mercredi 27 octobre 2010

L’Algérie classée à la 105e place par transparency international

Dans le dernier rapport 2010 rendu public
hier par Transparency International, l’Algérie occupe
la 105e place sur une liste de 180 pays, avec une très mauvaise note de 2,9 sur 10, loin derrière l’Egypte,
la Tunisie, le Maroc, le Malawi, le Ghana,
l’Arabie Saoudite et le Qatar.

L’ONG de lutte contre la corruption Transparency International vient de rendre public son Indice de perception de la corruption (IPC) pour l’année 2010, qui touche les administrations publiques et la classe politique dans 178 pays. Cet indice est basé sur différents sondages et enquêtes réalisés par des organismes indépendants.
Il ressort que près des trois quarts des 178 pays composant l’indice ont un score inférieur à 5 sur une échelle allant de 10 (haut niveau d’intégrité) à 0 (haut niveau de corruption).
L’Algérie est classée à la 105e place sur 180 et obtient une très mauvaise note, 2,9 sur 10. Depuis 2003, année où elle a été intégrée dans le classement par TI, elle n’a fait aucun effort pour améliorer son score.
En effet, en 2009, elle a obtenu une note de 2,8 sur 10 en se classant à la 111e place, alors qu’en 2008, elle a eu 3,2 sur 10 et obtenu la 92e place sur 180 pays.
En 2007, Tansparency lui a donné 3 sur 10 et l’a classée 99e. En 2006, sa note était de 3,1 sur 10 et sa position à la 84e place sur 163 pays. En 2005, elle avait obtenu 2,8 et la 97e place sur 159 pays, alors qu’en 2004, elle avait eu 2,7 et était 97e sur 146 pays.
En 2003, Transparency lui avait donné une note de 2,6 et elle est classée à la 88e place sur 133 pays.


Dans la région du Maghreb, la Tunisie reste le pays le mieux classé avec une note de 4,3 sur 10 et occupant la 59e place.
Elle est suivie du Maroc, qui a amélioré son score avec 3,1 et la 85e place, alors que la Mauritanie et la Lybie occupent respectivement les 143e et 146e places.
Par rapport aux autres pays arabes, l’Algérie est classée en 11e position derrière l’Egypte qui occupe la 85e place (au niveau mondial), le Qatar classé en tête de la région et 19e au niveau mondial avec un score de 7,7 sur 10.
Par rapport aux pays africains, l’Algérie est classée 17e, au même niveau que le Sénégal, le Bénin, le Gabon et l’Ethiopie.
Selon TI, l’Algérie ne commerce pas avec les 10 pays les moins corrompus dans le monde comme le Danemark, la Nouvelle Zélande, Singapour, la Finlande, la Suède, le Canada, les Pays-Bas, l’Australie, la Suisse et la Norvège. Mais ses principaux fournisseurs occupent de mauvaises positions.
Il s’agit de l’Allemagne 15e place, du Japon 17e, des USA 22e, France 25e, Espagne 30e, Corée du Sud 39e, Turquie 56e, Italie 67e et la Chine 78e.

jeudi 21 octobre 2010

L’Algérie classée 133e en matière de liberté de la presse

Le classement 2010 de la liberté de la presse conçu par l’organisation Reporters sans frontières (RSF) place l’Algérie au 133e rang mondial.


Loin derrière de nombreux pays africains comme la Namibie classée 22e), le Ghana (27e), le Mali (28e), la République centrafricaine placée 69e sur 178 pays. En tout, 24 pays africains sont classés beaucoup mieux que l’Algérie, notamment le Tchad et le Niger classés respectivement aux 112e et 106e places.Le parallèle avec les autres pays arabes n’est pas non plus avantageux pour l’Algérie. Même, elle arrive avant ses proches voisins que sont le Maroc (135e), la Tunisie (164e) et la Libye (160e), il se trouve pourtant que des pays arabes qui n’étaient pas connus pour leur respect de la liberté de la presse, à l’exception du Liban, arrivent à décrocher des places moins médiocres que celle de l’Algérie.

Ainsi, le Liban est classé 78e, alors les Emirats arabes unis arrivent à la 87e place, dépassant d’un point le Koweït qui perd pour sa part 27 places. La Mauritanie, premier pays dans le Maghreb en matière de liberté de la presse, est classée 95e alors que le Qatar est à la 121e place avant Oman (124e) et l’Egypte, classée au 127e rang mondial. L’Irak, qui a progressé de 15 places, est classé 130e.
Le rapport de RSF note toutefois que l’Algérie a progressé de 8 places comparativement aux années précédentes. Une situation expliquée par le fait que «le nombre de procès intentés contre les journalistes a sensiblement diminué». Et de préciser qu’«entre 2008 et 2009, le pays avait chuté de 20 places en raison de la multiplication des actions judiciaires».

Les pays scandinaves continuent de maintenir leur place de leader mondial en matière de liberté de la presse, comme le souligne le dernier rapport de RSF. La Finlande suivie de l’Islande, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Suède, appelés «moteurs de la liberté de la presse», sont en tête du classement, alors que l’Iran, le Turkménistan, la Corée du Nord et l’Erythrée sont dans le carré des pays les plus répressifs. «Plus que jamais, nous observons que développement économique, réformes des institutions et respect des droits fondamentaux ne vont pas forcément ensemble.

La défense de la liberté de la presse est et restera, toujours, un combat, combat de la vigilance dans les démocraties de la vieille Europe, combat contre l’oppression et pour la justice dans les régimes totalitaires qui parsèment encore le globe. Il convient de saluer, d’un côté, les moteurs de la liberté de la presse, Finlande, Islande, Norvège, Pays-Bas, Suède, Suisse en tête, et, de l’autre, de rendre hommage à la détermination des militants des droits de l’homme, journalistes, blogueurs qui, de par le monde, défendent avec vaillance le droit de dénoncer, et dont le sort occupe toujours nos pensées», souligne Jean-François Julliard, président de RSF, à l’occasion de la sortie du rapport 2010.

Ce même rapport qui fait état d’une régression européenne en matière de liberté de la presse. «Il est inquiétant de constater que plusieurs Etats membres de l’Union européenne continuent de perdre des places dans le classement. Comment l’UE pourra-t-elle alors se montrer convaincante lorsqu’elle demandera aux régimes autoritaires de procéder à des améliorations ?», note le même responsable de RSF, en citant des cas comme la France et l’Italie où incidents et faits marquants ont jalonné l’année en cours.


(El Watan)

jeudi 7 octobre 2010

Sawiris tourne en bourrique le gouvernement algérien!

Surenchère russe sur Djezzy

L’affaire Djezzy semble devoir traîner en longueur encore si l’on juge par l’offre du repreneur russe d’Orascom Telecom Holding (OTH) qui vient de faire la proposition de céder sa filiale algérienne OTA à pas moins de 7,8 milliards de dollars.

Il va sans dire que l’Algérie découvre à ses dépens, à la faveur de cette transaction, encore une après celle de Lafarge, que les méandres de la mondialisation peuvent revêtir des formes insoupconnées.

Le groupe russe Vimpelcom vient de faire connaître son offre au gouvernement algérien : la filiale Djezzy sera cédée au prix de 7,8 milliards de dollars.Le patron du géant russo-norvégien, Alexander Izosimov, a ainsi offert hier, à l’occasion de la visite présidentielle russe, de céder Orascom Telecom Algérie à «un prix équitable» d’environ 8 milliards de dollars.

«Nous sommes tout à fait ouverts à une vente si l’acquisition se fait à un prix normal, si cela se fait pour un prix équitable», a-t-il déclaré à l’AFP en marge des entretiens d’hommes d’affaires russes et algériens dans le cadre d’un forum d’affaires russo-algérien.

Et si les Russes se déclarent ouverts à toutes les propositions, Izosimov avoue toutefois qu’«il est difficile de faire des prévisions». «Pour nous, il est important que les relations entre la compagnie et le gouvernement algérien se normalisent», a ainsi ajouté le magnat des télécoms.

D’autant plus que l’une des clauses du contrat liant Vimpelcom et Orascom stipule que les dettes sont entièrement échues au repreneur russe. OTA s’est, en effet, vu notifier un redressement fiscal d’un montant de 230 millions de dollars, alors que la société venait tout juste de s’honorer de son premier dû au fisc algérien de près de 600 millions de dollars d’arriérés.

L’Etat algérien qui, il y a quelques semaines, n’estimait la valeur des actifs égyptiens qu’à moins de 4 milliards de dollars, devra donc, s’il aspire toujours à faire valoir son droit de préemption, en débourser près de 8 milliards. Ce à quoi aucune voix d’officiels algériens n’a, pour l’heure, répondu.

Contrairement à Naguib Sawiris, CEO d’OTH, qui, dans un communiqué publié hier au Caire et repris par Reuters, estime que «maintenant que l’accord a été signé, Vimpelcom a crucialement voix au chapitre dans toutes les négociations qui ont trait à la situation en Algérie».

D’autant plus que ce dossier Djezzy et son devenir sont perçus, vraisemblablement à juste titre, comme un écueil potentiel à la mise en pratique des engagements pris par les deux opérateurs de téléphonie. La nationalisation d’OTA était par ailleurs toujours d’actualité, mardi, à en croire les déclarations de Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement.

«Ce sont deux opérations distinctes. La première concerne une transaction entre deux holdings internationaux et la seconde concerne une procédure de cession de droits d’une société de droit algérien officiellement engagée entre les deux parties suite à la décision de l’Etat algérien d’exercer son droit de préemption, prévu par la législation nationale sur les cessions d’actions de la société OTA envisagée par la société mère», avait-il affirmé.

L’Etat algérien se réappropriera-t-il Djezzy ? Le cas échéant, en a-t-il les moyens ? L’on pensait que la situation se serait décantée à l’aune de cette visite officielle. Pas si sûr, tant elle semble encore empreinte d’incertitudes et de non-dits. Sawiris aurait-il réussi un magistral «Lafarge bis» ?

El Watan.
Moralité:notre cher gouvernement découvre à ses dépens que museler l'opposition,infiltrer les organisations autonomes,réprimer l'action syndicale est une chose,et faire face aux requins de la haute finance internationale en est une autre!

samedi 18 septembre 2010

Compétitivité mondiale L’Algérie à la 86e place

l’Algérie s’est largement faite distancer par des pays beaucoup moins bien lotis qu’elle en matière de ressources humaines et matérielles.

Le Forum économique mondial présentera à sa prochaine réunion annuelle, qui s'ouvre aujourd'hui à Tianjin, en Chine, le dernier classement sur la compétitivité mondiale 2010-2011 établi sur la base d'une douzaine d’indicateurs incluant, entre autres, des données économiques et commerciales, l’innovation, les performances éducatives, le climat des affaires et l’opinion des chefs d’entreprises. L’enquête que l’on peut qualifier d’exhaustive a été effectuée auprès de 139 pays. L’Algérie qui s’est faite épingler sur pratiquement tous les critères de classement déterminants n’a pu se frayer que la peu glorieuse 86e place du classement, régressant ainsi de trois rangs par rapport aux résultats de l’année 2009-2010.
Confortant son comportement de pays rentier peu soucieux de réformer son économie et de moderniser sa société, l’Algérie s’est largement faite distancer par des pays beaucoup moins bien lotis qu’elle en matière de ressources humaines et matérielles. La Tunisie classée 32e et le Maroc 75e constituent de bons exemples de pays qui avancent à la faveur de courageuses réformes que l’Algérie, assise sur un confortable matelas de pétrodollars, n’a pas jugé utile de mettre en œuvre.
On retiendra de ce dernier palmarès de la compétitivité mondiale dressé par le Forum économique mondial, que c’est cette fois encore la Suisse qui arrive en tête suivie par la Suède et la ville-Etat de Singapour qui a enregistré, cette année, le plus fort taux de croissance au monde. Les USA, l’Allemagne, le Japon, la Finlande, les Pays-Bas, le Danemark et le Canada figurent parmi les dix pays les plus compétitifs de la planète. On constate que certains pays membres du G7, comme la Grande-Bretagne et la France ont été évincés de ce peloton pour n’occuper, respectivement, que les 12e et 15e places du classement général.

A noter le classement très honorable de certains pays d’Afrique et du Moyen-Orient qui à l’instar de l’Afrique du Sud (54e), l’Ile Maurice (55e), le Qatar (17e) et l’Arabie Saoudite (21e) ont beaucoup gagné en compétitivité. On notera également que les grands pays émergeants comme la Chine (27e) , l’Inde (51e), le Brésil (58e) et la Russie (63e) ont avancé chacun de quelques places dans le classement.On signalera, enfin, que les pays gravement affectés par la crise financière internationale, comme la Grèce (83e), l’Espagne (42e) et l’Irlande (29e) font figure de grands perdants de ce dernier palmarès du Forum économique mondial.

Nordine Grim(El Watan)

jeudi 2 septembre 2010

Foreign policy:l'Algérie 71e des "failed states"

Dans son classement annuel des "failed states",la revus américaine Foreign Policy à classé l'Algérie à la 71e place(sur 177 pays).
Le "haut" du tableau est occupé respectivement par la Somalie,le Tchad et le Soudan.

lundi 23 août 2010

Meilleurs pays du monde:l'Algérie à la 85e place

Le magazine américain Newsweek vient de publier son classement des meilleurs pays du monde,à savoir les contrées où il fait le mieux vivre.La centaine de pays ayant fait l'objet du sondage ont été jugés sur la base de cinq critères,en l'occurence l'éducation,la santé,la qualité de vie,le dynamisme économique et le climat politique.
Sans grande surprise,ce sont les pays du nord de l'Europe qui sont arrivés en tête du classement avec la Finlande,suivie de près de la Suisse et de la Suède.La France n'arrive qu'à la 16e place derrière les Etats-Unis.En queue de classement,on trouve le Burkina Faso et le Nigeria.L'Algérie est à la 85e place,loin derrière ses voisins tunisien(65e) et marocain(67e).Ce sont les critères du dynamisme économique et du climat politique par lesquels l'Algérie ne brille à l'évidence pas qui ont tiré notre pays vers le bas du classement.En effet,si par l'éducation,la santé et la qualité de vie,l'Algérie a tout de même pu obtenir respectivement les 68e,66e et 71e place,pour ce qui est du dynamisme économique et du climat politique,elle figue pratiquement queue de classement(94e et 96e).(El Watan)

mercredi 7 juillet 2010

Le taux record de réussite au bac 2010:61.23%.

Ce taux exceptionnel "est le pur produit de la réforme des cycles moyen et secondaire".Selon le ministre de l'éducation Aboubakr Benbouzid.

samedi 3 juillet 2010

Mea Culpa

"Je n'ai aucun regret.Les joueurs ont été formidables,leur pays peut être fier d'eux.C'est moi qui suis responsable de cette défaite,pas eux.Je n'en ai pas assez fait pour leur permettre de gagner.C'est difficile de donner une raison pour expliquer cette élimination.Notre équipe n'est pas capable de se créer beaucoup d'occasions et on n'a pas su exploiter nos quelques occasions.Qu'est-ce que j'aurais pu faire de plus?j'aurais dû davantage insister dans mon discours sur le fait qu'ils devaient gagner.Je ne suis pas satisfait car on n'a pas gagné.
Mais j'ai du mal à faire une analyse plus poussée ce soir.En ce qui concerne mon avenir,je n'ai pas grand-chose à dire,sinon que je ne pense pas qu'il me reste beaucoup de choses à faire à ce poste".
Pas de panique,ce n'est pas Rabah Saadane qui s'exprime ainsi,mais Takeshi Okada entraineur du Japon après l'élimination de son équipe aux tirs aux buts face au Paraguay.
Quant à moi,je ne sais pas pourquoi,mais j'ai une irrépressible envie de me loger une balle dans la tête à chaque fois que j'entends Bouteflika,Ouyahia ou même Nezzar faire un bilan de leur gestion.

jeudi 1 juillet 2010

Accès à internet:l'Algérie 129e

Compilant les données à partir de millions de visiteurs qui ont testé leur connexion sur le speedtest.net,la société américaine Ookla a conclu que les utilisateurs algériens d'internet sont moins bien servis que ceux de 128 autres pays du monde(ElWatan).