Des "fuites" savamment distillées depuis quelques semaines dans la presse algérienne nous annoncent l'imminence d'un révision profonde de la Constitution et de réformes politiques.Sans préjuger du sérieux de ces informations,ni de la réalité de la volonté de réforme des tenants du Pouvoir,j'aimerais évoquer un détail qui pourrait paraitre de pure forme,mais qui me tient à coeur.Il s'agit de l'épithète "populaire" fréquemment utilisé pour qualifier bon nombre d'institutions(parlement,armée,assemblées locales..) hérité de années fastes du centralisme démocratique des années 60-70.A commencer par le "République algérienne démocratique et populaire" qui fait de l'Algérie l'une des dernière républiques démocratiques et populaires du monde(avec la Corée du Nord et son régime paranoiaque),"l'assemblée populaire nationale" dont les membres payés 25 fois le SMIG pour lever les mains en permanence pour approuver une chose et son contraire,n'ont de populaires que le nom,sans oublier"L'Armée Nationale Populaire qui a montré durant le décennie 90 son degré de popularité.
Il est tout de même curieux que ce détail n'a été soulevé dans aucun des débats qui ont précédé les nombreuses révisions constitutionnelles,même celle de 1996 qui avait eu pourtant lieu en plein virage libéral.
Pourquoi ne pas remplacer la "République Algérienne démocratique et populaire" par un simple "République Algérienne" comme c'est la cas des républiques françaises,italienne,coréenne(du sud) ou indienne?Et pourquoi ne pas remplacer le démagogique "Armée nationale populaire" par "forces armées algériennes"?Ou encore "l'Assemblée Populaire nationale" par "l'assemblée Nationale"(tout en réduisant substantiellement le salaire mensuel indécent des députés bien sûr)?
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