Revenons un peu au "concept" à l'origine de la création de ce blog:la compilation d'articles de presse évoquant la place peu reluisante occupée par l'Algérie dans presque tous classements établis par différents organismes internationaux dans différents domaines(économique,social,libertés politiques,qualité de vie..) dans le but de constituer une sorte de mesure(un "médiocrimètre") du degré effarant atteint par la mauvaise gouvernance en Algérie.
L’Algérie continue de collectionner les mauvais points dans tous les domaines. Après les faibles performances réalisées en matière de gouvernance, de lutte contre la corruption ou d’ouverture démocratique, l’Algérie figure dans le rayon des pays dont les citoyens sont les moins heureux au monde.
Dans l'édition 2009‑2010 de l’indice mondial du bonheur (IMB) publié par la revue française Globeco, l’Algérie se classe à 46e place sur 60 pays représentant 85 % de la population mondiale et 90 % du PIB. Les Algériens sont à peine mieux lotis que les Éthiopiens, les Pakistanais ou encore les Congolais dont les pays connaissent une instabilité durable depuis maintenant de nombreuses années.
En dépit de ses ressources pétrolières et gazières et ses importants moyens financiers, l’Algérie fait moins bien qui ses voisins Tunisiens (36e) et Marocains qui occupent la 41e position. L’Algérie est toutefois mieux classés que l’Égypte (47e) qui souffre d’une démographie disproportionnée et l’Iran (50e).
Les pays de l’Europe centrale et orientale (PECO) enregistrent tous une « évolution favorable », souligne Globeco. Les indicateurs utilisés par l’IMB sont issus de sources crédibles paraissant tous les ans comme les données du PNUD, de la Banque mondiale, de l’OMS, du SIPRI, d’Amnesty International et du HCR.
Pour donner une meilleure idée sur le classement, l’IMB définit le bonheur en expliquant ce qu'est un pays heureux. Selon Globeco, « un pays heureux c’est un pays où on vit en paix et en sécurité, où on vit en liberté et en démocratie, et où les droits de l’homme sont respectés, qui connaît une qualité de la vie importante, où la recherche, la formation, l’information, la communication et la culture sont partagées par tous ». De telles conditions ne sont pas réunies en Algérie, ce qui explique son classement parmi les dix derniers pays. C’est dans la rubrique de la recherche, formation, information et communication que l’Algérie a obtenu ses plus mauvaises notes qui lui ont valu cette place au bas du tableau.(TSA)
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