La cause de cette étrange vénération?C'est lui le "cerveau" du coup d'état ayant entraîné l'arrêt du processus électoral en 1992 et provoqué la sanglante guerre civile qui a suivi cette décision funeste.Peu importe après ça si c'est lui qui a livré le pays mains et pieds liés comme un mouton de l'Aid aux fourches caudines du FMI(comme l'a révélé le premier ministre de l'époque Belaid Abdesselam).Peu importe aussi s'il est considéré par la vox populi(qui est souvent mieux informée que la presse "indépendante")comme le "parrain" de quelques uns des plus riches multi-milliardaires algériens(Haddad,Rebrab...).Non,ce qui importe pour le Soir d'Algérie,c'est que c'est lui qui a débarrassé leur "caste" du spectre du FIS.
Il va sans dire aussi que la désignation du général Mohamed Touati, notamment pour épauler Bensalah, participe de cette même préoccupation. Car l’actuel conseiller militaire de Bouteflika est plus que cela. De par sa position éminente au sein du pouvoir depuis les années 1980, le plus «politique» des généraux algériens a toujours joué un rôle de premier plan et dans les moments les plus cruciaux dans l’histoire récente du pays. En 1990 déjà, il faisait partie des trois généraux ayant rédigé un rapport confidentiel prévoyant, avec une remarquable précision, les résultats des législatives prévues pour juin, puis tenues le 26 décembre 1991. Un rapport qui préconisait, par ailleurs, des solutions pour éviter que l’Algérie ne bascule dans le néant de la république théocratique mais que Chadli, Hamrouche et Mehri mettent sous le coude. Touati, c’est également l’arrêt salutaire du processus électoral suicidaire de décembre 1991, la gestion du départ de Chadli, de la venue du regretté Mohamed Boudiaf, la lutte antiterroriste et tous les événements politiques majeurs du pays durant les années 1990 où il représentait à chaque fois l’institution militaire. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il convient de percevoir sa présence au sein de la commission Bensalah. Avec lui, les interlocuteurs du pouvoir qui se relayeront durant plus d’un mois à El Mouradia ont, là, une sorte de garantie d’avoir affaire aux deux grands pôles de la décision politique en Algérie : la présidence et l’armée.(Le Soir d'Algérie)
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