dimanche 22 mai 2011

Quand le héros du Soir d'Algérie allait négocier à Paris à l'insu du gouvernement algérien

Belaid Abdesselam a accusé le Général Mohamed Touati d’avoir conspiré contre son Gouvernement et avoir causé sa chute. Dans le même contexte, il n’éloigne pas un lien éventuel entre les vacances passées par le Général à Paris en juillet 1993 et les critiques du ministre français des affaires étrangères alors, Alain Jupé, un mois après, concernant la politique économique de l’Algérie.
Dans ce sens, Abdesselam a révélé que « le Général Touati s’est rendu en 1993 au Trésor Français pour obtenir des renseignements sur l’économie nationale». Il a qualifié cette démarche d’ « étrange », insistant sur le fait que « parmi ceux qui avaient été ses interlocuteurs, du côté français au cours de cette démarche, personne ne doutait que le Général Touati agissait, en l’occurrence, non à titre personnel, mais au nom de l’institution militaire dont il se prétendait être le porte-parole et le « mokh » (cerveau). En se comportant de la sorte, il ne pouvait mieux mettre en évidence les pratiques politiques peu reluisantes que l’opinion aussi bien interne qu’externe portait malheureusement à la charge de “notre ANP”, pratiques qui consistaient à pousser sur l’avant scène des hommes présentés comme les dirigeants responsables du pays et à mener, parallèlement, dans les coulisses et à l’insu de ces mêmes dirigeants autant que de l’opinion nationale, des actions tendant à les faire apparaître comme des pantins dépourvus de toute crédibilité aux yeux de leurs partenaires étrangers ».
Il a longuement parlé des pressions exercées sur lui pour accélérer la signature de l’accord de rééchelonnement avec le Fond Monétaire Internationale, FMI, en présentant un plus grand nombre de concessions qui « hypothèquent » l’avenir et le présent du peuple algérien ».(Blog Algérie ¨Politique 19 juillet 2007

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire