jeudi 18 août 2011

Quand Le Soir d'Algérie confond un jeu de chaises musicales avec "d'importants changements"

BOUTEFLIKA SERAIT SUR LE POINT D’OPÉRER D’IMPORTANTS CHANGEMENTS
Bouhara au Sénat, Bensalah au Conseil constitutionnel


bdelaziz Bouteflika procéderait à un important réaménagement institutionnel qui concernerait le Conseil de la nation et le Conseil constitutionnel. Une sorte de remaniement qu’exige la Constitution et qu’offre l’opportunité de la fin de mandat du président du Conseil constitutionnel.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Boualem Bessaieh, désigné fin septembre 2005 comme président du Conseil constitutionnel à la place de Mohamed Bédjaoui, quittera donc son poste fin septembre prochain conformément à l’article 164 de la Constitution. «(…) Le président de la République désigne, pour un mandat unique de 6 ans, le président du Conseil constitutionnel », tranche en effet la loi fondamentale. «Il était question, nous révèle une source bien informée, que l’on fasse une espèce de fetwa juridique, se basant sur le fait que Bessaieh avait succédé à Bédjaoui alors que le mandat de celui-ci n’avait pas expiré. Désigné en 2002 , Bédjaoui n’était pas allé au bout de son mandat qu’il avait interrompu en 2005. Dès lors, l’on pourrait selon cette «fetwa» s’autoriser à dire que Bessaieh n’avait que continuer le mandat de Bedjaoui, en cours jusqu’en mai 2008 et que sa désignation à lui n’est comptabilisée qu’à compter de cette date». De ce fait, le mandat de Bessaieh n’expirerait qu’en mai 2014. Or, une telle acrobatie juridique, un moment sérieusement envisagée, ne semble plus emballer le pouvoir. «Le nouveau contexte national et international rend de telles décisions peu recommandables», explique notre source. Mais il n’y a pas que les besoins de la coquetterie qui préoccupent Bouteflika. A en croire notre source, «le président aura tranché son choix quant au successeur de Bessaieh à la tête du Conseil constitutionnel». Le candidat de Bouteflika ne serait autre que Abdelkader Bensalah. Le président du Sénat, homme de confiance de Bouteflika et de l’armée, fait consensus, comme à chaque fois qu’il était question de faire appel à lui pour les missions les plus sensibles. «Sa désignation au Conseil constitutionnel permettra, par ailleurs, d’éviter une cas de figure où l’on se retrouverait en situation de violation de l’article 73 de la Constitution.» Un article qui traite des conditions d’éligibilité à la fonction de président de la République. «Pour être éligible à la présidence de la République, le candidat doit : jouir uniquement de la nationalité algérienne d’origine (…)». Ce qui n’est pas le cas de Bensalah. Sans préjuger de l’algérianité de l’homme, il est en revanche établi que Bensalah a acquis la nationalité algérienne en 1965.
Abderazzak Bouhara à la tête du Sénat ?
Ceci étant, qui remplacerait Bensalah à la tête du Sénat ? Selon toujours notre source, «Abderrazak Bouhara est fortement pressenti pour succéder à Abdelkader Bensalah». Il est, en tout cas, le candidat préféré de Abdelaziz Bouteflika, précise notre source. «Les deux hommes sont liés par une très ancienne amitié qui remonte aux dernières années de la guerre de Libération.» Après une brouille qui a, tout de même, duré quelques années, les anciens «amis» se sont réconciliés en pleine campagne pour la présidentielle de 2004 lors de retrouvailles émouvantes immortalisées par la télévision. Ancien commandant de l’ALN dans la Wilaya II, puis la Wilaya I et enfin au sein de l’armée des frontières, Bouhara a accompli une brillante carrière militaire après l’indépendance, avant de quitter l’armée en 1978 avec le grade de lieutenant colonel, le plus haut dans la hiérarchie de l’époque. Membre influent du FLN, il sera par ailleurs ministre de la Santé sous Chadli. En somme, un parcours qui le rend naturellement éligible à la prestigieuse fonction de deuxième personnage de l’Etat. Situé idéologiquement «très à gauche» depuis l’ère du parti unique, Bouhara traîne toutefois cette réputation de «frondeur» du système qui lui a toujours valu la méfiance de ses pairs dans le pouvoir. Bouteflika, classé, lui, plutôt à droite, partage en tout cas avec Bouhara ce tempérament de «frondeur». «D’ingérable», comme le dira notre source. Ce détail pèsera-t-il en sa défaveur ? Certaines autres sources avancent, par ailleurs, le nom de Abdelaziz Belkhadem pour succéder à Bensalah. Mais pour un Belkhadem, cela serait une… sanction. Un président de la deuxième chambre ne pouvant se présenter à la présidentielle, en effet. Reste à savoir, enfin, la date que choisira Bouteflika pour procéder à ces changements. Avant ou juste après la fin de l’année en cours…

Mon médiocrimètre est tombé en panne aujourd'hui!

Ne serait-ce que prouver que sur ce blog,on ne fait pas que critiquer,parlons d'un projet d'investissement très intéressant:il s'agit du projet de centre touristique "Le Grand Bleu" à Tipaza.L'Algérie a,comme chacun le sait raté le "train" de la grande vague touristique des années 60-80,contrairement à des pays comme la Tunisie ou le Maroc(le pétrole coulait à flot,pourquoi se casser la tête à développer une industrie touristique?),et pour une fois l'imprévoyance notoire de ses dirigeants aura été une bénédiction pour la pays.Car le tourisme n'apporte pas que des devises et des emplois.Il charrie aussi avec lui toute une série de plaies(sexe,prostitution,immoralité,alcool,drogue..).Cette situation fait que aujourd'hui l'Algérie est non seulement au point zéro en matière touristique(les quelques complexes touristiques contruits dans les années 70 relevant du secteur d'Etat,mal gérés, sont loin de répondre à la demande)mais de plus,il y a en Algérie,contrairement aux pays voisins une forte demande locale en partie captées par les pays voisins(Tunisie)ou plus lointains(Egypte,Turquie..).Cette demande locale est très spécifique pour des raisons culturelles et ses exigences ne peut que se heurter au modèle touristique "classique" créé spécialement pour satisfaire le mode de vie hédonistique du touriste occidental moyen.
L'intérêt du projet touristique Le Grand Bleu évoqué plus haut est justement d'avoir été conçu d'abord pour répondre à la demande locale en prenant en compte ses spécifités culturelles,une sorte de tourisme alternatif qui sort du moule très rigide du tourisme classique.


Le Grand Bleu change de peau

Le camping le Grand Bleu de Chenoua Plage, à l’ouest de Tipasa, qui existe depuis 1996, va bientôt changer de visage. «Je suis très proche de mes clients. à travers leurs remarques, j’ai eu l’idée de proposer un projet d’investissement. Il y aura une transformation sur la même assiette foncière. Au lieu d’un camping, il y aura un village touristique», nous explique Mohamed Barki, directeur général du Grand Bleu.

Le futur village sera composé d’un hôtel de 280 lits, de 120 apparts-hôtel (entre F3 et F1), de 6 résidences touristiques, d’un théâtre de plein air, de restaurants, de cafétérias, d’une terrasse jardin pour le thé, de terrains combinés de sports, un quai sur pilotis (pour les bateaux de plaisance et les jet-skis) et 4 piscines. «Après une expérience importante sur le terrain, nous nous sommes rendus compte qu’il fallait créer une piscine spéciale pour femmes en plus des piscines mixtes et celle destinée aux enfants. Il y a des clients qui veulent l’intimité. Le tourisme, c’est quoi ? C’est mettre à l’aise les gens. Il faut diversifier le produit comme cela existe au Maroc et en Tunisie, d’où notre choix de construire plusieurs piscines par respect aux clients. C’est un projet destiné aux familles. Nous n’allons pas servir de boissons alcoolisées», explique le promoteur du projet.
Le futur hôtel devrait être classé 4 étoiles en raison de l’absence des boissons alcoolisées. «Peu importe pour nous les étoiles, l’essentiel est que le client soit satisfait. Les prix seront adaptés au produit. Cela dit, nous ne serons pas extrémistes dans nos tarifs. C’est la particularité du Grand Bleu», dit-il.Le village touristique sera également doté de plusieurs salles de conférences pour les séminaires et les programmes de formation. Des salles modulables pour une utilisation optimale. Selon Mohamed Barki, le futur village sera ouvert à longueur d’année. Pas uniquement en saison estivale.
Ambition affichée
«Nous serons ouverts pour les organisateurs de formations, pour les sportifs et pour la remise en forme. Nous aurons un centre de remise en forme par l’eau de mer. Ce n’est pas de la thalassothérapie, car cela nécessite beaucoup de moyens. Créer un centre de thalasso sera compliqué et, en plus, ne sera pas compétitif par rapport à celui de Sidi Fredj. Ce centre appartient à l’Etat et les prix sont fixes», souligne-t-il précisant que les clients peuvent se déplacer pour y passer un week-end. Le projet Grand Bleu est étudié, selon lui, par rapport à la demande locale. «Les clients étrangers sont bien entendu les bienvenus. Mais, pour être raisonnable, c’est d’abord destiné aux touristes nationaux. Il y a deux millions d’Algériens qui partent passer des vacances à l’étranger chaque année. Pourquoi ne pas convaincre une partie d’entre eux de venir ici en lui proposant un bon produit ?» estime-t-il.

Cette stratégie peut, d’après lui, persuader des étrangers à venir passer des vacances en Algérie. «L’étranger viendra lorsqu’il verra que l’Algérien est satisfait par les services proposés localement. Il ne viendra pas tant qu’il verra que l’Algérien passe hors frontières pour les vacances. C’est une question de logique (…) Actuellement, les Turcs étudient la demande du client algérien pour mieux l’attirer chez eux alors que la Turquie ne manque pas de touristes», insiste-t-il. A ses yeux, la promotion dans les salons internationaux de tourisme ne suffit pas. La priorité doit d’abord être donnée aux produits proposés.
«L’Etat a donné tous les encouragements mais il est important de trouver une solution au problème lié au coût élevé de la valeur vénale par mètre carré. Cela paraît comme un blocage à l’encouragement du tourisme en Algérie et à ceux qui veulent lancer des investissements. Il y a des abattements qui ont été introduits dans la loi de finances complémentaire 2011», relève-t-il. Ces abattements sont fixés à trois ans pour la phase réalisation et trois pour la phase exploitation.«C’est insuffisant. L’assiette qui a été attribuée au Grand Bleu est d’une valeur de 100 milliards de centimes. Je dois payer chaque année 4,1 milliards de centimes. Je paye toute la somme en 25 ans. En tant que locataire, cela me coûte plus qu’en tant que propriétaire. La concession est de 99 ans. En plus, chaque onze ans, les prix sont révisés. Normalement, cette révision doit être soit à la baisse, soit à la hausse. En Algérie, la révision des prix est toujours à la hausse», analyse Mohamed Barki.
Surmonter les blocages
Selon lui, l’investissement touristique ne peut pas être assimilé à la promotion immobilière. La valeur vénale est estimée à 30 000 DA pour le mètre carré. «La somme locative du terrain est un véritable fardeau surtout que pour rentabiliser un projet touristique, il faut au minimum quinze à vingt ans. A mon avis, cette valeur ne doit pas dépasser les 10 000 DA pour être supportable», relève-t-il. Mohamed Barki confie qu’il se lance dans l’aventure malgré les difficultés. «Il faut aussi être professionnel et ne pas penser uniquement qu’à l’argent», note-t-il. Le projet sera financé par un crédit bancaire. Il faut donc rentabiliser le projet pour pouvoir rembourser le crédit. «Je veux prouver à travers ce projet que les Algériens professionnels peuvent faire beaucoup de choses puis que le financement, le bureau d’études et l’investisseur sont des Algériens», lance le promoteur.

Mohamed Barki a déjà reçu l’acte de concession et le permis de construire. «Le wali de Tipasa est convaincu par ce projet, l’administration a suivi. Nous sommes en contact avec la banque. Reste le choix de l’entreprise. Si tout va bien, le chantier sera lancé dès le début 2012. Le délai d’exécution va de trois à quatre ans. Cette durée est expliquée par le fait de l’existence d’un camping. Nous ne voulons pas perturber le fonctionnement de ce camping. La réalisation du projet sera graduelle, une opération tiroir. L’activité du village va de 0 et tend vers 100 alors que celle du camping va passer doucement de 100 à 0», précise-t-il. Les clients habituels du camping Grand Bleu ont émis des craintes mais ont été assurés par Mohamed Barki de la poursuite des activités même la saison prochaine qui sera également courte en raison du mois du Ramadhan. «Libre à ceux qui veulent passer le Ramadhan de la faire ici», a-t-il dit lors d’une rencontre avec les estivants fin juillet 2011.(Elwatan)

Bien sûr,ce projet ne fait pas que des heureux,il y a aussi de mécontents comme ce sombre crétin qui a laisse ce commentaire:"Si j'ai bien compris, ce projet de village touristique est conçu pour acceuillir non pas tous les Algériens mais seulement les Algériens islamo-conservateurs.Je parie aussi que les toilettes, si on n'oublie pas de les construire bien sûr, seront de type turc, sales et sans papier hygiénique, puisqu'elles seront conçues par un architecte islamiste. J'irai même jusqu'à dire que ce projet sera révisé à la dernière minute pour permettre l'implantation d'une mosquée doteé d'un minaret gratte-ciel au centre du village pour faire plaisir toujours et encore à ces mêmes islamistes".

lundi 8 août 2011

Le RCD un parti raciste?Abadan!

Le RCD s'en prend à Hannachi

Le renvoi par le président de la JSK Moh Cherif Hannachi de quatre joueurs clés de l’équipe kabyle, Douicher, Berfane, Oussalah et Berchiche, n'a pas laissé indifférent le RCD. « Cette manière de faire confirme le rôle dévolu à l'actuel président de la JSK et qui consiste à polluer l'un des symboles rassembleurs de la région sinon comment expliquer que ces quatre joueurs soient renvoyés juste après avoir été sacrés champions du monde militaires pour certains d'entre eux ? » a déclaré ce dimanche 7 août le parti de Saïd Sadi dans un communiqué du RCD. Le renvoi du gardien Mourad Berefane et du défenseur Koceila Berchiche, qui viennent de remporter avec l’équipe nationale militaire la coupe du monde au Brésil, après une victoire historique contre l’Égypte (1‑0).
Le RCD se demande si le seul tort de ces joueurs n'est pas d'être parmi les derniers joueurs originaires de Kabylie.S'agissant de l'inconfortable position occupée par la JSK lors du championnat dernier, le RCD l'impute au fait que « ce club mythique qui a longtemps était le vivier du football algérien est réduit aujourd'hui à ne fonctionner qu'avec des recrutements opérés à coup de milliards et plus paradoxalement encore, au moment où les ces joueurs renvoyés par le club sont sollicités de partout pour leur talent, le président de la JSK recrute sans compter des joueurs inconnus sur la scène footballistique ».
Pour le RCD il est évident qu'il s'agit là d'un complot orchestré par les tenants de l'antikabylisme qui ne date pas d'aujourd'hui et qui a toujours suivi la logique de « pour atteindre la Kabylie, il faut détruire ses repères ». C'est à ce titre que le RCD appelle la population à la vigilance pour déjouer ce complot dont est victime son club phare. C'est la première fois qu'un parti politique dénonce la politique de recrutement du président Hannachi. Chaque année, le boss de la JSK fait venir de nouveaux joueurs et libère les éléments qui ont émergé, déstabilisant l’équipe qui n’arrive plus à gagner, ni à tenir sa place de ténor du championnat national.

Sur la scène africaine, la JSK est devenue une équipe quelconque et n’a pas gagné la coupe des champions depuis 1990. Lors de la saison 2010‑2011, l’équipe kabyle a assuré son maintien lors de l’ultime journée grâce à un nul douteux contre le MCA sur son terrain à Tizi Ouzou. La saison passée, la JSK a subi la plus lourde défaite de son histoire en première division face au CRB par le score fleuve de 7‑0.(tsa-algérie.com)