mercredi 23 mars 2011

Les révoltes arabes entre opportunisme de la mamelle et intellectuels du sérail

Il fallait s'y attendre,après une décennie de silence total,il a fini par se manifester."Lui" c'est Noureddine Boukrouh,ex-président du PRA,ex-ministre,ex-sénateur du tiers présidentiel.Il vient de publier la première partie d'une contribution sur la vague de révolutions arabes dans les colonnes du Soir d'Algérie.Il s'agit en fait d'une analyse très banale du "Printemps arabe" saupoudrée de thèses Bennabiennes et de citations d'Arnold Toynbee.Mais ce qui transparait clairement,c'est ce profond mépris pour quatorze siècles d'Histoire du monde arabo-musulman et cette profonde condescendence à l'égard des peuples arabes qui ont enfin consenti à se hisser au niveau des "îlots des conscience moderne"(comme lui par exemple) qui baignaient jusque-là dans des "océans de conscience archaique".il n'a pas précisé si sa participation personnelle très active au nauséabond "feuilleton de l'été 1998" et les attaques téléguidées signées de son nom dans les colonnes d'El Watan contre le général Betchine récompensées peu après par un petit strapontin ministériel font partie du domaine d'action naturel des "îlots de conscience moderne".

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