lundi 25 avril 2011

Réponse à Mustapha Hammouche

La volonté de changement est une dénonciation de la "réconciliation nationale"?J'ai bien peu monsieur Hammouche que vous preniez vos petites obsessions personnelles et celles de la caste ultra-éradicatrice dont vous faites partie pour des préoccupations communes à toute la société algérienne.Même les "Patriotes" et les GLD auxquels vous faites allusion,dans leur grande majorité issus de l'Algérie profonde,n'ont jamais intégré la dénonciation de la réconciliation nationale dans leurs revendications ,des revendications qui se résument essentiellement à un statut similaire à celui de Moudjahid qui leur garantirait des privilèges sociaux et une part du "gâteau" de la rente pétrolière.
Quant aux couches sociales touchées dans leur chair(les victimes du terrorisme et les familles de disparus),elles s'opposent beaucoup plus aux modalités contenues dans la charte de réconciliation nationale qu'à son principe.
Vous n'hésitez pas dans votre chronique,pour étayer votre obsession à citer la résistance des proches de disparus,ce qui à mon avis ne manque pas de culot.Dois-je vous rappeler,que ni vous ni le journal dans lequel vous sevissez n'avez pris la défense des familles de disparus quand celles-ci se débattaient toutes seules avec quelques avocats courageux pour faire admettre aux services de sécurités qu'ils était effectivement responsables de l'enlèvement de leurs proches?Dois-je vous rappeler que vous-même trouviez il y a quelques années encore que "le dossier des disparus a été exploité jusqu'à la nausée"?Il faut dire que c'était l'époque de "l'union sacrée" entre l'armée et le DRS d'une part,et les "démocrates républicains" pour contrer le "qui tue qui"(que le drame des disparus illustre tragiquement),Sant'Egidio et les ONG des droits de l'homme.
Ce sont ces mêmes "démocrates républicains"(plus Maitre Ali-Yahia dont je me demande ce qu'il est allé faire dans cette galère), réunis sous la bannière du CNCD qui seraientt selon vous porteurs de changement par oppositions aux forces de Sant'Egidio qui seraient porteuses "d'alternatives au changement".Ce serait donc le MDS qui est pris d'une crise d'hystérie à chaque fois qu'il entend le mot "élections" ou bien encore le RCD qui adore comploter avec le généraux qui seraient favorables au changement et à la démocratie,tandis que Ait Ahmed ou Mehri que vous soupçonnez vous et le grand clown de la presse algérienne,M.Benchicou d'être de connivence avec Bouteflika!


ce post est en réponse à la chronique suivante de Mustapha Hammmouche parue aujourd'hui dans les colonnes du quotidien Liberté

Les prémices de l’après-”réconciliation nationale”

Au lendemain de la décision de levée de l’état d’urgence, Belkhadem a reçu, dans son bureau de secrétaire général du FLN, une délégation d’anciens cadres du FIS et du GSPC venus lui remettre une lettre de Hassan Hattab à l’intention du président de la République. Rien de plus normal que ce soit Belkhadem qui soit destinataire des craintes ou des protestations de l’ancien chef terroriste et que ce soit lui qui fasse passerelle entre la présidence et les retournés du maquis.
Mais il fallait enregistrer ce paradoxe : c’est dans les rangs du terrorisme que la fin de l’état d’urgence, réputé favoriser la lutte antiterroriste, a produit ses premiers mécontents. C’est dire que la lutte antiterroriste, depuis l’avènement du régime de “la réconciliation nationale”, n’est plus ce qu’elle était. Et les mesures de substitution à l’état d’urgence, qui redonnent à la justice des prérogatives d’instruction et de maîtrise de corps des terroristes arrêtés ou “repentis”, n’agréent point les concernés.
Bien sûr, la justice algérienne n’a pas encore l’indépendance nécessaire pour interpréter et appliquer le droit dans les domaines que le pouvoir politique veut se réserver. Cependant, même le transfert formel de ces prérogatives perturbe ce dialogue direct entre le pouvoir et l’islamisme. Le vote populaire et le formalisme législatif et judiciaire ne servent qu’à légitimer un rapport strictement politique.
Le thème du changement de système a levé le voile sur les paradoxes de la “réconciliation nationale”, les injustices collatérales, et montré les limites d’un arrangement politique de parties qui voulait prendre la forme d’un pacte social global. La résistance soutenue des familles de disparus a montré qu’on ne peut décréter, même par le subterfuge du référendum, l’oubli. Le retour de la revendication des familles de victimes confirme qu’on ne peut indéfiniment enterrer le droit à la justice. Les Patriotes et les groupes de légitime défense ont naturellement vu, dans le mouvement de révolte pour le changement, un espoir de leur propre réhabilitation. Il paraît bien clair que l’état de “réconciliation nationale” est un état de profonde injustice et que la paix ne peut se construire sur la base d’un dispositif que ne tient compte que des forces à forte capacité de nuisance.
La “réconciliation nationale”, dont l’effet sécuritaire est régulièrement démenti, et de manière souvent sanglante, ne vivra que le temps que la rente le permettra encore. Après, les terroristes “repentis” eux-mêmes se sentiront libres de tout engagement.
Ils ont juste pris le temps de s’intégrer dans la société affairiste qui tient lieu de force politique pour le régime. Et puis, depuis quand s’encombrent-ils d’engagements moraux?L’après-réconciliation, c’est aussi l’après-pétrole : tout l’équilibre du système procède de sa base rentière.
De ce point de vue, la demande de changement est aussi une dénonciation de la “réconciliation nationale”. Ni Hattab, ni Belkhadem, ni les autres versants politiques du régime, ni les tenants de Sant Égidio ne s’y sont trompés : ils affluent tous avec leurs propositions d’alternatives… au changement.

2 commentaires:

  1. C'est quoi ce glog de propagande à la noix. J'aime bien le "A but non lucratif"..qui se sens mauvais se mouche...le jours ou l'Algérie se débarassera de votre espace, elle se remettra sur pied.

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  2. On dit "qui se sent morveux,se mouche".Mais apparemment,vos sérieuses lacune en français ne semblent pas être votre unique défaut,loin de là....

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