’ont pas la possibilité d’effectuer des comparaisons avec d’autres villes du monde, où avec beaucoup moins de moyens on parvient pourtant à organiser des cadres de vie beaucoup plus viables que ceux qu’ils sont contraints de subir dans leurs lieux de résidence.

L’enquête internationale que vient de publier le magazine The Economist Intelligence Unit, portant sur le cadre de vie de 140 grandes villes du monde, Alger y compris, arrive à point nommé pour apporter ces instruments de comparaison qui faisaient défaut et rendaient les gestionnaires de nos villes (maires, walis, services d’hygiène, etc.) inattaquables par une large frange de l’opinion publique mal informée.

Alarmantes à plus d’un titre, les conclusions de cette étude devraient au minimum constituer un motif de réflexion en vue d’une profonde reconsidération des modes de gestion appliqués dans notre capitale à grands frais et sans résultats probants. Il y a urgence à le faire, car le classement d’Alger au tout dernier rang (136e place) des villes où il fait bon vivre, devrait susciter chez les principaux concernés (ministre de l’Intérieur, wali, maires et services d’hygiène notamment) un sursaut patriotique salvateur visant à redorer le blason de la capitale ternie par cette appréciation internationale, dont on ne peut malheureusement pas nier l’objectivité. Figurer parmi les 10 villes au monde où il ne fait pas bon vivre, n’est à l’évidence pas à l’honneur de ses dirigeants qui ont failli à leurs missions.

Le rapport pointe en effet du doigt une trentaine de critères d’appréciation défaillants (la stabilité sociale et politique, l’accès aux soins médicaux de qualité, la culture, l’environnement, l’éducation et les infrastructures), parmi lesquels ceux de l’hygiène et de la sécurité par lesquels Alger ne brille pas au point de lui coller le qualificatif peu flatteur de ville parmi les plus sales et les moins sûres au monde.
Un constat que les Algérois ont du mal à comprendre eu égard au niveau de dépenses (environ 120 milliards de dinars par an), aux effectifs (près de 10 000 employés Netcom, APC et autres entreprises d’intervention, au minimum 50 000 policiers, gendarmes et autres agents de sécurité) et, bien entendu, aux moyens matériels considérables (plus de 2000 camions, véhicules et engins disponibles).

«Si on avait réellement la volonté d’utiliser à bon escient cette force de frappe, ce n’est pas Alger qui serait au top niveau en matière d’hygiène et de sécurité, mais toute l’agglomération algéroise», nous a affirmé une source ministérielle parfaitement au courant du problème, ajoute-t-elle quelque peu amère. Un ministre, que nous avons directement questionné sur le sujet, nous a répondu par un étonnant : «Connaissez-vous une seule capitale propre grâce au travail de ses seuls habitants ? Il faut, affirme-t-il, se rendre à l’évidence que dans toutes ces villes classées parmi les plus propres, ce sont des travailleurs étrangers qui sont chargés de pratiquement toutes les missions d’hygiène.»

Quant à la sécurité des Algérois gravement mise à mal par la petite délinquance (la lutte contre le terrorisme est prise en charge par d’autres structures), d’aucuns pensent, à juste titre, qu’il est tout à fait possible de la ramener à des proportions acceptables, pour peu que les effectifs pléthoriques des services de sécurité soient orientés en priorité à la résorption de ce fléau qui empoisonne la vie des Algérois. Avec ses propres entreprises ou au moyen de sous-traitants nationaux et étrangers, Alger doit impérativement faire sa toilette et réduire la petite délinquance à la portion congrue. L’Etat a indéniablement joué pleinement son rôle en mettant à la disposition de la wilaya et des communes concernées les moyens humains et financiers requis. Il en a même un peu trop mis. On peut, toutefois, lui reprocher de ne pas demander régulièrement aux responsables, directement chargés de la gestion de la capitale des comptes quant à l’utilisation de cette gigantesque manne financière et l’efficience des résultats obtenus.

Pour information, ce sont des villes canadiennes et australiennes, à l’instar de Melbourne, Sydney, Adelaïde, Perth, Vancouver, Toronto et Calgary que l’enquête semestrielle d’Economist Intelligence Unit classe parmi les 10 premières villes au monde où il fait bon vivre. La troisième place a été réservée à la capitale autrichienne Vienne, la septième à la ville finlandaise Helsinki et la dixième à Auckland la capitale de la Nouvelle-Zélande. Contre toute attente, Paris ne figure qu’à la 16e place, Tokyo à la 18e, Londres à la 53e et la ville la mieux classée des Etats-Unis, à savoir Honolulu, n’occupe que la 26e place. Alger figure parmi les bons derniers, à côté de Tripoli (Libye) et Harare (Zinbabwe) qui clôturent le classement.(ElWatan)

Fiabilité des systèmes de santé dans le monde:l'Algérie à la 81e place

Le classement rendu public, hier, par l’Organisation de défense des droits de l’enfant, Save the children, a mis à nu les systèmes de santé dans les pays africains où aucun état du continent ne figure parmi les vingt pays en haut de ce classement et que treize pays africains ferment la marche. Les pays derniers du classement sont le Nigeria, l’éthiopie, la Somalie, le Tchad et le Laos (Asie). L’Algérie arrive au 81e rang précédé par des pays comme le Botswana, le Sri-Lanka, la Tunisie, l’Azerbaïdjan et la Libye notamment. Le classement est dominé par la Suisse, la Finlande, l’Irlande, la Norvège et la Biélorussie.(Liberté)

Fiabilité des systèmes de santé dans le monde

mardi 6 septembre 2011

wikileaks au pays de mikileaks(part II)

Le portrait en creux d'une Algérie à la dérive

Les centaines de câbles diplomatiques publiés par WikiLeaks depuis maintenant près d’un an, et dont la dernière série a été mise en ligne ces derniers jours, montrent à quel point l’image de l’Algérie, et plus particulièrement auprès des Américains, a évolué ces vingt dernières années. Les premiers câbles publiés, datent de la fin des années 80. Ils sont en effet essentiellement consacrés à la place de l’Algérie dans le monde arabe et en Afrique du Nord. Ils détaillent les positions de la diplomatie algérienne mais aussi son rôle de médiateur incontournable sur de nombreux dossiers, comme le conflit israélo‑palestinien, le Liban, les soucis causés par la Libye de Kadhafi, etc. Pour les États‑Unis, l’Algérie est un pays clé pour « avancer nos pions dans le monde arabe ». Un câble de 1986 révèle d’ailleurs que les diplomates américains en poste à Alger conseillent à Washington de rechercher à « améliorer nos relations bilatérales ». A cette époque, la diplomatie algérienne travaillait sérieusement et l’Algérie avait encore son mot à dire sur plusieurs dossiers.

Ces câbles tranchent avec ceux qui suivent à partir des années 2000. Dès lors, l’Algérie n’intéresse plus tellement les Américains en tant que pays de référence dans sa politique dans la région MENA, excepté sur quelques questions, comme le nucléaire iranien. De fait, la diplomatie algérienne n’occupe plus réellement le devant de la scène dans les évènements qui secouent la région ces dix dernières années. En revanche, ce qui intéresse beaucoup plus les Américains concernant Alger, ce sont les questions liées au terrorisme, à la situation politique interne, à la politique économique et ses conséquences pour les intérêts américains dans le pays, à la situation des droits de l’homme, à la liberté de la presse ou encore aux affaires de corruption. Tout indique que l’Algérie est plus aujourd’hui un pays qui préoccupe par ce qui se passe à l’intérieur de ses frontières que pour son intérêt diplomatique.

Ce constat montre à quel point, en quelques années, la perception de l’Algérie s’est considérablement dégradée sur la scène internationale. L’Algérie n’est plus considérée comme un pays ayant une stratégie claire et respectée – les derniers évènements en Libye l’illustrent une fois de plus – mais comme un État à la gestion opaque, où les évènements sont à analyser avec beaucoup de précautions et même de méfiance. En 20 ans, l’Algérie est passée du statut de pays respecté et écouté pour ses positions sur les dossiers régionaux et internationaux à celui de pays gangréné par la corruption et affaibli par la mauvaise gestion. Le terrorisme est certes passé par là et il est en partie responsable de cette situation. La mauvaise gestion et la corruption des dirigeants et des élites ont fait le reste.(tsa-algerie.com)

lundi 5 septembre 2011

En Algérie,c'est le peuple qui est au service de l'armée

Dans n'importe quel pays du monde,lorsque des attentats surviennent,les premiers à être pointés du doigt sont les services de sécurité de ce pays.Ce qui est très logique,étant donné que la mission de tout service de sécurité est justement de prévenir ce genre d'actes et que tout attentat qui se produit est un constat d'échec de ce service.C'est effectivement ce qui arrive dans tous les pays du monde,sauf en...Algérie.
On l'a bien vu après les attentats contre l'Académie de Cherchell,il y a une dizaine de jours.Dès le lendemain,la presse (notamment francophone) a été unanime pour dénoncer non pas l'incompétence des services de sécurité,mais...Bouteflika et sa politique de réconciliation.La responsabilité de ces services(et surtout de leurs chefs)se pose avec d'autant plus d'acuité dans le cas algérien que le chef du DRS(qui chapeaute tous les services de sécurité en Algérie) est à son poste depuis près ...d'un quart de siècle,que le chef d'état-major de l'armée est à son poste depuis six ans et qu'auparavant il a été chef des forces terrestre pendant près de dix ans.Incriminer dans ces conditions Bouteflika,c'est comme accuser un pharmacien d'être responsable d'un mauvais diagnostic fait par un médecin.
En réalité,cette presse dite "indépendante" ne fait qu'assumer le "rôle" qui lui a été attribué à sa naissance:celui de premier rempart de défense des généraux contre toute tentative de remise en question de leur responsabilité dans le marasme multidimensionnel (sécuritaire,social économique..)vécu par le pays.
Le rôle de cette presse ne se limite pas seulement à publier des éditoriaux biaisés de journalistes-maison qui évitent soigneusement de désigner du doigt les véritables responsables,mais aussi à ouvrir généreusement leurs colonnes aux responsables militaires pour s'exprimer ouvertement s'ils sont à la retraite ou sous couvert de l'anonymat s'ils sont toujours en activité.
Le dernier exemple en date est le journal El Watan(le canal d'expression privilégié du DRS)qui a publié dans son édition d'hier(4 septembre) un entretien avec le général à la retraite Abderrezak Maiza,ancien chef d'état-major de la 1e RM qui en a profité pour déverser,en bon militaire qui se respecte,tout son fiel sur la politique de réconciliation de Bouteflika(évidemment),sur l'administration et même sur les...partis d'opposition!
Notre vaillant général annonce la couleur dès le début de l'entretien accordé à la "générale" Zineb Oubouchou alias Salima Tlemçani(autant dire qu'il évoluait en terrain conquis, n'ayant à craindre aucune question gênante):"L’amnistie au profit des terroristes, le sort réservé aux patriotes et GLD après leur désarmement et, enfin, la mise à l’écart de nombreux acteurs de la lutte antiterroriste qui cumulent une assez longue expérience en la matière et maîtrisent parfaitement le terrain.Quelques années plus tard, le sentiment de victoire sur le terrorisme a laissé apparaître des réflexes de routine et de laisser-aller chez les forces de sécurité et la population, ce qui a permis aux groupes terroristes de se redéployer sur la scène avec des éléments plus aguerris qui profitent de toutes les brèches."On vous a bien dit que tout est la faute à Boutef.
Plus loin,notre général annonce fièrement "qu'enEn 1996 dans plus d’une cinquantaine de communes d’Alger, il n’y avait que 22 commissariats et 9 brigades de gendarmerie. En 2001, le nombre a été ramené à 107 commissariats et 157 brigades.Un nombre qui a eu pour conséquence une nette amélioration de la situation sécuritaire dans la capitale".Le générale à la retraite doit sûrement parler d'une autre capitale que le capitale algérienne qui connait depuis quelques années(tout comme le reste du pays d'ailleurs) une montée inquiétante de la délinquance avec l'apparition d'un phénomène nouveau:celui des gangs,au point que la population de Bab-El-Oued excédée est sortie récemment dans la rue pour exiger que les autorités mettent fin à ce phénomène.Mais peut-être que la lutte contre la délinquance ne fait pas partie des missions des 107 commissariats et 157 brigades?
Ensuite,c'est l'administration qui en prend pour son grade:"La lutte contre le terrorisme ne relève pas uniquement des forces de sécurité. L’administration, à travers les maires, les chefs de daïra, les walis et tous les services publics de l’Etat, a un rôle important à jouer.Lorsque des routes sont défoncées, l’électricité et les lignes téléphoniques coupées, le gaz inexistant, le réseau de transport public défaillant, les postes de travail introuvables, la population est en droit de se mettre en colère contre tout ce qui incarne l’Etat, y compris les forces de sécurité".
Enfin,ce sera au tour des quelques rares partis d'opposition non encore domestiqués par le pouvoir de subir les foudres de notre général d'opérette:"Ce malaise social mais aussi ces discours politiques, accusant les patriotes et les GLD tantôt de mercenaires, tantôt de gens recrutés dans la pègre, ont profité à l’occupation du terrain par les groupes terroristes".On l'aura compris "ce discours politique" est celui du FFS.
Que conclure?Tout simplement qu'on n'est pas sorti de l'auberge avec cette mentalité qui continue malheureusement à sévir chez la majorité des chefs militaires.

dimanche 4 septembre 2011

La phrase de l'année

Que dis-je,du siècle est de l'inénarrable Ahmed Ouyahia,l'indéboulonnable premier ministe que des officines obscures voudraient adouber successeur de Bouteflika.Il vient de déclarer devant les députés de l'APN:"Les actes terroristes, que nous avons vécus ces dernières semaines, témoignent d'une nette progression de la destruction du terrorisme, notamment ceux commis par des kamikazes".
Mais n'était-ce pas lui qui a inventé le concept de "terrorisme résiduel" en 1996 au moment même ou des bombes éclataient presque chaque jour au centre d'Alger faisant des dizaines de morts?
N'est-ce pas lui qui affirmait il y a quelques semaines avoir créé un million d'emplois en six mois?

samedi 3 septembre 2011

Wikileaks au pays de mikileaks(part I)

Julian Assange a décidé de "balancer" d'un coup les 250 000 telegrammes diplomatiques américains après les avoir distillées au compte-goutte pendant des mois ,cette fois sans prendre la précaution d'effacer les noms des interlocuteurs des interlocuteurs des diplomates américains comme il le faisait auparavant,ce qui rend d'autant plus "succulentes" les informations qu'ils contiennent.

Je viens à l'instant de lire une dizaine de cables concernant l'Algérie(sur plusieures milliers).Pour le moment deux d'entre eux ont retenu mon attention:le premier est un compte rendu d'une rencontre avec le directeur du Quotidien d'Oran Mohamed Benabbou dans lequel celui-ci révèle que Mohamed Benchicou lui a confié début 2004 "qu'il(Benchicou) était en train d'aider à renverser Bouteflika" pour le compte d'un clan de généraux à la retraite.Il ne fait pas de doute que Benchicou va se faire tout petit dans les prochains jours.D'ailleurs,je suis allé voir sur son site et on n'y trouve pas la moindre allusion à wikileaks.

Plus intéressant est le cable intitulé "Potential next generation algérian leader comments on clans,the military and political dynamics" consacré à un illustre inconnu du nom de Arslane Chikhaoui datant de 2005.Un illustre inconnu qui s'attendait à "être premier ministre d'ici deux ou trois ans".Mais quand on est neveu par alliance du général Guenaizia,rien n'est étonnant.

Ce "cable" est une véritable mine d'or par les révélations qu'il contient sur les différents clans(une quinzaine) tenant les rênes de la maison Algérie.Ainsi on apprend que "Hizb França" n'est pas une fiction inventée par les tenants de l'islamo-baathisme,mais qu'il est très puissant et profondément inflitré dans la bureaucratie algérienne,que l'inamovible Aboubakr Benbouzid doit son exceptionnelle longévité à son appartenance au clan Zeroual,que Guenaizia a bel et bien eu pour mission de gérer les avoir de ses collègues en Suisse durant son séjour dans ce pays en tant qu'Ambassadeur dans les années 90 comme révélé par le site anp.org ,que Guenaizia et Gaid Salah se détestent cordialement etc...

jeudi 18 août 2011

Quand Le Soir d'Algérie confond un jeu de chaises musicales avec "d'importants changements"

BOUTEFLIKA SERAIT SUR LE POINT D’OPÉRER D’IMPORTANTS CHANGEMENTS
Bouhara au Sénat, Bensalah au Conseil constitutionnel


bdelaziz Bouteflika procéderait à un important réaménagement institutionnel qui concernerait le Conseil de la nation et le Conseil constitutionnel. Une sorte de remaniement qu’exige la Constitution et qu’offre l’opportunité de la fin de mandat du président du Conseil constitutionnel.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Boualem Bessaieh, désigné fin septembre 2005 comme président du Conseil constitutionnel à la place de Mohamed Bédjaoui, quittera donc son poste fin septembre prochain conformément à l’article 164 de la Constitution. «(…) Le président de la République désigne, pour un mandat unique de 6 ans, le président du Conseil constitutionnel », tranche en effet la loi fondamentale. «Il était question, nous révèle une source bien informée, que l’on fasse une espèce de fetwa juridique, se basant sur le fait que Bessaieh avait succédé à Bédjaoui alors que le mandat de celui-ci n’avait pas expiré. Désigné en 2002 , Bédjaoui n’était pas allé au bout de son mandat qu’il avait interrompu en 2005. Dès lors, l’on pourrait selon cette «fetwa» s’autoriser à dire que Bessaieh n’avait que continuer le mandat de Bedjaoui, en cours jusqu’en mai 2008 et que sa désignation à lui n’est comptabilisée qu’à compter de cette date». De ce fait, le mandat de Bessaieh n’expirerait qu’en mai 2014. Or, une telle acrobatie juridique, un moment sérieusement envisagée, ne semble plus emballer le pouvoir. «Le nouveau contexte national et international rend de telles décisions peu recommandables», explique notre source. Mais il n’y a pas que les besoins de la coquetterie qui préoccupent Bouteflika. A en croire notre source, «le président aura tranché son choix quant au successeur de Bessaieh à la tête du Conseil constitutionnel». Le candidat de Bouteflika ne serait autre que Abdelkader Bensalah. Le président du Sénat, homme de confiance de Bouteflika et de l’armée, fait consensus, comme à chaque fois qu’il était question de faire appel à lui pour les missions les plus sensibles. «Sa désignation au Conseil constitutionnel permettra, par ailleurs, d’éviter une cas de figure où l’on se retrouverait en situation de violation de l’article 73 de la Constitution.» Un article qui traite des conditions d’éligibilité à la fonction de président de la République. «Pour être éligible à la présidence de la République, le candidat doit : jouir uniquement de la nationalité algérienne d’origine (…)». Ce qui n’est pas le cas de Bensalah. Sans préjuger de l’algérianité de l’homme, il est en revanche établi que Bensalah a acquis la nationalité algérienne en 1965.
Abderazzak Bouhara à la tête du Sénat ?
Ceci étant, qui remplacerait Bensalah à la tête du Sénat ? Selon toujours notre source, «Abderrazak Bouhara est fortement pressenti pour succéder à Abdelkader Bensalah». Il est, en tout cas, le candidat préféré de Abdelaziz Bouteflika, précise notre source. «Les deux hommes sont liés par une très ancienne amitié qui remonte aux dernières années de la guerre de Libération.» Après une brouille qui a, tout de même, duré quelques années, les anciens «amis» se sont réconciliés en pleine campagne pour la présidentielle de 2004 lors de retrouvailles émouvantes immortalisées par la télévision. Ancien commandant de l’ALN dans la Wilaya II, puis la Wilaya I et enfin au sein de l’armée des frontières, Bouhara a accompli une brillante carrière militaire après l’indépendance, avant de quitter l’armée en 1978 avec le grade de lieutenant colonel, le plus haut dans la hiérarchie de l’époque. Membre influent du FLN, il sera par ailleurs ministre de la Santé sous Chadli. En somme, un parcours qui le rend naturellement éligible à la prestigieuse fonction de deuxième personnage de l’Etat. Situé idéologiquement «très à gauche» depuis l’ère du parti unique, Bouhara traîne toutefois cette réputation de «frondeur» du système qui lui a toujours valu la méfiance de ses pairs dans le pouvoir. Bouteflika, classé, lui, plutôt à droite, partage en tout cas avec Bouhara ce tempérament de «frondeur». «D’ingérable», comme le dira notre source. Ce détail pèsera-t-il en sa défaveur ? Certaines autres sources avancent, par ailleurs, le nom de Abdelaziz Belkhadem pour succéder à Bensalah. Mais pour un Belkhadem, cela serait une… sanction. Un président de la deuxième chambre ne pouvant se présenter à la présidentielle, en effet. Reste à savoir, enfin, la date que choisira Bouteflika pour procéder à ces changements. Avant ou juste après la fin de l’année en cours…

Mon médiocrimètre est tombé en panne aujourd'hui!

Ne serait-ce que prouver que sur ce blog,on ne fait pas que critiquer,parlons d'un projet d'investissement très intéressant:il s'agit du projet de centre touristique "Le Grand Bleu" à Tipaza.L'Algérie a,comme chacun le sait raté le "train" de la grande vague touristique des années 60-80,contrairement à des pays comme la Tunisie ou le Maroc(le pétrole coulait à flot,pourquoi se casser la tête à développer une industrie touristique?),et pour une fois l'imprévoyance notoire de ses dirigeants aura été une bénédiction pour la pays.Car le tourisme n'apporte pas que des devises et des emplois.Il charrie aussi avec lui toute une série de plaies(sexe,prostitution,immoralité,alcool,drogue..).Cette situation fait que aujourd'hui l'Algérie est non seulement au point zéro en matière touristique(les quelques complexes touristiques contruits dans les années 70 relevant du secteur d'Etat,mal gérés, sont loin de répondre à la demande)mais de plus,il y a en Algérie,contrairement aux pays voisins une forte demande locale en partie captées par les pays voisins(Tunisie)ou plus lointains(Egypte,Turquie..).Cette demande locale est très spécifique pour des raisons culturelles et ses exigences ne peut que se heurter au modèle touristique "classique" créé spécialement pour satisfaire le mode de vie hédonistique du touriste occidental moyen.
L'intérêt du projet touristique Le Grand Bleu évoqué plus haut est justement d'avoir été conçu d'abord pour répondre à la demande locale en prenant en compte ses spécifités culturelles,une sorte de tourisme alternatif qui sort du moule très rigide du tourisme classique.


Le Grand Bleu change de peau

Le camping le Grand Bleu de Chenoua Plage, à l’ouest de Tipasa, qui existe depuis 1996, va bientôt changer de visage. «Je suis très proche de mes clients. à travers leurs remarques, j’ai eu l’idée de proposer un projet d’investissement. Il y aura une transformation sur la même assiette foncière. Au lieu d’un camping, il y aura un village touristique», nous explique Mohamed Barki, directeur général du Grand Bleu.

Le futur village sera composé d’un hôtel de 280 lits, de 120 apparts-hôtel (entre F3 et F1), de 6 résidences touristiques, d’un théâtre de plein air, de restaurants, de cafétérias, d’une terrasse jardin pour le thé, de terrains combinés de sports, un quai sur pilotis (pour les bateaux de plaisance et les jet-skis) et 4 piscines. «Après une expérience importante sur le terrain, nous nous sommes rendus compte qu’il fallait créer une piscine spéciale pour femmes en plus des piscines mixtes et celle destinée aux enfants. Il y a des clients qui veulent l’intimité. Le tourisme, c’est quoi ? C’est mettre à l’aise les gens. Il faut diversifier le produit comme cela existe au Maroc et en Tunisie, d’où notre choix de construire plusieurs piscines par respect aux clients. C’est un projet destiné aux familles. Nous n’allons pas servir de boissons alcoolisées», explique le promoteur du projet.
Le futur hôtel devrait être classé 4 étoiles en raison de l’absence des boissons alcoolisées. «Peu importe pour nous les étoiles, l’essentiel est que le client soit satisfait. Les prix seront adaptés au produit. Cela dit, nous ne serons pas extrémistes dans nos tarifs. C’est la particularité du Grand Bleu», dit-il.Le village touristique sera également doté de plusieurs salles de conférences pour les séminaires et les programmes de formation. Des salles modulables pour une utilisation optimale. Selon Mohamed Barki, le futur village sera ouvert à longueur d’année. Pas uniquement en saison estivale.
Ambition affichée
«Nous serons ouverts pour les organisateurs de formations, pour les sportifs et pour la remise en forme. Nous aurons un centre de remise en forme par l’eau de mer. Ce n’est pas de la thalassothérapie, car cela nécessite beaucoup de moyens. Créer un centre de thalasso sera compliqué et, en plus, ne sera pas compétitif par rapport à celui de Sidi Fredj. Ce centre appartient à l’Etat et les prix sont fixes», souligne-t-il précisant que les clients peuvent se déplacer pour y passer un week-end. Le projet Grand Bleu est étudié, selon lui, par rapport à la demande locale. «Les clients étrangers sont bien entendu les bienvenus. Mais, pour être raisonnable, c’est d’abord destiné aux touristes nationaux. Il y a deux millions d’Algériens qui partent passer des vacances à l’étranger chaque année. Pourquoi ne pas convaincre une partie d’entre eux de venir ici en lui proposant un bon produit ?» estime-t-il.

Cette stratégie peut, d’après lui, persuader des étrangers à venir passer des vacances en Algérie. «L’étranger viendra lorsqu’il verra que l’Algérien est satisfait par les services proposés localement. Il ne viendra pas tant qu’il verra que l’Algérien passe hors frontières pour les vacances. C’est une question de logique (…) Actuellement, les Turcs étudient la demande du client algérien pour mieux l’attirer chez eux alors que la Turquie ne manque pas de touristes», insiste-t-il. A ses yeux, la promotion dans les salons internationaux de tourisme ne suffit pas. La priorité doit d’abord être donnée aux produits proposés.
«L’Etat a donné tous les encouragements mais il est important de trouver une solution au problème lié au coût élevé de la valeur vénale par mètre carré. Cela paraît comme un blocage à l’encouragement du tourisme en Algérie et à ceux qui veulent lancer des investissements. Il y a des abattements qui ont été introduits dans la loi de finances complémentaire 2011», relève-t-il. Ces abattements sont fixés à trois ans pour la phase réalisation et trois pour la phase exploitation.«C’est insuffisant. L’assiette qui a été attribuée au Grand Bleu est d’une valeur de 100 milliards de centimes. Je dois payer chaque année 4,1 milliards de centimes. Je paye toute la somme en 25 ans. En tant que locataire, cela me coûte plus qu’en tant que propriétaire. La concession est de 99 ans. En plus, chaque onze ans, les prix sont révisés. Normalement, cette révision doit être soit à la baisse, soit à la hausse. En Algérie, la révision des prix est toujours à la hausse», analyse Mohamed Barki.
Surmonter les blocages
Selon lui, l’investissement touristique ne peut pas être assimilé à la promotion immobilière. La valeur vénale est estimée à 30 000 DA pour le mètre carré. «La somme locative du terrain est un véritable fardeau surtout que pour rentabiliser un projet touristique, il faut au minimum quinze à vingt ans. A mon avis, cette valeur ne doit pas dépasser les 10 000 DA pour être supportable», relève-t-il. Mohamed Barki confie qu’il se lance dans l’aventure malgré les difficultés. «Il faut aussi être professionnel et ne pas penser uniquement qu’à l’argent», note-t-il. Le projet sera financé par un crédit bancaire. Il faut donc rentabiliser le projet pour pouvoir rembourser le crédit. «Je veux prouver à travers ce projet que les Algériens professionnels peuvent faire beaucoup de choses puis que le financement, le bureau d’études et l’investisseur sont des Algériens», lance le promoteur.

Mohamed Barki a déjà reçu l’acte de concession et le permis de construire. «Le wali de Tipasa est convaincu par ce projet, l’administration a suivi. Nous sommes en contact avec la banque. Reste le choix de l’entreprise. Si tout va bien, le chantier sera lancé dès le début 2012. Le délai d’exécution va de trois à quatre ans. Cette durée est expliquée par le fait de l’existence d’un camping. Nous ne voulons pas perturber le fonctionnement de ce camping. La réalisation du projet sera graduelle, une opération tiroir. L’activité du village va de 0 et tend vers 100 alors que celle du camping va passer doucement de 100 à 0», précise-t-il. Les clients habituels du camping Grand Bleu ont émis des craintes mais ont été assurés par Mohamed Barki de la poursuite des activités même la saison prochaine qui sera également courte en raison du mois du Ramadhan. «Libre à ceux qui veulent passer le Ramadhan de la faire ici», a-t-il dit lors d’une rencontre avec les estivants fin juillet 2011.(Elwatan)

Bien sûr,ce projet ne fait pas que des heureux,il y a aussi de mécontents comme ce sombre crétin qui a laisse ce commentaire:"Si j'ai bien compris, ce projet de village touristique est conçu pour acceuillir non pas tous les Algériens mais seulement les Algériens islamo-conservateurs.Je parie aussi que les toilettes, si on n'oublie pas de les construire bien sûr, seront de type turc, sales et sans papier hygiénique, puisqu'elles seront conçues par un architecte islamiste. J'irai même jusqu'à dire que ce projet sera révisé à la dernière minute pour permettre l'implantation d'une mosquée doteé d'un minaret gratte-ciel au centre du village pour faire plaisir toujours et encore à ces mêmes islamistes".

lundi 8 août 2011

Le RCD un parti raciste?Abadan!

Le RCD s'en prend à Hannachi

Le renvoi par le président de la JSK Moh Cherif Hannachi de quatre joueurs clés de l’équipe kabyle, Douicher, Berfane, Oussalah et Berchiche, n'a pas laissé indifférent le RCD. « Cette manière de faire confirme le rôle dévolu à l'actuel président de la JSK et qui consiste à polluer l'un des symboles rassembleurs de la région sinon comment expliquer que ces quatre joueurs soient renvoyés juste après avoir été sacrés champions du monde militaires pour certains d'entre eux ? » a déclaré ce dimanche 7 août le parti de Saïd Sadi dans un communiqué du RCD. Le renvoi du gardien Mourad Berefane et du défenseur Koceila Berchiche, qui viennent de remporter avec l’équipe nationale militaire la coupe du monde au Brésil, après une victoire historique contre l’Égypte (1‑0).
Le RCD se demande si le seul tort de ces joueurs n'est pas d'être parmi les derniers joueurs originaires de Kabylie.S'agissant de l'inconfortable position occupée par la JSK lors du championnat dernier, le RCD l'impute au fait que « ce club mythique qui a longtemps était le vivier du football algérien est réduit aujourd'hui à ne fonctionner qu'avec des recrutements opérés à coup de milliards et plus paradoxalement encore, au moment où les ces joueurs renvoyés par le club sont sollicités de partout pour leur talent, le président de la JSK recrute sans compter des joueurs inconnus sur la scène footballistique ».
Pour le RCD il est évident qu'il s'agit là d'un complot orchestré par les tenants de l'antikabylisme qui ne date pas d'aujourd'hui et qui a toujours suivi la logique de « pour atteindre la Kabylie, il faut détruire ses repères ». C'est à ce titre que le RCD appelle la population à la vigilance pour déjouer ce complot dont est victime son club phare. C'est la première fois qu'un parti politique dénonce la politique de recrutement du président Hannachi. Chaque année, le boss de la JSK fait venir de nouveaux joueurs et libère les éléments qui ont émergé, déstabilisant l’équipe qui n’arrive plus à gagner, ni à tenir sa place de ténor du championnat national.

Sur la scène africaine, la JSK est devenue une équipe quelconque et n’a pas gagné la coupe des champions depuis 1990. Lors de la saison 2010‑2011, l’équipe kabyle a assuré son maintien lors de l’ultime journée grâce à un nul douteux contre le MCA sur son terrain à Tizi Ouzou. La saison passée, la JSK a subi la plus lourde défaite de son histoire en première division face au CRB par le score fleuve de 7‑0.(tsa-algérie.com)

mardi 12 juillet 2011

Mustapha Hammouche,Cheb Azzedine et DSK

Il faut vraiment être atteint d'un anti-islamisme primaire comme c'est votre cas,pour mettre dans une même "soupe",charia,cheb Mami et un chanteur marginal connu beaucoup plus pour sa fréquentation des cabarets mal-famés que pour sa ferveur religieuse,avant de couronner votre argumentaire par l'annonce par cheb Khaled qu'il avait cessé de boire,comme si une telle décision était en soi le signe d'une lamentable régression!
Usant à outrance de contrevérités flagrantes,vous vous affligez que le chanteur de rai violeur n'ait pas été jugé,comme Mami dans un pays moins tolérant que l'Algérie à l'égard de la violence envers les femmes,en France par exemple.Si vous aviez publié de telles contrevérités il y a trois mois,avant que l'affaire DSK éclate,elle aurait pu passer,mais sûrement pas maintenant.De l'aveu même de la presse française,si une telle affaire avait eu lieu(l'affaire DSK) en France,DSK n'aurait jamais été inculpé.Dois-je vous rappeler les réactions à chaud des tenors de la gauche française(votre source d'inspiration idéologique que ce soit pour la notion de république que pour celle de laicité)?"Troussage de domestique","il n'y a pas eu mort d'homme" qui trahissaient clairement un sexisme ambiant profondément enraciné dans les moeurs et la culture française.Mais c'est tellement plus commode de "taper" sur une société algérienne qui refuse manifestement de s'élever à vos "standards" de "républicanisme" et de "modernité",comme si le crime d'un chanteur marginal que la majorité des algériens refusent d'écouter en famille(quand ils l'écoutent!)était plus symptomatique des moeurs de sa société que celui d'un homme politique donné il y a trois mois encore super-favori à l'élection présidentielle de son pays.
Passant du coq à l'âne,vous vous offusquez de la "réculade" du pouvoir concernant le droit des femmes à fournir des photos d'identité voilées.Pour vous,la cause est entendue,il ne s'agit pas de concession faite à des femmes croyantes qui veulent se conformer aux recommandations de leur foi(une telle catégorie de femmes ne peuvent pas exister dans votre univers),mais de compromission coupable avec les "machos" de droit divin.
Mais,finalement,on peut déceler une petite évolution dans votre chronique d'aujourd'hui,c'est la suivante:vous commencez enfin à vous rendre compte que vous exprimez le point de vue d'une caste ultra-minoritaire qui n'a aucune prise sur la société réelle.Continuez sur cette voie.

Mail envoyé en réponse à la Chronique suivante:

Rai,charia,la femme-objet et la femme sujet

Devant la chaleur de l’accueil “populaire”, Cheb Mami s’est estimé en droit de réprimander les artistes qui ne l’ont pas soutenu dans… l’épreuve. Pas l’épreuve qu’il a infligée à une femme séquestrée, anesthésiée et soumise à une tentative d’avortement forcé. Mais celle d’avoir dû répondre de son geste devant la justice française.
Au moment où l’artiste relançait sa carrière et réprimandait ceux qui l’ont lâché, le peuple rédempteur (de femmes seulement) se lançait dans une offensive punitive contre des femmes déclarées de petites mœurs dans un quartier de M’sila. Plus tôt, il y a un mois environ, un confrère de langue nationale publiait un entretien d’un autre chanteur qui, lui, a été jugé dans le pays pour le viol d’une mineure. D’après l’entretien, l’artiste a été condamné à… quatre mois de prison. Et jugez du niveau de conscience auquel la sanction pénale, qu’il ne faut pas commenter bien sûr, l’a élevé : à la question du journaliste lui demandant comment a-t-il osé s’en prendre à une mineure et la violer, le chanteur, comme fier de son fait, répondit ceci : “Si tu la voyais, tu m’excuserais.” Parce que la gamine était belle, la brute s’autorisait le droit au viol !
C’est dire que dans notre société, il n’y a presque plus aucun risque à s’en prendre à une femme, si bien qu’il est devenu plus dangereux de se prostituer ou même d’être soupçonnée de prostitution que de violer.
Mami n’a pas eu la chance, comme l’autre “artiste” interviewé, d’être jugé dans ce pays où l’on est plus conciliant avec les gens qui attirent les foules.
Mais replongé dans l’atmosphère “tolérante” pour la violence masculine de son bled, le toujours “prince” à ce qu’on lit, peut passer au reproche, demander des comptes à ses collègues qui ont oublié de lui marquer leur soutien. Même l’État se soumet à la terreur du machisme bigot qui fait que le diable ne peut loger que dans le corps — et l’esprit — de la femme. C’est à ces machos de droit divin que le ministre de l’Intérieur fait la concession quand il accorde le “droit” aux femmes de fournir à l’administration des photos avec le visage voilé. Ce n’est pas pour promouvoir la citoyenneté des femmes qu’il se prête à cette reculade. Non, le geste est plus sûrement — et plus politiquement — destiné à la cohorte d’incultes inquisiteurs qui régente la morale sociale avec l’approbation effrayée d’un État qui, décidément, n’intègre dans la conception de son rapport à la société que les forces à potentiel de nuisance.
Progressivement, l’État se préoccupe plus que de la subversion publique massive et spectaculaire : sit-in, marches, émeutes, grèves. Pour le reste, la société est silencieusement abandonnée à la loi des armées de vigiles autoproclamés gardiens de la morale.
Après le prince, écoutons le roi : Khaled, qui vient d’annoncer par voie de presse qu’il a arrêté de boire. À qui s’adresse-t-il ? En ce temps où le droit au chapitre est aussi impénétrable que les voies du Seigneur, tout est possible. Cette régression envahissante peut mener à tout, y compris à la réconciliation du raï et de la charia.

jeudi 7 juillet 2011

L'Algérie est le pays le moins innovant au monde selon l'indice mondial de l'innovation 2011

’INSEAD, l’école de commerce internationale (Frane) vient de publier son indice mondial de l’innovation pour l’année 2011. Celui-ci est calculé comme la moyenne des scores obtenus pour les principaux moyens mis en œuvre (qui décrivent l’environnement favorable à l’innovation) et les principaux résultats (qui mesurent les réalisations concrètes en termes d’innovation). Cinq grands domaines constituent le sous-indice des moyens mis en œuvre en matière d’innovation : “institutions”, “capital humain et recherche”, “infrastructure”, “perfectionnement des marchés” et “perfectionnement des entreprises”.
Le sous-indice des résultats en matière d’innovation se compose de deux domaines : “résultats scientifiques” et “résultats créatifs”. L’indice d’efficacité en matière d’innovation, calculé sur la base du rapport entre ces deux sous-indices, évalue comment les économies tirent parti de leurs environnements favorables pour produire des résultats dans le domaine de l’innovation.
Ainsi, un classement mondial est établi englobant 125 pays. La palme d’or revient cette année à la Suisse, qui occupe la première place du classement (4 ème place en 2010 et 7 ème place en 2009), avec un score de 63,82 points.
Le plus mauvais score enregistré appartient à l’Algérie qui n’a obtenu que 19,79 points, et qui dégringole logiquement à la 125 place, dernière du classement, soit un récul de 4 places par rapport à 2010 et de 17 places par rapport au classement de 2009. En d’autres termes, l’Algérie représente le pays le moins performant au monde en matière d’innovation. Elle est classée dernière le Soudan (124 ème), le Yeman (123 ème) et le Niger (123). Sur le plan régional, c’est pire : l’Algérie se trouve dépassée et de loin par la Tunisie (66 ème), l’Egypte (87 ème), ou le Maroc (94 ème).
Fait notable, c’est le Qatar- 36 ème au classsement- (derrière Israel, 14 ème), qui se révèle leader de l’innovation dans le monde arabe.
Le classement de cette année montre que l’innovation est devenue un phénomène mondial, comme le prouve le palmarès des 10 premiers pays comprenant six États européens (dont la Finlande, 5e, le Danemark, 6e, les Pays Bas, 9e, et le Royaume Uni, 10e), deux économies asiatiques (y compris la RAS de Hong Kong, Chine, 4e) et deux pays nord-américains (les États Unis d’Amérique, 7e, et le Canada, 8e).
Comme le souligne le Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), M. Francis Gurry, “l’innovation est un facteur clé de la croissance économique et de la création d’emplois de meilleure qualité. Elle est également essentielle à la compétitivité des pays, des industries et des entreprises”. “L’innovation et les nombreux avantages qu’elle procure nécessitent un investissement en termes de temps, d’efforts et de ressources humaines et financières”. L’Algérie possède toutes ces ressources, mais semble manquer de l’essentiel : l’ambition.(Algerie-focus.com)

Pourquoi je ne défends pas la cause de Mohamed Gharbi

Le site dna-algerie.com vient de publier une tribune du militant politique Amine Menadi intitulée "Pourquoi je défends la cause de Mohamed Gharbi" que je reproduis ici in-extenso avant d'y répondre.

Pourquoi je défends la cause de Mohamed Gharbi

Un collectif de jeunes algériens a organisé lundi 4 juillet, vieille de la fête de l’indépendance, un rassemblement devant le siège de l'organisation nationale des Moudjahidine (ONM) pour réclamer la remise en liberté de Mohamed Gharbi, condamné pour avoir tué un terroriste en 2001. Amine Menadi, 29 ans, sans emploi, est le fondateur d’Algérie pacifique, un groupe citoyen né sur le réseau social Facebook. Ce texte est une opinion dans laquelle il explique pourquoi il s’est engagé dans la défense de la cause de Mohamed Gharbi.
“La vraie question serait plutôt : « Comment un Algérien ne se bougerait-il pas pour Mohamed Gharbi ? ».
Depuis la naissance du collectif pour la libération de Mohamed Gharbi, je me suis contenté du statut de simple sympathisant. Si la question m’interpellait, je n’ai pas pour autant franchi le pas pour m’engager dans la défense de cet homme. Je me suis résolu à sortir de mon égoïsme pour en finir avec le sport national par excellence, en l’occurrence « l’indifférence ».
Comment rester indifférent quand des milliers de jeunes dans la rue crient leur colère et leur mal-vie. Comment rester indifférent quand le pouvoir algérien réduit cette colère à une simple contestation pour la flambée des prix de l’huile et du sucre ?
Peut-on se taire quand des ministres et des officiels algériens traitent leurs jeunes sujets (car c’est comme ça qu’ils les considèrent) de voyous et de barbares ?
Il y a tant de raisons qui poussent un Algérien normal, et donc en hibernation prolongée, à sortir de son mutisme et à crier haut et fort : « Nous ne sommes pas dupes, nous ne sommes pas des aveugles…..Nous sommes juste un peu fatigués ! Voire très fatigués de ce pouvoir et de ceux qui le squattent depuis 49 ans.»
Je suis né vingt ans après l’indépendance. Et depuis 29 ans, je ne vois que les mêmes têtes qui nous gouvernent. Et j’ai comme l’impression qu’eux y seront toujours quand nous nous serions déjà partis.
Dans cette lutte pour une Algérie meilleure, des cas nous interpellent ; et dieu sait qu’ils sont nombreux. Des innocents qui croupissent en prison, des prisonniers d’opinion, des médecins qui réclament un statut, des chômeurs qui veulent un emploi, des jeunes qui s’immolent par le feu…
Et bien sûr, il y a le cas de valeureux Moudjahid, patriote, ayant sacrifié toute sa vie pour notre bien-être qui croupit en prison pour avoir osé protéger les siens.
Durant la décennie noire, si je pouvais encore aller au lycée chaque matin, c’est parce que des hommes comme Mohamed Gharbi avaient passé la nuit à risquer leur vie.
Si je pouvais encore jouer au foot chaque vendredi matin, c’est parce que des hommes comme lui sacrifiaient leur week-end pour nous protéger.
Aujourd’hui, après 200 000 morts et près de 20 000 disparus, nous ne sommes que quelques centaines à exiger sa libération.
Aujourd’hui, après 200 000 morts et 20 000 disparus, les patriotes et autres GLD, sont obligés de manifester et de se faire tabasser par des CRS. Eux obtiennent des miettes comparé à ce qu’ont obtenu ceux-là même qu’ils avaient combattus et empêché de tuer encore plus d’Algériens, ou d’égorger de jeunes appelés.
L’insupportable est que certains égorgeurs de jeunes appelés, ceux qui ont les mains tâchées de sang et des milliers de morts sur la conscience, se permettent aujourd'hui de dire qu’ils sont contre la libération de Mohamed Gharbi !
Alors, je dis que la vraie question est : Comment se taire pour Mohamed Gharbi ?
Par lâcheté ou par indifférence. Mais les deux risquent d’être aussi fatales l’une que l’autre pour notre jeune nation.”
Lire sur le même sujet :



Apparemment,Monsieur Menadi reproche aux algériens leur "indifférence" voire leur "lâcheté" devant le cas du "Patriote" Mohamed Gharbi.Ils ne seraient en effet quelques centaines d'activistes essentiellement sur Facebook et quelques dizaines d'activistes "physiques" qui font des sit-in de temps en temps.Pour une affaire qui a bénéficié d'un tapage médiatique monstre de la part des principaux journaux francophones c'est peu,voire insignifiant.On peut même dire que le nombre d'articles de journaux en faveur de sa libération est plus grand que celui des sympathisants "virtuels" ou "réels".
Mais avant de commencer à expliquer les raisons de sa sympathie pour M.Gharbi et de reprocher aux autres leur "indifférence" ou leur "lâcheté",il aurait mieux fait de commencer par nous expliquer les motivations réelles qui ont poussé M.Gharbi à s'engager dans les milices armées par le pouvoir.
On peut dire que,d'une façon générale,les membres des milices dites des "patriotes" se divisent en trois catégories.La première est celle des pauvres bougres qui ont rejoint ces milices après avoir reçu des menaces(tout comme dans l'autre camp,il y a des gens qui ont rejoint les groupes islamistes armés pour échapper aux représailles contre les civils de l'armée ou des "patriotes" après un attentat près de leur domiciles).La seconde catégorie est celle des opportunistes toujours prompts à servir le puissant du moment.Les gens de cette espèces sont de véritables girouettes qui étaient "sympathisants" du FIS quand ce dernier étaient aux portes du pouvoir,"Zeroualistes" quand Zeroual étaient président et bouteflikistes depuis que bouteflika est au pouvoir.Il y a enfin une dernière catégorie, celle des nostalgiques de l'Ere du Parti Unique et des années de plomb du Boumediennisme,tout comme il y a aujourd'hui encore des nostalgiques du franquisme en Espagne ou de Pinochet au Chili.Cette dernière catégorie de militants du FLN n'a jamais pardonné à Chadli d'avoir démantelé le Parti Unique après les émeutes de 1988,et d'après le protrait-type qu'on peut tirer des comptes-rendus de la presse sur sa personnalité,Mohamed Gharbi tout comme Zidane El Makhfi et bien d'autres chefs de milices,fait partie de cette dernière catégorie.Ce sont des gens qui ne se sont battus ni pour la préservation du pluralisme,ni pour les droits de l'homme(au contraire,certains d'entre eux comme El Makhfi n'ont éprouvé aucune gêne à siéger à l'APN grâce à une fraude électorale massive digne de l'ere Naeglen de triste mémoire, sous les couleurs du RND,le parti des thuriféraires du pouvoir,des opportunistes et des arrivistes),mais pour retourner à l'époque benie de Boumedienne où le pouvoir était craint.D'ailleurs,d'après un reportage du journal Liberté datant du 28 juin 2009,Mohamed Gharbi,au moment de l'assassinat de A.Merad,tenait dans une main une kalachnikov et dans l'autre une photo de Boumedienne.Mieux encore,toujours selon Liberté,il aurait du fond de sa prison ordonné à ses enfants de voter pour ....Abdelaziz Bouteflika,lors des élections présidentielles:"Il m’a dit que nous sommes FLN, nous devons voter pour le candidat du FLN Abdelaziz Bouteflika”,ce qui montre bien que M. Gharbi n'a que faire de l'alternance au pouvoir,de démocratie,de changement de génération et tutti quanti chèrement défendues par Monsieur Amine Menadi.Pour lui,il fallait soutenir le candidat choisi par les tenant du pouvoir même à son corps défendant.Point barre.
Enfin,si Amine Menadi est tellement intéressé par la cause des victimes du système judiciaire algérien,pourquoi ne regarderait-il pas du triste sort réservé aux deux accusés dans l'affaire Matoub Malik Medjnoun et Abdelhakim Chenoui détenus sans jugement depuis ....12 ans (un record mondial absolu!).Mais,malheureusement pour eux,leur cause ne fait partie des "bonnes" causes à défendre ni pour la presse "indépendante" ni pour les activistes facebookistes du dimanche (ou plutôt du vendredi).

lundi 4 juillet 2011

L'Algérie est riche

Pour un montant de 14 milliards de dollars
L'Allemagne va livrer à l'Algérie des armes et des frégates


L’Algérie va acheter des armes allemandes. Selon l’agence d’information Reuters, le conseil de sécurité du gouvernement allemand a donné son feu vert à la vente de matériel militaire à l’armée algérienne. Le montant du contrat avoisinerait 14 milliards de dollars sur les dix prochaines années. Si ce contrat est confirmé, il sera le plus important jamais signé par l’Algérie avec un pays occidental.

Les détails du contrat n’ont pas été fournis. Mais les groupes Rheinmetall et MAN doivent construire des blindés de transport Fuchs. Daimler compte vendre des camions et des tous‑terrains, selon Reuters. ThyssenKrupp compte construire des frégates et former les personnels navals, a ajouté la même source.

L'Algérie est le huitième acheteur d'armes au monde sur la période 2006‑2010, selon le dernier rapport de l'Institut international de recherche de Stockholm pour la paix (Sipri). Sur cette période, l'Algérie a acheté 3 % des armes conventionnelles vendues dans le monde, à égalité avec les États‑Unis et l'Australie.
La semaine dernière, l'Algérie a signé un contrat pour l'achat de deux corvettes de type Tigre avec la société Russia United Shipbuilding Corporation et l'exportateur d'armes russe Rosoboronexport. Le contrat a été signé à l'occasion du salon international de la défense maritime 2011 à Saint‑Pétersbourg en Russie.(tsa-algérie.com)

samedi 25 juin 2011

Les enfants de moudjahidine veulent les mêmes droits que ceux de chouhada

L’organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM), tiendra, demain samedi 25 juin à partir de 10 h à Baïnem, un meeting populaire au cours duquel elle annoncera une série de revendications. En premier lieu, les enfants de moudjahidine exigent d’être considérés effectivement comme membres de la famille révolutionnaire et de profiter des mesures et des avantages auxquels ouvrent droit les enfants de chouhada.

Dans un communiqué diffusé dans les coordinations de wilayas et de communes de l’ONEM, le secrétariat national de l’organisation a assuré qu’il portera les préoccupations de ses adhérents aussi bien à la Présidence de la République, qu’au gouvernement et au ministère des moudjahidine. En clair, l’ONEM exige que la démarche des parlementaires, qui ont exclu les enfants de chouhada des dispositions de la loi sur le chahid et le moudjahid adoptée en 1997, soit corrigée.

Il s’agit, entre autres, de bénéficier des dispositions des articles 24 et 25 de la loi susmentionnée qui attribuent à la veuve de chahid et à ses enfants une pension mensuelle et aussi de gagner des points pour la retraite, être promu à des hauts postes de responsabilité, participer à l’écriture de l’histoire et avoir un rôle plus déterminant dans la vie politique(tsa-algerie.com).

lundi 20 juin 2011

Only in Algeria(IV):douze ans de détention provisoire

Assassinat de Matoub
L’affaire enrôlée prochainement


Le procès des présumés auteurs de l’assassinat du chantre de la chanson kabyle, Matoub Lounès, aura lieu avant la fin de la session criminelle en cours à la cour de justice de Tizi Ouzou, selon maître Aït Habib, avocat de l’un des accusés dans cette affaire.
«Pendant les épreuves du bac, Malik Medjnoun a été approché par le président de la cour qui lui a réitéré la promesse de la tenue de son procès à la fin de la session actuelle. Le magistrat chargé de l’affaire a terminé son travail le jeudi 16 juin 2011 et a transmis le dossier au parquet général, lequel a demandé à la présidence du tribunal criminel de programmer cette affaire», a-t-il expliqué tout en précisant que la procédure du complément d’enquête demandé par le juge est terminée.
De son côté, Me Rahem, l’avocat de la famille Matoub, dira : «Rien ne nous a été notifié pour le moment au sujet de la tenue de ce procès». Me Hanoune, avocat de la veuve du rebelle, a, pour sa part, souligné que ladite affaire n’est pas programmée pour le moment, mais il se peut qu’elle soit enrôlée dans les prochains jours, puisque la session actuelle demeure toujours ouverte.
Notons que l’affaire de l’assassinat de Lounès devait être examinée le 9 juillet 2008, mais elle été reportée par la justice pour les besoins d’une enquête complémentaire.
La sœur du défunt, Malika Matoub, qui avait présenté à la justice une liste de 51 personnes citées comme témoins dans le procès de l’assassinat de son frère, avait estimé que «la procédure pénale avec laquelle est géré le dossier était totalement bafouée. Il n’y a pas eu d’enquête qui a déterminé que Medjnoun et Chenoui sont les auteurs ou les commanditaires de l’assassinat de mon frère», avait-elle soutenu.


Les deux mis en cause dans l’affaire Matoub sont en détention préventive à la maison d’arrêt de Tizi Ouzou depuis leur arrestation en mai 2000. Malik Medjnoun a observé plusieurs fois une grève de la faim pour demander l’accélération de la procédure de son procès. En mars dernier, une délégation d’Amnesty International s’est rendue à Tizi Ouzou pour rencontrer Madjnoun. En vain. Elle n’a pas eu l’autorisation d’entrer à la maison d’arrêt de Tizi Ouzou, ajoute Me Aït Habib, qui poursuit : «Garder deux prévenus douze années durant, en détention provisoire, relève d’un cas unique dans le monde, y compris dans les pays dits démocratiques ou en retard sur l’histoire.» (El Watan)