mardi 31 mai 2011

Lettre à Hakim Laalam

Indécence

Sincèrement sieur Belhadjoudja(vous ne croyez tout de même pas que je vais vous donner du "monsieur"!),vous avez dépassé dans votre chronique publiée aujourd'hui (31 mai 2011)toutes les bornes de l'indécence.Vous écrivez "Cet imam(El Hachemi Sahnouni) qui a participé à plonger le pays dans l’horreur appelle publiquement Ouyahia à démissionner et à laisser sa place à quelqu’un de plus compétent".Au cas ou vous auriez été atteint d'une soudaine crise de mémoire,El Hachemi Sahnouni est intervenu le 5 juin 1991 à l'ENTV pour demander l'arrêt des violences,ce qui lui a valu une exclusion du FIS et l'accusation infamante d'être une taupe du DRS.Cet homme a préféré subir l'anathème et les quolibets des siens plutôt que d'avoir sur la conscience une seule goutte de sang innocent quel que soit son camp.Je dois avouer humblement qu'à l'époque ,étant à peine sorti de l'adolescence,j'ai fait partie de ceux qui ont réellement cru à de telles calomnies,mais vingt ans plus tard,force est de constater que la suite des événements lui ont donné raison.
On ne peut pas en dire autant de vous,vous qui figurez en tête de liste des agents de l'ex-colonel Zoubir (et peut-être aussi de son successeur Fawzi) établie il y a dix ans par anp.org,la source de référence pour ce genre de questions.Mais en fait peu importe que cette liste rendue publique par le MOAL soit vraie ou non,car si jamais pour votre malheur un tribunal similaire à celui qui a eu à juger les massacres du Rwanda était mis en place en Algérie,vous risqueriez bien d'être l'un des principaux hôtes de la section "jugement des journalistes incitant à la haine et à la guerre",car le rôle que de tristes individus comme et le torchon où vous sevissez ont joué pendant la décennie noire n'a rien à envier à Radio Mille Collines dans le massacre rwandais.

dimanche 29 mai 2011

Slim Othmani(PDG de NCA):" La tripartie a été consacrée à des discussions d'épiciers"

Les mesures adoptées, samedi 28 mai, à l'issue de la réunion tripartite (gouvernement, patronat et UGTA) consacrée à la relance de l'activité économique ne semblent pas satisfaire tous les chefs d'entreprises. « Ce sont des demi‑mesures. Ils (les participants ndlr) ont eu des discussions d'épiciers sur quelque chose qui est très importante : l'économie nationale », s'indigne Slim Othmani, PDG de NCA Rouiba et membre du Forum des chefs d'entreprises (FCE). M. Othmani était également candidat à la présidence du FCE en 2009. « On n'a pas mesuré la gravité de ce que c'est que l'économie d'un pays. Il faut prendre les choses au sérieux. Ce n'est pas une épicerie », insiste‑t‑il dans une déclaration ce dimanche à TSA.

Le remplacement du crédit documentaire par la remise documentaire ne solutionne en rien ou presque les difficultés que les patrons rencontrent depuis l'instauration de ce moyen de paiement en 2009 et dont notre interlocuteur fait partie, estime M. Othmani. « Le cycle financier de l'entreprise sera toujours pénalisé et on sera toujours dans une logique de non‑compétitivité de l'économie », affirme ce patron. Pour lui, le maintien du crédit documentaire comme unique moyen de paiement des importations ne répond nullement à des raisons économiques. « Il (le gouvernement ndlr) ne veut pas se désavouer. C'est tout ».

M. Othmani souligne qu'il était surprenant de se réjouir de telles mesures, comme l’ont fait les participants à la réunion. « On ne peut pas être satisfaits de ce genre de décisions », affirme‑t‑il. Notre interlocuteur émet même des doutes sur l’existence d'une volonté réelle de dialogue. « Le Premier ministre n'est pas dans une logique d'écoute », assure‑t‑il. Aussi le PDG de NCA Rouiba évoque‑t‑il sa déception quant aux divisions qui subsistent entre les différentes organisations patronales. « Je pensais qu'à l'issue de ce rendez‑vous, le patronat allait former un front commun... On n'a toujours pas un patronat unifié autour des questions fondamentales de l'économie algérienne », regrette‑t‑il.(tsa-algerie.com)

Quand les larbins du sérail appellent l'armée à se faire "garante" de la démocratie

Que Me Abdennour Ali Yahia appelle l'armée à renverser Bouteflika pour raisons de santé,on est naturellement incliné,au vu de ses quatre décennies d'opposition inflexible au pouvoir militaire,à être indulgent envers lui et à plaider la bonne foi pour ce respectable octogenaire,mais que des larbins des barons du pouvoir comme Miloud Brahimi ou Farouk Ksentini proposent d'introduire un article constitutionnel faisant de l'armée un "garant de la démocratie et de la République",on commence à se demander s'il n'y a pas anguille sous roche et si nos deux lascars n'ont pas été mandatés par "qui de droit" pour envoyer des ballons-sondes et prendre le pouls de l'opinion et de l'opposition sur la question.
Quoi qu'il en soit,l'Algérie n'est pas la Turquie et l'armée algérienne n'est pas l'armée turque,loin de là.Cette dernière n'est pas impliquée dans le massacre de son propre peuple comme c'est le cas de notre vaillante Armée Nationale Populaire durant la décennie noire,de même qu'elle n'est pas perçue par l'opinion publique comme corrompue et corruptrice.A ma connaissance,il n'y a pas un "pont des généraux" à la sortie du port d'Istanbul comme c'est le cas à Alger.Bref,les thuriféraires du kepi auront beau se démener pour faire introduire une disposition constitutionnelle autorisant l'armée à intervenir dans le jeu politique,il manquera toujours à cette dernière ce petit quelque chose mystérieux appelé "légitimité" sans lequel tout irruption des militaires dans les affaires civiles risque d'avoir des effets désastreux aussi bien pour le pays que pour l'institution militaire elle-même.L'histoire récente de l'Algérie est là pour le prouver.

"Nous nous sommes trompés"(2e époque)

Que penser d'un gouvernement qui vient tous les deux ans publiquement avouer qu'il a fait fausse route et qui s'obstine néanmoins à garder les mêmes hommes(à quelques exceptions près) aux postes-clé?.Après le retentissant "nous nous sommes trompés" de Bouteflika en juillet 2008,c'est le tour d'Ahmed Ouyahia le premier ministre qui vient reconnaitre devant la tripartite que "le climat des affaires a besoin d'amélioration".

L'aveu d'échec d'Ouyahia

L’Algérie était classée au 136e rang parmi 183 économies en 2010, selon un rapport élaboré par la Banque mondiale sur la demande de la Banque d’Algérie. Le gouvernement a toujours récusé la détérioration du climat des affaires par le passé.

Le climat des affaires n’est pas de nature à encourager l’investissement en Algérie, a reconnu, hier, Ahmed Ouyahia, Premier ministre : «Le gouvernement affirme officiellement que le climat des affaires a besoin d’une amélioration. Pour preuve, la Banque mondiale, dont le jugement fait autorité dans son domaine et sur la demande de la Banque d’Algérie, nous classe au 136e rang parmi 183 pays selon un classement concernant le climat des affaires.» Et des facilitations dont doivent bénéficier les investisseurs et les opérateurs économiques, a estimé M. Ouyahia à l’ouverture des travaux de la réunion de la tripartite organisée à la résidence d’Etat Djenane El Mithak à Alger, regroupant le gouvernement, l’UGTA et des organisations patronales. «Le gouvernement n’a aucun complexe à vous le dire, car c’est la réalité», a-t-il ajouté.

Etabli en 2010, le rapport évaluatif de la Banque mondiale auquel faisait référence Ahmed Ouyahia s’appuie sur des indices économiques. Il s’agit, entre autres, de conditions de création d’entreprises, d’octroi de permis de construire, d’embauche des travailleurs, du transfert de propriété, d’obtention de prêts, de la protection des investisseurs, du paiement des impôts, du commerce transfrontalier, d’exécution des contrats et de la fermeture d’entreprises. Sur chacun des indices, l’Algérie avait récolté de pauvres résultats.
A l’endroit de la brochette de chefs d’organisations patronales, Ahmed Ouyahia, profil bas, lance : «Vous faites face à des obstacles dans les domaines foncier et bancaire et même pour vous raccorder au réseau électrique... ce sont des vérités.» Réputé pour son air triomphaliste, M. Ouyahia nuance ses propos : «J’ai décidé d’évoquer publiquement cette question pour vous assurer que le gouvernement ne s’est pas enfermé dans une position de vainqueur. Il y a des réalisations dans le secteur économique qui doivent être signalées comme il y a des insuffisances qu’il faudra pallier et nous le reconnaissons pour les améliorer.»
Rarement à l’écoute du monde patronal, lorsqu’il s’agit d’engager l’avenir économique du pays, le Premier ministre a affirmé la «disponibilité» du gouvernement «de faire mieux».Depuis plusieurs années, investisseurs nationaux et étrangers n’ont pas manqué de rappeler, à chaque occasion, la médiocrité du climat des affaires en Algérie. Souvent interpellés au sujet de ces récriminations, le Premier ministre himself et les membres de son staff, rompus à l’art de la dénégation à tout-va, ne cessaient d’affirmer que le climat des affaires en Algérie se portait presque bien. Même les différents rapports d’organismes mondiaux qui pointaient annuellement du doigt un climat des affaires négatif en Algérie étaient souvent récusés par le gouvernement.(El watan)

mardi 24 mai 2011

Incapables de saisir une opportunité,même quand elle leur tend les bras

Le tourisme algérien mal placé pour remplacer la Tunisie et l'Egypte

Les touristes européens boudent l'Egypte et la Tunisie, pris dans les révoltes du monde arabe, mais le secteur touristique en Algérie, handicapé par le manque d'infrastructures et la menace d'Al-Qaïda, ne devrait pas en tirer profit, estiment des professionnels. "Le pays n'est pas prêt à accueillir un nombre important de touristes en raison du manque d'infrastructures hôtelières", a déclaré à l'AFP le responsable de Dam Tour, un tour-opérateur du pays, Mohamed Mellah. Il existe actuellement en Algérie dix hôtels "cinq étoiles" et 1170 autres établissements parmi lesquels 1100 hôtels non-classés appartenant à des privés.

"La plupart veulent tirer profit des troubles en Tunisie et de la situation au Maroc pour attirer les touristes étrangers. Mais on ne peut pas construire du jour au lendemain des hôtels avec une baguette magique", ajoute M. Mellah. Selon lui, le tourisme est plombé par le manque d'infrastructures sur le littoral et la situation sécuritaire dans le Sahara où Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) multiplie les rapts d'Occidentaux.

Une touriste italienne Maria Sandra Mariani, 53 ans, enlevée en février dans le Sahara algérien par des hommes d'Aqmi, est toujours entre les mains de ses ravisseurs. Aqmi, qui a ses racines en Algérie, dispose de plusieurs bases dans le nord du Mali, d'où le mouvement opère dans plusieurs pays du Sahel (Niger et Mauritanie en particulier). Outre l'Italienne, le groupe détient depuis la mi-septembre 2010, quatre Français enlevés dans le nord du Niger.
Le ministre du Tourisme Smaïl Mimoune a assuré que le gouvernement "n'a à aucun moment envisagé de tirer profit de la situation générée par les troubles en Tunisie et en Egypte". En Tunisie, le tourisme assure près de 7% du PIB et emploie jusqu'à 400.000 personnes, sur une population totale de 10 millions d'habitants. Pour cet été, l'Office national du tourisme tunisien fait état d'un recul des réservations de 55%. En Egypte, le manque à gagner est de 2,27 milliards de dollars depuis le début de l'année. Le nombre de touristes a connu un baisse de 60% en mars par rapport au même mois de 2010. "Nous ne comptons pas sur les défaillances des Marocains ou des Tunisiens. Nous avons une politique tracée à l'horizon 2030", a pour sa part affirmé le directeur de l'Office national du Tourisme, Mohamed Amine Hadj Saïd.

L'Algérie a lancé en 2008 un plan de développement du tourisme, s'appuyant sur le développement du tourisme balnéaire et saharien. Le gouvernement souhaite que le tourisme puisse à terme faire contrepoids aux hydrocarbures, source quasi-unique de revenus en devises à l'heure actuelle. "Depuis 1997, les ministres se sont succédés à la tête du secteur du tourisme. Chacun y est allé de son plan de développement mais rien n'a changé. La stratégie officielle reste floue à nos yeux", affirme M. Mellah. Pour lui, la probabilité de voir des touristes européens changer leurs réservations en Tunisie ou en Egypte pour des séjours en Algérie reste mince. Mais les Algériens établis à l'étranger, principalement en France, qui séjournaient traditionnellement pendant l'été en Tunisie, ont décidé de revenir dans leur pays, selon le directeur de l'hôtel de Zeralda, une station balnéaire à l'ouest d'Alger. "Nous avons enregistré une hausse de 14% des réservations par rapport à l'été 2010", a-t-il précisé.(TSA)

lundi 23 mai 2011

Lettre à Mustapha Hammouche

Commençons,cher monsieur,par corriger une grossière confusion que vous avez commis dans votre chronique d'aujourd'hui(23 mai 2011) intitulée "l'antikabylisme comme programme politique".Le Tahar Benaicha interviewé récemment par El Khabar n'a rien à voir ni de près ni de loin avec Ahmed Benaicha l'emir de l'AIS.T.Benaicha est un professeur d'université à la retraite,bien connu des milieux intellectuels arabophones.Idéologiquement,il est de tendance "islamo-gauchiste",une orientation idéologique assez répandue parmi les intellectuels arabophones de sa génération.Je sais que la "muraille" qui sépare intellectuels francophones et arabophones en Algérie est presque aussi infranchissable que le mur de Berlin,mais ce n'est pas une excuse suffisante pour un journaliste qui tient une chronique quotidienne dans un journal à grand tirage.
Mais passons au coeur du sujet:vous êtes scandalisé qu'un "Chef terroriste" (en fait un prof d'université arabisant,mais peut-être s'agit d'un acte manqué,la langue arabe étant un "vecteur" du terrorisme pour certains),donne le nom de son fils au tueur de Kahina.Vous auriez pu ajouter,si vous aviez lu son entretien,qu'il a aussi donné le nom d'Itimad à sa fille en hommage à l'épouse du monarque et grand ami des arts et des lettres andalou Al Moutamid Ibn Abbad(1040-1095) traitreusement destitué et exilé jusqu'à sa mort au Maroc par les berbères Almoravides.Mais je parie que vous n'êtes pas du tout inquiété par les dégats que pourrait provoquer chez beaucoup d'algériens le fait que certain donnent fièrement le nom de Koceila à leurs enfants en hommage au tueur de Okba,ou bien le chanteur Matoub qui a déclaré peu avant sa mort que "Okba devait être considéré comme un ennemi de l'Algérie" au même titre que Bugeaud,Lamoricière ou Massu.Il faut dire que chez vous,l'indignation ne fonctionne que dans un sens.
Vous passez ensuite à votre dada favori:le dénigrement de l'arabisme qui serait la cause de tous les malheurs de l'Algérie.Mais cette fois,vous passez à un stade supérieur,l'anathème et l'excommunication."L'arabisme est un antinationalisme".Préparez les bûchers.Vous poussez même,le bouchon jusqu'à décréter que la kabylie "serait le terreau de la conscience identitaire".Le autres régions du pays(99% du territoire et 90% de la population) seraient au mieux les victimes consentantes d'un lavage de cerveau identitaire,au pire des traitres à la Nation et à son Histoire.
Quant au prétendu fait que l'arabisme procéderait par exclusion,c'est soit de l'ignorance,soit de la mauvaise foi de votre part.Cela fait au moins un quart de siècle que les tenants de l'arabisme ont renoncé à "arabiser" de force les berbères qui ne veulent pas l'être.Depui,au moins la fin des années 80,leur discours se résume à "Nous sommes arabes,et ceux qui ne veulent pas l'être sont libres de leurs choix".Par contre,et cela je le sais par expérience,le discours berbériste qui a toujours été "l'Algérie est berbère.La langue arabe est et doit être considérée comme une langue étrangère" n'a pas changé d'un iota.Dès sa première irruption,en 1949,le berbérisme s'est lui-même défini plus comme un anti-arabisme que comme une demande de reconnaissance légitime d'une revendication culturelle,comme c'est le cas pour l'identité kurde,basque ou bretonne.Lors de la fameuse crise berbériste de 1949,le courant berbériste à invité la direction du PPA à "abandonner la fiction d'une Algérie arabe"(ce qui,soit dit en passant,écorche sérieusement votre thèse d'une revendication arabiste imposée par le pouvoir en 62 sous l'influence de Nasser qui était encore un simple jeune officier inconnu en 49 ou du Baath qui venait à peine d'être fondé en Syrie).Cette identité "négative" (qui se définit beaucoup plus par ce qu'elle n'est pas que par ce qu'elle) et donc vide continue jusqu'à présent à carcériser ce courant.On continue toujours à entendre dans les marches des slogans du genre "corrigez l'histoire,nous ne somme pas arabes".Ce vice originel du berbérisme est le principal handicap qui entrave la marche du berbérisme,et l'idéologie arabiste n'y est absolument pour rien.D'ailleurs,la revendication autonomiste du MAK,que vous présentez comme une réaction naturelle à l'anti-kabylisme officiel est en fait le résultat d'un constat limpide fait au début des années 2000 par une frange de la mouvance berbériste:à savoir que la revendication identitaire berbère en tant qu'alternative radicale de remplacement à l'identité arabe n'a rencontré aucun écho en dehors de la kabylie.Ils en ont tiré les conséquences qui s'imposaient en fondant un mouvement autonomiste qui est en train de se transformer petit à petit en mouvement séparatiste.C'est aussi simple que cela.

Only in Algeria(III):l'organisation de la participation algérienne au salon de l'agriculture marocain confiée à une société de vente de ...chiens

A priori, nos ministères sont devenus de véritables SARL familiales où proches et amis en profitent impunément.
Après Djamel OULD ABBES qui n’a pas hésité de s’entourer de sa fille en tant que conseillère au ministère de la solidarité puis à celui de la santé, c’est au tour du ministre de l’agriculture Rachid BENAISSA de se conformer à la règle.
En effet, lors de son déplacement au Maroc pour participer au 6 ème salon international de l’Agriculture tenu à Meknès du 27 avril au 2 mai 2001, monsieur le ministre était accompagné de sa fille Amel Directrice d’Etudes à la CNMA (Caisse National de Mutualité Agricole).
Eh oui, pendant que les employés de la CNMA banque (dissoute) risquent de se retrouver au chômage, madame passe une semaine sous le beau soleil du Maroc au frais du contribuable.
En plus, la mission d’organiser la participation officielle de l’Algérie à ce salon a été confiée à une société privé spécialisée dans la vente de chiens EURL CHEVC EXPOVET appartenant à Amine B. un ami de la famille et ce au détriment des institutions publiques Safex, Chambre de l’Agriculture….Etc
Collectif CNMA(Le Quotidienalgerie.org)

dimanche 22 mai 2011

Only in Algeria(II):comment se prennent les décisions stratégiques en Algérie

Ci-dessus un extrait d'un témoignage de Belaid Abdesselam au sujet d'une polémique qui l'a opposé en 2007 au général d'opérette Khaled Nezzar sur les raisons qui auraient amené l'Algérie à demander le réechelonnement de sa dette extérieure en 1993.Dans sa mise au point à Belaid Abdesselam,Khaled Nezzar a fait par inadvertance une révélation qui n'a fait que l'enfoncer:le gouverneur de la banque d'Algérie de l'époque A. Keramane avait tenté de dissuader le HCE d'aller au réechelonnement,mais il lui aurait été répondu,avec une légereté déconcertante "que le séminaire prévu, à cet effet, avait toute compétence pour se prononcer ".Voila le gouverneur de la Banque d'Algérie,en principe la personne la mieux informée de la véritable situation financière du pays qui vient plaider pour le non-réechelonnement auprès d'une bande d'ignares,et ces derniers au lieu de l'écouter attentivement l'envoient promener sous prétexte qu'un seminaire allait se prononcer!
Cette polémique montre bien que la décision de réchelonner a été prise par un bande de généraux incultes à leur tête Khaled Nezzar et Mohamed Touati de connivence avec leurs amis affairistes à leur tête Issad Rebrab,et le chef du RCD Said Sadi qui était depuis 1989 un chaud partisan du réechelonnement.



Le Général NEZZAR rapporte que Monsieur Abdelwahab KERAMANE avait demandé audience au Président Ali KAFI, « pour nous dissuader d’aller au rééchelonnement de la dette » note le Général NEZZAR qui ajoute : « nous lui répondions que le séminaire prévu, à cet effet, avait toute compétence pour se prononcer ». Par de tels propos, Khaled NEZZAR ne peut mieux avouer que tout le scénario que l’on avait essayé de me faire endosser et dont on avait continué à dérouler les épisodes après mon limogeage, procédait d’une décision préétablie d’aller au rééchelonnement pour des motivations inavouables, que l’on avait couvertes par l’alibi du séminaire d’experts. Si réellement, il y avait péril en la demeure comme le soutient Khaled NEZZAR au sujet de nos moyens de paiement extérieurs, quelle meilleure occasion que celle de la visite du Gouverneur de la Banque d’Algérie pour s’informer de l’état de nos réserves, de la proportion revenant dans ces réserves à des «épargnants » privés, ainsi que de la situation des dettes arrivées à échéance et non honorées. Les termes mêmes employés par le Général NEZZAR pour évoquer la visite du Gouverneur de la Banque d’Algérie et l’accueil qui lui avait été réservé prouvent que les responsables, que Abdelwahab KERAMANE, dans sa bonne foi, croyait de son devoir d’éclairer sur la situation réelle de nos moyens de paiement extérieurs, ne voulaient entendre que ce qui allait dans le sens de leurs désirs cachés, c’est-à-dire leur volonté d’aller au rééchelonnement pour des motivations qui n’avaient aucun rapport avec notre capacité de faire face à nos engagements financiers avec l’extérieur. Prétendre être « inquiets de la situation que traversait notre économie » comme l’écrit Khaled NEZZAR et pratiquement rabrouer et congédier le Gouverneur de la Banque d’Algérie venu les éclairer sur cette situation, c’est reconnaître, on ne peut mieux ouvertement, que l’on est mus par des motivations autres que la recherche des moyens … rembourser notre dette. La manière même qu’emploie le Général NEZZAR pour relater comment le Gouverneur de la Banque d’Algérie avait été accueilli par lui et par le Président du HCE constitue un aveu explicite et suffisant que le recours au FMI avait été décidé ailleurs que là où il tente de le situer.

Only in Algeria

Il n'y a qu'en Algérie où le gendre et la filled'un membre d'un organe de lutte contre la corruption sont inculpés pour ...corruption sans que cela provoque le moindre remous!

La deuxième personne que le juge a entendue, récemment, est Mme Hamdane (fille de Ghrieb, membre de l’Organe de lutte contre la corruption), épouse de l’ancien directeur de la planification au ministère des Transports (actuellement en détention), avant de l’inculper pour «complicité de blanchiment d’argent».
Il s’agit, en fait, d’un autre volet de l’affaire de l’autoroute et qui concerne les marchés du secteur des transports, et dans lequel l’ex-directeur de la planification, Hamdane, est impliqué après qu’un intermédiaire, Addou Sid Ahmed, l’ait cité. Selon ce dernier, Hamdane monnayait les informations sur des projets de marchés dans le secteur des Transports avec Addou Sid Ahmed, lequel les «revendait» à son tour aux sociétés étrangères intéressées, en contrepartie de commissions. Des virements opérés vers son compte à l’étranger et vers celui de son épouse sont les arguments qui ont poussé le juge à inculper, d’abord, le directeur et, récemment, sa femme, alors qu’une commission rogatoire a été ouverte pour vérifier les transferts opérés également sur le compte de la sœur de Mme Hamdane à l’étranger, notamment en Espagne.(El Watan)

Quand le héros du Soir d'Algérie allait négocier à Paris à l'insu du gouvernement algérien

Belaid Abdesselam a accusé le Général Mohamed Touati d’avoir conspiré contre son Gouvernement et avoir causé sa chute. Dans le même contexte, il n’éloigne pas un lien éventuel entre les vacances passées par le Général à Paris en juillet 1993 et les critiques du ministre français des affaires étrangères alors, Alain Jupé, un mois après, concernant la politique économique de l’Algérie.
Dans ce sens, Abdesselam a révélé que « le Général Touati s’est rendu en 1993 au Trésor Français pour obtenir des renseignements sur l’économie nationale». Il a qualifié cette démarche d’ « étrange », insistant sur le fait que « parmi ceux qui avaient été ses interlocuteurs, du côté français au cours de cette démarche, personne ne doutait que le Général Touati agissait, en l’occurrence, non à titre personnel, mais au nom de l’institution militaire dont il se prétendait être le porte-parole et le « mokh » (cerveau). En se comportant de la sorte, il ne pouvait mieux mettre en évidence les pratiques politiques peu reluisantes que l’opinion aussi bien interne qu’externe portait malheureusement à la charge de “notre ANP”, pratiques qui consistaient à pousser sur l’avant scène des hommes présentés comme les dirigeants responsables du pays et à mener, parallèlement, dans les coulisses et à l’insu de ces mêmes dirigeants autant que de l’opinion nationale, des actions tendant à les faire apparaître comme des pantins dépourvus de toute crédibilité aux yeux de leurs partenaires étrangers ».
Il a longuement parlé des pressions exercées sur lui pour accélérer la signature de l’accord de rééchelonnement avec le Fond Monétaire Internationale, FMI, en présentant un plus grand nombre de concessions qui « hypothèquent » l’avenir et le présent du peuple algérien ».(Blog Algérie ¨Politique 19 juillet 2007

Le soir d'Algérie adore le général Touati

La cause de cette étrange vénération?C'est lui le "cerveau" du coup d'état ayant entraîné l'arrêt du processus électoral en 1992 et provoqué la sanglante guerre civile qui a suivi cette décision funeste.Peu importe après ça si c'est lui qui a livré le pays mains et pieds liés comme un mouton de l'Aid aux fourches caudines du FMI(comme l'a révélé le premier ministre de l'époque Belaid Abdesselam).Peu importe aussi s'il est considéré par la vox populi(qui est souvent mieux informée que la presse "indépendante")comme le "parrain" de quelques uns des plus riches multi-milliardaires algériens(Haddad,Rebrab...).Non,ce qui importe pour le Soir d'Algérie,c'est que c'est lui qui a débarrassé leur "caste" du spectre du FIS.

Il va sans dire aussi que la désignation du général Mohamed Touati, notamment pour épauler Bensalah, participe de cette même préoccupation. Car l’actuel conseiller militaire de Bouteflika est plus que cela. De par sa position éminente au sein du pouvoir depuis les années 1980, le plus «politique» des généraux algériens a toujours joué un rôle de premier plan et dans les moments les plus cruciaux dans l’histoire récente du pays. En 1990 déjà, il faisait partie des trois généraux ayant rédigé un rapport confidentiel prévoyant, avec une remarquable précision, les résultats des législatives prévues pour juin, puis tenues le 26 décembre 1991. Un rapport qui préconisait, par ailleurs, des solutions pour éviter que l’Algérie ne bascule dans le néant de la république théocratique mais que Chadli, Hamrouche et Mehri mettent sous le coude. Touati, c’est également l’arrêt salutaire du processus électoral suicidaire de décembre 1991, la gestion du départ de Chadli, de la venue du regretté Mohamed Boudiaf, la lutte antiterroriste et tous les événements politiques majeurs du pays durant les années 1990 où il représentait à chaque fois l’institution militaire. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il convient de percevoir sa présence au sein de la commission Bensalah. Avec lui, les interlocuteurs du pouvoir qui se relayeront durant plus d’un mois à El Mouradia ont, là, une sorte de garantie d’avoir affaire aux deux grands pôles de la décision politique en Algérie : la présidence et l’armée.(Le Soir d'Algérie)

mercredi 11 mai 2011

Le général Touati assisterait Ben Salah dans sa mission de "réforme"

En tout cas,c'est la conclusion à laquelle est arrivé le journal El Watan après avoir révélé que le général à la retraite aurait été aperçu au siège du conseil de la Nation.Si cette information se confirme,c'est une blague encore plus marrante que celle annonçant la désignation de Bensalah pour cette mission.
Le général Touati surnommé par ses pair "El Mokh"(ce qui n'est pas une référence,l'intelligence n'ayant jamais été l'un des traits distinctifs des haut gradés algériens)était le théoricien de l'ultra-éradication .L'une de ses propositions "révolutionnaires" à la fin des années 90 pour résoudre définitivement la crise politique était de suspendre la Constitution,dissoudre tous les partis politiques pour ensuite imposer une nouvelle loi fondamental ne faisant référence à aucune religion ou langue officielle.Heureusement que ces pairs du haut-commandement,qui ont jugé ses propositions irréalisables,ont préféré ne pas les appliquer.
De toute évidence,de telles nomination prouvent que le régime algérien,tous clans confondu,fonctionne en circuit fermé et que son degré d'autisme est absolument inoui.

mardi 10 mai 2011

Gouvernance économique à l'Algérienne

Mocrceau choisi:ce succulent paragraphe extrait d'un article de tsa-algérie.com intitulé "Les principaux projets d'investissements français en panne":

Résultat, la future usine Renault pourrait être une simple usine de montage, avec un taux d’intégration très faible, voire inexistant. Selon notre source, le groupe Renault étudie actuellement un renforcement des capacités de production de son usine en Roumanie afin d’alimenter la future usine algérienne. « On se dirige vers la solution suivante : les véhicules seront fabriqués en Roumanie avant d’être démontés et envoyés en Algérie. Sur place, ils seront montés dans l’usine qui sera construite », précise notre source.

Le gouvernement roumain devrait envoyer des remerciements très chaleureux à son homologue algérien du moment que les efforts de ce dernier pour attirer les "investissements" étrangers se traduisent dans les faits par un renforcement de l'investissement en Roumanie!

lundi 9 mai 2011

La polémique continue

La polémique provoquée par l'appel lancé par Me Ali-Yahia pour une intervention de l'armée continue.Mais ce qui est très curieux dans ce débat,c'est l'incroyable inversion des rôles qu'il a induit.On a d'un coté l'un des adversaires les plus acharnés du pouvoir militaire, ali Yahia,soutenu par un universitaire,le sociologue Lahouari Addi lui aussi hostile au Putsch de 1992 qui appelle l'armée à destituer bouteflika,et de l'autre des supporters très zélés de ce même coup d'Etat qui dénoncent l'initiative du président d'honneur de la LADDH.Le dernier en date est Ahmed Ancer journaliste à El watan dans un article paru aujourd'hui.Cet article est d'autant plus intéressant qu'il s'apparente à un mea culpa implicite qui vient s'ajouter à celui de l'ex-premier ministre Sid Ahmed Ghozali qui a reconnu s'être trompé en s'embarquant dans l'aventure de l'interruption du processus électoral.La quintessence de la thèse de A. Ancer est la suivante:Quand l'armée s'empare du pouvoir c'est pour y rester.On n'a jamais vu une armée renverser un gouvernement pour ensuite restituer pacifiquement le pouvoir aux civils tout de suite après ou rarement.En tout cas pas en Algérie.Et sur ce point,je suis entièrement d'accord avec lui.
Les accusations récentes de complot lancées par l'ex-ministre de l'intérieur tunisien Farhat Rajhi contre l'armée tunisienne pour s'emparer du pouvoir en cas de victoire des islamistes avec le soutien de l'Algérie,montrent si elles se confirment que le commandement militaire algérien est loin d'avoir tiré toutes les conclusions qui s'imposent de la tragédie vécue par l'Algérie dans les années 90.Ne lui fournissons pas une nouvelle couverture pour continuer sa fuite en avant.


Le serpent sera-t-il assez stupide pour se mordre la queue?


Le putsch demeurera immanquablement un coup d’Etat, même si on veut le présenter comme l’antichambre de la plus libératrice des démocraties.

Qu’un ancien soutien d’un coup d’Etat appelle de ses vœux les militaires à perpétrer un autre putsch n’est finalement pas étonnant. Mais qui aurait songé que la culture du pronunciamiento finirait par trouver partisan jusque dans les rangs des universitaires ? C’est pourtant l’étrangeté qui nous est arrivée ce premier jeudi du mois de mai : la supplique à l’armée pour débarrasser le pays d’un Président impotent est dorénavant relayée par la thèse universitaire. Ainsi parée d’arguments qui peuvent sembler, à première vue, plus acceptables que la vulgate politique dans laquelle il a été formulé il y a plus d’une dizaine de jours, le recours au coup d’Etat cherche à gagner en honorabilité pour tenter, pour la «dernière fois» rassure-t-on, de vendre l’idée à quelques baïonnettes en mal d’aventure.

En somme, on demande au serpent de se mordre la queue. Mais n’est-ce pas que, comme le dit si bien un proverbe indien, «même habillé de pourpre, un singe restera toujours un singe» ? Il en est ainsi du putsch qui demeurera immanquablement un coup d’Etat, même si on veut le présenter comme l’antichambre de la plus libératrice des démocraties. Le renversement du pouvoir par des gens d’armes conduit, dans presque tous les cas, aux mêmes conséquences : le hold-up politique qui, lui-même, l’autoritarisme s’étant installé, sera suivi d’une mise sous coupe réglée du pays et de ses ressources.
Ce n’est point un hasard si l’économie algérienne ne repose plus désormais que sur le container qui a déjà transformé le pays en un immense et sordide marché informel. Et qui est le maître incontesté du container ? Outre ces effets dévastateurs à moyen et court termes, il y a lieu de rappeler qu’un putsch se déroule dans presque tous les cas en provoquant des effets dramatiques, voire souvent sanglants. Lors de la guerre des wilayas et du coup de force contre le GPRA, au moment où l’Algérie accédait à l’indépendance, les armes ont parlé. Afin d’éviter un nouveau bain de sang, de limiter le nombre de victimes et pour que revienne le calme, il a fallu que le peuple investisse la rue et dise : «Sept ans ça suffit !»


Le fameux «redressement révolutionnaire» de juin 1965 s’est soldé par de très nombreuses disparitions, des arrestations, des internements arbitraires et la pratique systématique de la torture. Tahar Zbiri a fait sortir la troupe en 1967, soit deux ans à peine après le putsch de 1965 et les enfants d’une même nation se sont alors rués les uns sur les autres à coups de canons et de bombardements aériens. Qu’y a-t-il de plus terrible, de plus destructeur et de plus meurtrier qu’une guerre civile ? Si les affrontements interlibanais sont loin, pour les partisans de la force, l’exemple libyen est sous nos yeux pour nous rappeler les vingt années vécues dans la douleur par des millions d’Algériens.

Emprise de l'Armée
Est-il encore besoin de rappeler qu’outre les souffrances infligées à la population, la guerre civile est également fatale pour la superstructure économique ? Les chiffres faisant état du bilan des dégâts sont astronomiques pour l’Algérie et l’on peut observer en direct, actuellement, comment sont en train de disparaître les villes libyennes.
En 1978, l’armée impose le colonel Chadli Bendjedid qui, après avoir affirmé la prise de sa botte sur le pays, le ruine en moins de temps qu’on a eu pour le réaliser. C’est la fameuse décennie noire. Chadli n’est pas l’auteur d’un putsch mais son intronisation relevait toujours de l’emprise de la force armée sur le peuple algérien. Lorsque son pouvoir vacilla, en 1988, il n’hésita pas à faire sortir l’armée des casernes. La troupe juchée sur des chars occupa la rue et n’hésita pas à utiliser des balles réelles. Malgré les effets désastreux d’une politique infantile, les militaires, toujours usant de la dissuasion que leur donne la possession d’armes, cautionnent le colonel-président en encourageant sa candidature pour un nouveau mandat présidentiel.

Guerre des clans
Il en profite pour pousser à l’irruption de l’islamisme politique qui finit par surprendre toute la nomenklatura et c’est de nouveau le pronunciamiento contre Chadli lui-même et les salafistes qui, de leur côté, promettaient de régler leur compte à tous les acteurs politiques et sociaux.
Le coup d’Etat plonge le pays dans le désespoir. Les prisons et les camps d’internement ouvrent grand leurs portes. Encore une fois, c’est l’ère du sang et de la mort. Cela dure depuis près de 19 ans. La parenthèse Boudiaf refermée grâce à l’assassin Boumaârafi (encore un officier), le pouvoir reste entre les mains des militaires qui n’ont même pas besoin d’un paravent : le général Khaled Nezzar qui troqua sa vareuse contre costume et cravate n’en demeura pas moins le seul membre influent du Haut comité d’Etat.
C’est à un autre général, Liamine Zeroual, qu’échut, deux années plus tard, le pouvoir. Ce dernier démissionnera en 1998, non pas parce qu’il développait une grande volonté de sortir son pays du cercle infernal dans lequel l’avait placé l’élite militaire, mais juste parce que s’était déclarée dans l’ombre une nouvelle guerre des clans qui, déjà, anticipaient les lendemains de la défaite des islamistes. C’est ainsi qu’arriva Bouteflika sous bonne escorte de soudards. Que l’on ne s’y trompe pas : Bouteflika et les galonnés qui le soutiennent, ceux-là même qui ont cautionné la révision de la Constitution afin qu’il puisse rester jusqu’à la fin de ses jours, n’ont aucune intention de céder la place. Ces gens-là ont banni le mot alternance de leur vocabulaire.


De César au petit Ben Ali en passant par Napoléon ou encore les généraux-dictateurs sud-américains, les putschistes ne dérogent pas à la règle : une fois aux commandes, ils y restent. Ne veut-on pas tirer les enseignements de toute cette tristesse faite de cinquante années de gestion du pays par un système dont la colonne vertébrale a toujours été militaire pour oser encore faire appel à quelques desperados pour faire la révolution à la place du peuple ?
Que l’on ne s’y trompe pas, en Tunisie et en Egypte l’armée n’a pas pris fait et cause pour le changement. Les manifestations de rue par l’immensité des foules qu’elles drainaient n’avaient d’égales que la volonté populaire de se défaire des deux dictateurs. Une telle situation a donné à réfléchir aux états-majors qui, finalement n’ont pas, comme au Yémen et en Syrie, osé obéir aux ordres de Ben Ali et Moubarak. Mais il est clair qu’en Egypte, l’armée a été pendant assez longtemps dans l’expectative.
Si la mobilisation n’avait pas eu l’ampleur qu’elle revêtit assez rapidement, les généraux se seraient rangés du côté du vieux dictateur. En Tunisie, tout un chacun sait que les forces armées sont dérisoires devant les effectifs de la police et ici, l’état-major de cette dernière a été renversé dans le sillage du clan Ben Ali.
Voilà les exemples que se doivent de méditer les Algériens s’ils veulent obtenir des changements, se défaire non pas seulement d’un Président perclus par la maladie et incapable de gouverner mais de tout un système qui s’impose depuis cinquante ans par la force des armes.
Ahmed Ancer

dimanche 8 mai 2011

Les autorités ne cessent de manifester leur volonté de "Réforme"

Plusieures interpellations lors d'une manifestation pour le changement

Plusieurs manifestants ont été arrêtés par la police avant d’être relâchés, ce dimanche 8 mai, à Alger lors du rassemblement auquel a appelé le tout nouveau Mouvement des jeunes du 8 mai 1945. « Seize personnes ont interpellées par la police. Les interpellations ont commencé bien avant le début du rassemblement », affirme Amine Menadi, fondateur d'Algérie pacifique et l'un des initiateurs de ce nouveau mouvement, joint au téléphone. M. Menadi a lui-même été arrêté puis relâché deux heures plus tard, en début d’après-midi.

Vers 11 heures, plusieurs manifestants se sont rassemblés près de la Grande Poste à Alger à l’appel du Mouvement des jeunes du 8 mai 1945. Une action de protestation pour demander un changement politique en Algérie. À peine quelques minutes après le début de la manifestation, les forces de l'ordre leur ont demandé de se disperser. Les plus récalcitrants ont été arrêtés par la police. En début, ils ont tous été relâchés, selon Amine Menadi. (tsa-algérie)

Bouteflika et les luxueuses résidences du club des pins

Apparemment,c'est l'une des "priorités" de notre bien-aimé président:s'assurer que les luxueuses nouvelles villas du Club des pins soient occupés par "qui de droit".Le quotidien des algériens,de plus en plus pénible,pourra attendre.

Periscoop:Bouteflika à Club des Pins

Périscoop : Bouteflika à Club-des-Pins

Bouteflika a surpris pas mal de monde la semaine dernière en se rendant à l’improviste à la nouvelle résidence d’Etat de Club-des-Pins, indiquent des sources bien informées.
Après avoir visité quelques résidences, le chef de l’Etat a indiqué que ceux qui en bénéficieront doivent être «rigoureusement sélectionnés». Ce qui, ajoutent nos sources, confirme que les membres du gouvernement résidant actuellement à l'ancienne résidence d’Etat, le Sahel, ne seront pas «automatiquement» hébergés dans les nouvelles installations. (Le soir d'Algérie)



Voici un article datant du 10 juillet 2010 évoquant cette fameuse résidence érigée sur l'une des terres agricoles les plus fertiles(et les plus convoitées)d'Algérie(le fameux domaine Bouchaoui):

Villa avec piscine au Club des Pins II pour Ahmed Ben Bella

L’ancien président algérien (1962-1965), Ahmed Ben Bella, 94 ans, est la première personnalité à bénéficier d’une villa avec piscine dans la nouvelle résidence d’Etat du Club des Pins, station balnéaire située à 25 kms à l’ouest d’Alger. L’ex-président, renversé par un coup d’Etat le 19 juin 1965, peut profiter des privilèges de cette résidence ultra moderne, ultra sécurisé qui compte 53 villas de haut standing.

Erigée sur des domaines agricoles et construite par une entreprise chinoise, mitoyenne de l’autre résidence du Club des Pins, réservée aux privilégiés du régime algérien, cette nouvelle résidence protégée par de hauts murs est d’un luxe inouï. Les meubles et la décoration, par exemple, ont été assurés par une société italienne, Castelli S.p.a (maison fondée en 1877). A l’heure actuelle, Ben Bella est le seule locataire de résidence, les autres villas n’ayant pas encore été attribuées. Ce n’est pas le premier privilège auquel a droit l’ex-président de la République qui a longtemps vécu en Suisse avant de revenir au pays à la faveur de l’ouverture politique de 1989. L’année dernière, Ahmed Ben Bella et son épouse, Zohra Sellami, décédée en mars 2010, avait été pris en charge pendant plusieurs mois dans un hôtel de luxe, situé non loin de la place de la Concorde, à Paris.(dna-algerie.com)

samedi 7 mai 2011

El Watan "regrette" le saccage de bordels à Tichy

La presque totalité des établissements hôteliers exerçant dans la ville côtière de Tichy, une vingtaine de kilomètres à l’est de Béjaïa, soit une demi-douzaine, ont été attaqués dans la nuit de jeudi à vendredi derniers par des manifestants qui ont saccagé tout ce qu’ils trouvaient sur leur passage.


Tout a commencé lorsqu’un communiqué affiché aux quatre coins de la ville a appelé à observer, au nom d’un «comité des citoyens de Tichy», un sit-in à 20h devant la sûreté de daïra. Munis de banderoles dont l’une annonce l’engagement des manifestants «Pour la dignité de notre ville», la foule a assailli l’entrée de la sûreté de daïra pour exiger que la police intervienne afin de freiner le phénomène de la prostitution.


N’ayant pas obtenu ce qu’ils étaient venus chercher, soit l’intervention immédiate des autorités, la foule de manifestants s’est ébranlée dans un mouvement de colère exacerbée. Direction : les discothèques des hôtels. Première cible : le Club Alloui. «Ils étaient une soixantaine à s’introduire, vers 22h, dans le premier parking après avoir saccagé le poste de gardiennage. Ils se sont attaqués aux vitrines, aux accès de la discothèque et à la voiture d’un client», nous raconte le gérant de cet hôtel qui, malgré ces dégâts, l’a échappé belle : son autre parking abritant durant la nuit une centaine de véhicules a été épargné. «Des familles, des couples parmi nos clients étaient choqués de voir de pareilles scènes», ajoute notre interlocuteur.


Même panique au Saphir Bleu, qui a eu la visite quelques minutes plus tard de la même foule qui s’est défoulée sur son parking. Une dizaine de voitures ont subi des dégâts dont celles des clients, selon un préposé à la réception.
Syphax, Grande Terrasse, Saphir Bleu, Villa d’Este, Le Golf, un par un, les établissements hôteliers de la ville ont reçu la visite désastreuse de manifestants en colère décidés à faire le tour des discothèques de cette ville balnéaire. Ce déferlement de colère, certains de ces hôtels, comme Le Golf, l’ont subi à deux reprises pendant la même nuit.
De fait, «les dégâts qu’il a subis sont plus importants», nous confie le gérant d’un hôtel attaqué, tandis que d’autres parmi ses confrères, que nous avons contactés, n’ont pas souhaité s’exprimer.

«Nous avons appelé la police pour qu’elle intervienne, mais elle ne l’a pas fait», nous dit, déçu, un employé d’un de ces hôtels.
Pour se protéger de la furie des manifestants, le gérant d’un établissement a dû user de son arme pour des tirs de sommation.
Il faut noter que ces regrettables incidents interviennent à moins d’un mois de l’ouverture officielle de la saison estivale, qui s’annonce déjà «perturbée».

Kamel Medjdoub


Heureusement que ces incidents aient eu lieu à Tichy en Kabylie.Sinon,on aurait eu droit à tout un speech sur la montée de l'intégrisme et de l'intolérance.

Tunisie : Un « coup d’Etat militaire » contre les islamistes avec le concours du pouvoir algérien?

L'ex-ministre de l'Intérieur du gouvernement tunisien de transition, Farhat Rajhi a suscité jeudi un vif émoi en dénonçant la préparation d'un « coup d'Etat militaire » dans le pays en cas de victoire des islamistes aux élections du 24 juillet. Le gouvernement transitoire tunisien a aussitôt condamné ces déclarations, soulignant qu'elles « portaient atteinte à l'ordre public ». L'ex-ministre a évoqué un possible main d'Alger dans la préparation de ce pronunciamento.

« Si le mouvement islamiste Ennahda gagne les prochaines élections, le régime sera militaire (...) », a affirmé M. Rajhi dans une vidéo postée sur Facebook dans la nuit de mercredi à jeudi, dont il a confirmé la teneur jeudi sur la radio tunisienne Express FM.

« Depuis l'indépendance (de la Tunisie), la vie politique est dominée par les gens du Sahel tunisien » comme les anciens présidents tunisiens Habib Bourguiba et Ben Ali et « après le changement de situation - ces gens ne sont pas prêts à céder le pouvoir. Si les résultats des prochaines élections vont contre leurs intérêts il y aura un coup d'Etat militaire », a-t-il ajouté.

« Le dernier voyage du Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi à Alger (le 15 mars) a consisté à se coordonner sur ce point », a-t-il encore accusé.

M. Béji était revenu d'Alger avec une aide de 100 millions de dollars consentie par le gouvernement algérien.

« La nomination, le 18 avril, du général Rachid Ammar au poste de chef d’état-major inter-armes n'est qu'une préparation à ce coup d'Etat », a encore affirmé M. Rajhi.

Le général Ammar jouit d'une très grande popularité depuis son refus en janvier de faire tirer sur les manifestants pendant le soulèvement contre le régime de Ben Ali.

M. Rajhi a maintenu jeudi ses propos, déclarant avoir « parlé spontanément et clairement » sur la radio privée tunisienne Express FM, affirmant ne « rien regretter ».

Il s'agit de « déclarations dangereuses venant d'un haut responsable qui a été ministre de l'Intérieur », a déclaré à l'AFP le porte-parole du Premier ministère Moez Sinaoui.

« Nous sommes étonnés de cette déclaration qui met en doute l'honnêteté de l'armée tunisienne et cela prouve qu'il n'était pas en mesure de diriger un ministère aussi important que le ministère de l'Intérieur », a-t-il estimé.

« Nous n'avons pas encore de position officielle sur la déclaration de M. Rajhi, mais je peux vous dire que nous faisons confiance à tous les éléments de l'Etat et à la population pour qu'ils respectent la volonté du peuple » , a déclaré à Reuters Nourdine Bhiri, membre du bureau exécutif d'Ennahda.

Un autre responsable d'Ennahda, Ajmi Ourimi, a déclaré à la radio tunisienne: « Le général Rachid Ammar (chef d'état-major) a promis au peuple tunisien qu'il protégerait la révolution et nous avons confiance que tout se déroulera dans un environnement paisible ».

Vendredi 06 mai, le gouvernement algérien n'a pas encore réagit à ces accusations. Le pouvoir algérien avait interrompu le processus électoral en janvier 1992 après la victoire des islamistes aux élections législatives de décembre 1991.

M. Rajhi avait été nommé ministre de l'Intérieur le 27 janvier, deux semaines après la chute du président Ben Ali avant d'être limogé le 28 mars sur proposition du Premier ministre Béji Caïd Essebsi.
Dès sa prise de fonctions, M. Rajhi avait limogé des dizaines de directeurs au sein du ministère, symbole du régime oppressif de Ben Ali, et pris le 6 février la décision historique de suspendre le parti du président déchu, le RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique).(dna-algerie.com)

mardi 3 mai 2011

Le journal Echorouk

Des groupes Facebook ont été ouverts récemment pour boycotter les journaux arabophone Echorouk et Ennahar.Je ne cherche pas à défendre ces deux journaux que je n'apprécie guère,mais il serait intéressant(et très instructif) de retourner un peu en arrière et d'examiner les conditions qui ont favorisé la percée spectaculaire de ces deux journaux.
A la faveur du "printemps démocratique" algérien(1988-1991)des centaines de journaux et de périodiques en tous genres dans les deux langues(arabe et français)ont fait leur apparition dès la promulgation de la loi sur l'information en 1990.Mais cette extraordinaire profusion de titres s'avèrera être de courte durée,surtout pour la presse arabophone.
A peine,les institutions du Putsch de janvier 1992 le Haut comité d'Etat notamment)installées,les restrictions contre la liberté de la presse ont commencé.Les premiers à en être victimes étaient bien sûr les journaux du FIS ou réputés proches de ce parti(El Mounqid,El Forqane et El Balagh,deux journaux arabophones sur trois ce qui était déjà pas mal).Mais ce n'était qu'un début.Face à la décision d'interrompre le processus électoral,la presse algérienne s'est scindée en deux:une partie de la presse (en majorité francophone)a choisi de soutenir sans réserve le choix du coup d'Etat et de l'annulation des élections et une autre partie(majoritairement arabophone) s'est montrée très critique à l'égard de cette option,ce qui n'était bien sûr pas du goût du pouvoir en place qui a décidé d'actionner la machine répressive.C'est ainsi qu'en vertu de l'Etat d'urgence,un decret autorisant le gouvernement à suspendre toute publication qui représenterait un "danger pour l'odre public" sans passer par la justice a été publié.Bien sûr,la majorité des journaux privé ont goûté aux affres de la suspension administrative après la publication de ce decret quelle que soit leur orientation idéologique ou leur langue(d'ailleurs certains titres francophones comme El Watan,Le Matin etc arboreront comme une preuve d'indépendance le nombre de fois qu'ils ont été interdits de parution),mais à y regarder de plus près,il devient clair que contrairement aux apparences,tous les journaux privés n'ont pas été traités de la même façon et qu'il y avait ce qu'on pourrait appeler un "premier collège" et un "deuxième collège".Explication:un beau matin,le gouvernement décide de suspendre d'un coup une dizaine de journaux de différents bords politiques,mais une ou deux semaines plus tard,il décide de lever la suspension pour une partie seulement des journaux visés par cette mesure.La raison d'un tel deux poids,deux mesures est simple:la suspension prononcée était une mesure "groupée" pour des raisons différentes.Les journaux dont la suspension a été levée été l'ont été pour avoir publié des informations sensibles(surtout sécuritaires),alors que ceux dont l'interdiction de parution maintenue l'ont été en raison de leur ligne éditoriale.Et comme par hasard,la majorité des journaux de la première catégorie était francophones, éradicateurs et favorables à la junte militaire,alors presque tous les journaux de la seconde catégorie était arabophones et favorables à la réconciliation.Le résultat a été que des dizaines dejournaux arabophones nés entre 1989 et 1991,le seul journal qui a survécu à cette véritable hécatombe,c'est le journal El Khabar.Pourquoi El Khabar spécialement?L'explication est donnée par Abrous Outoudert ex-collaborateur de Abou Bakr Belkaid ministre de la Communication à l'époque des faits(1991) et actuel directeur du journal Liberté dans un article paru aujourd'hui:" El Khabar a failli disparaître si ce n’était l’intervention du ministre de l’Information de l’époque (1991) en l’occurrence Abou Bakr Belkaïd qui l’a aidé à surmonter ses difficultés financières. Il ne souhaitait pas que le seul journal en langue arabe qui défendait les valeurs républicaines disparaisse. J’en étais le témoin puisqu’à l’époque, je travaillais à ses côtés".Abou Bakr Belkaid n'était pas le seul au sein du Pouvoir à favoriser ouvertement une certaine presse au détriment d'une autre.L'ancien chef du gouvernement Belaid Abdesselam a révélé en 1999,qu'après avoir ordonné en 1993,la suspension de plusieures titres (Le Matin,Liberté etc..),le général Mohamed Touati qui servait d'interface entre la junte militaire et le gouvernement est intervenu pour le convaincre de lever la suspension de ces journaux.D'ailleurs lorsque Belaid Abdesselam démissionnera(ou sera démis)de son poste quelque jours plus tard,la première décision que prendra son successeur Reda Malek sera d'annuler la décision de son prédécesseur.
La conséquence naturelle de cette situation était qu'à partir de 1992 les projets de création de journaux arabophones s'orienteront progressivement vers la presse magazine destinée à un public d'adolescentes avec les ingrédients habituels(les derniers potins sur les stars de la chanson et du cinema et le sexe,mais peu ou pas de politique)).Et justement,l'un des tous premiers journaux qui expoloiteront avec succès ce filon est...l'hebdomadaire Echorouk El Arabi,l'ancêtre du quotidien Echorouk actuel.

La blague de l'année:Bensalah désigné pour piloter les "réformes" de Boutef!

C'est à se demander si Fakhamatouhou a encore une prise sur les événements.


Curieusement, c’est Abdelkader Bensalah, le second personnage de l’Etat en sa qualité de président du Sénat, qui a été désigné par le chef de l’Etat pour conduire «les consultations avec les partis et les personnalités politiques» en vue de mener les réformes annoncées.


Issu des rangs du RND, le parti que dirige l’actuel Premier ministre Ahmed Ouyahia, le président de la Chambre haute du Parlement est connu pour être proche du chef de l’Etat.
Selon le communiqué du Conseil des ministres tenu hier, Bouteflika désignera également dans un second temps «une commission compétente» qui aura la charge de recevoir les propositions et suggestions des partis et personnalités pour préparer le projet de révision de la Constitution.
Une fois son travail achevé, cette commission présentera au chef de l’Etat le projet de réforme de la Constitution, dont la mouture finale sera soumise à l’Assemblée populaire nationale (APN) qui sera issue de la prochaine législature.
Et si le projet de révision «se révèle profond», le peuple devra, après le Parlement, se prononcer sur la Loi fondamentale par la voie d’un «référendum transparent», a précisé le chef de l’Etat.
Le Président a annoncé aussi en Conseil des ministres «la tenue imminente de rencontres en vue de recueillir les propositions des partis et des personnalités sur l’ensemble des réformes annoncées».

Par ailleurs, le gouvernement est chargé de «préparer, à la lumière des vues et propositions des partis et des personnalités nationales», les projets de lois découlant du programme de réformes politiques.
Il s’agit, a rappelé le président Bouteflika, des trois lois organiques relatives au régime électoral, aux partis politiques et à la place des femmes dans les assemblées élues.
Il s’agira ensuite des projets de lois relatifs aux incompatibilités avec le mandat parlementaire et au mouvement associatif ainsi que du projet de révision du code de la wilaya.(El Watan)