Revenons un peu au "concept" à l'origine de la création de ce blog:la compilation d'articles de presse évoquant la place peu reluisante occupée par l'Algérie dans presque tous classements établis par différents organismes internationaux dans différents domaines(économique,social,libertés politiques,qualité de vie..) dans le but de constituer une sorte de mesure(un "médiocrimètre") du degré effarant atteint par la mauvaise gouvernance en Algérie.
L’Algérie continue de collectionner les mauvais points dans tous les domaines. Après les faibles performances réalisées en matière de gouvernance, de lutte contre la corruption ou d’ouverture démocratique, l’Algérie figure dans le rayon des pays dont les citoyens sont les moins heureux au monde.
Dans l'édition 2009‑2010 de l’indice mondial du bonheur (IMB) publié par la revue française Globeco, l’Algérie se classe à 46e place sur 60 pays représentant 85 % de la population mondiale et 90 % du PIB. Les Algériens sont à peine mieux lotis que les Éthiopiens, les Pakistanais ou encore les Congolais dont les pays connaissent une instabilité durable depuis maintenant de nombreuses années.
En dépit de ses ressources pétrolières et gazières et ses importants moyens financiers, l’Algérie fait moins bien qui ses voisins Tunisiens (36e) et Marocains qui occupent la 41e position. L’Algérie est toutefois mieux classés que l’Égypte (47e) qui souffre d’une démographie disproportionnée et l’Iran (50e).
Les pays de l’Europe centrale et orientale (PECO) enregistrent tous une « évolution favorable », souligne Globeco. Les indicateurs utilisés par l’IMB sont issus de sources crédibles paraissant tous les ans comme les données du PNUD, de la Banque mondiale, de l’OMS, du SIPRI, d’Amnesty International et du HCR.
Pour donner une meilleure idée sur le classement, l’IMB définit le bonheur en expliquant ce qu'est un pays heureux. Selon Globeco, « un pays heureux c’est un pays où on vit en paix et en sécurité, où on vit en liberté et en démocratie, et où les droits de l’homme sont respectés, qui connaît une qualité de la vie importante, où la recherche, la formation, l’information, la communication et la culture sont partagées par tous ». De telles conditions ne sont pas réunies en Algérie, ce qui explique son classement parmi les dix derniers pays. C’est dans la rubrique de la recherche, formation, information et communication que l’Algérie a obtenu ses plus mauvaises notes qui lui ont valu cette place au bas du tableau.(TSA)
jeudi 28 avril 2011
Est-il sage de solliciter l'intervention de l'Armée?
Une mini-tempête politico-médiatique est en train de secouer le microcosme algérois après l'appel lancé par Maitre Ali Yahia,président d'honneur de la LADDH à l'armée pour que celle-ci oblige le Président Bouteflika à quitter son poste en vertu de l'article 88 de la constitution pour raisons de santé.
Cette "sortie" du vieux militant des droits de l'homme a été une occasion en or pour les démocrates de pacotille pour monter au créneau et jouer leur petite "comédie",histoire de passer au sein de l'opinion pour de grands démocrates devant l'Eternel.Ainsi on a vu Mokrane Ait Larbi,grand supporter du Coup d'Etat de 1992 déclarer avec un aplomb incroyable "on ne peut à la fois se dire légaliste, revendiquer la démocratie et appeler en même temps à un putsch".Les chroniqueurs-maison de la presse francophone(comme Mustapha Hammouche et Hakim Laalam) ont sauté sur l'occasion pour régler son compte à un homme dont l'engagement est à l'antipode de leurs convictions.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire,ce n'est pas la première fois que Ali Yahia appelle les militaires à intervenir.Déjà,en 2004,il était partie prenante d'un appel lancé par une partie de l'opposition à l'armée pour que celle-ci empêche Bouteflika de gagner les élections présidentielles par la fraude.Le chef d'Etat-Major de l'époque,le général Lamari a eu après ça beau jeu de rappeler que c'était ceux-là même qui dénonçaient le coup d'Etat de 1992 qui étaient en train de demander l'aide des militaires.
Cela dit,même si les intentions de Maitre Ali Yahia sont nobles,le remède qu'il propose est pourrait s'avérer pire que le mal.Une telle solution,si elle venait à être adoptée par l'ensemble de l'opposition pourrait constituer une base pour justifier de futures immixtions de l'armée dans les affaires politiques.De plus,ce dont a le plus souffert l'Algérie depuis son indépendance,c'est justement des interventions régulières de l'institution militaire pour imposer ses vues aux civils sous divers prétextes("redressement révolutionnaire","sauvetage de la République"),des interventions qui n'ont apporté que drames et souffrances aux algériens,et je ne vois pas ce qu'un nouveau putsch (un de plus) apporterait de différent.
L'incapacité du Président à assumer ses fonctions et les blocages qui en résultent est d'abord un problème interne au système qui l'a imposé.Quand Bouteflika était bien portant,l'Algérie n'allait pas mieux.Et puis,un président amoindri physiquement qui n'a plus pour ambition que de se ménager une porte de sortie et se protéger lui et sa famille des poursuites est toujours préférable à un président qui se porte comme un charme et ambitionne de rester accroché au pouvoir pour le restant de ses jour et même plus si affinités.Le rôle de l'opposition est de poser des revendications claires au pouvoir en place sans se préoccuper de l'identité du président ou de son état de santé.Les modalité de destitution de Bouteflika ou son maintien doivent relever uniquement de la "cuisine" interne au pouvoir.
Cette "sortie" du vieux militant des droits de l'homme a été une occasion en or pour les démocrates de pacotille pour monter au créneau et jouer leur petite "comédie",histoire de passer au sein de l'opinion pour de grands démocrates devant l'Eternel.Ainsi on a vu Mokrane Ait Larbi,grand supporter du Coup d'Etat de 1992 déclarer avec un aplomb incroyable "on ne peut à la fois se dire légaliste, revendiquer la démocratie et appeler en même temps à un putsch".Les chroniqueurs-maison de la presse francophone(comme Mustapha Hammouche et Hakim Laalam) ont sauté sur l'occasion pour régler son compte à un homme dont l'engagement est à l'antipode de leurs convictions.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire,ce n'est pas la première fois que Ali Yahia appelle les militaires à intervenir.Déjà,en 2004,il était partie prenante d'un appel lancé par une partie de l'opposition à l'armée pour que celle-ci empêche Bouteflika de gagner les élections présidentielles par la fraude.Le chef d'Etat-Major de l'époque,le général Lamari a eu après ça beau jeu de rappeler que c'était ceux-là même qui dénonçaient le coup d'Etat de 1992 qui étaient en train de demander l'aide des militaires.
Cela dit,même si les intentions de Maitre Ali Yahia sont nobles,le remède qu'il propose est pourrait s'avérer pire que le mal.Une telle solution,si elle venait à être adoptée par l'ensemble de l'opposition pourrait constituer une base pour justifier de futures immixtions de l'armée dans les affaires politiques.De plus,ce dont a le plus souffert l'Algérie depuis son indépendance,c'est justement des interventions régulières de l'institution militaire pour imposer ses vues aux civils sous divers prétextes("redressement révolutionnaire","sauvetage de la République"),des interventions qui n'ont apporté que drames et souffrances aux algériens,et je ne vois pas ce qu'un nouveau putsch (un de plus) apporterait de différent.
L'incapacité du Président à assumer ses fonctions et les blocages qui en résultent est d'abord un problème interne au système qui l'a imposé.Quand Bouteflika était bien portant,l'Algérie n'allait pas mieux.Et puis,un président amoindri physiquement qui n'a plus pour ambition que de se ménager une porte de sortie et se protéger lui et sa famille des poursuites est toujours préférable à un président qui se porte comme un charme et ambitionne de rester accroché au pouvoir pour le restant de ses jour et même plus si affinités.Le rôle de l'opposition est de poser des revendications claires au pouvoir en place sans se préoccuper de l'identité du président ou de son état de santé.Les modalité de destitution de Bouteflika ou son maintien doivent relever uniquement de la "cuisine" interne au pouvoir.
lundi 25 avril 2011
Réponse à Mustapha Hammouche
La volonté de changement est une dénonciation de la "réconciliation nationale"?J'ai bien peu monsieur Hammouche que vous preniez vos petites obsessions personnelles et celles de la caste ultra-éradicatrice dont vous faites partie pour des préoccupations communes à toute la société algérienne.Même les "Patriotes" et les GLD auxquels vous faites allusion,dans leur grande majorité issus de l'Algérie profonde,n'ont jamais intégré la dénonciation de la réconciliation nationale dans leurs revendications ,des revendications qui se résument essentiellement à un statut similaire à celui de Moudjahid qui leur garantirait des privilèges sociaux et une part du "gâteau" de la rente pétrolière.
Quant aux couches sociales touchées dans leur chair(les victimes du terrorisme et les familles de disparus),elles s'opposent beaucoup plus aux modalités contenues dans la charte de réconciliation nationale qu'à son principe.
Vous n'hésitez pas dans votre chronique,pour étayer votre obsession à citer la résistance des proches de disparus,ce qui à mon avis ne manque pas de culot.Dois-je vous rappeler,que ni vous ni le journal dans lequel vous sevissez n'avez pris la défense des familles de disparus quand celles-ci se débattaient toutes seules avec quelques avocats courageux pour faire admettre aux services de sécurités qu'ils était effectivement responsables de l'enlèvement de leurs proches?Dois-je vous rappeler que vous-même trouviez il y a quelques années encore que "le dossier des disparus a été exploité jusqu'à la nausée"?Il faut dire que c'était l'époque de "l'union sacrée" entre l'armée et le DRS d'une part,et les "démocrates républicains" pour contrer le "qui tue qui"(que le drame des disparus illustre tragiquement),Sant'Egidio et les ONG des droits de l'homme.
Ce sont ces mêmes "démocrates républicains"(plus Maitre Ali-Yahia dont je me demande ce qu'il est allé faire dans cette galère), réunis sous la bannière du CNCD qui seraientt selon vous porteurs de changement par oppositions aux forces de Sant'Egidio qui seraient porteuses "d'alternatives au changement".Ce serait donc le MDS qui est pris d'une crise d'hystérie à chaque fois qu'il entend le mot "élections" ou bien encore le RCD qui adore comploter avec le généraux qui seraient favorables au changement et à la démocratie,tandis que Ait Ahmed ou Mehri que vous soupçonnez vous et le grand clown de la presse algérienne,M.Benchicou d'être de connivence avec Bouteflika!
ce post est en réponse à la chronique suivante de Mustapha Hammmouche parue aujourd'hui dans les colonnes du quotidien Liberté
Les prémices de l’après-”réconciliation nationale”
Au lendemain de la décision de levée de l’état d’urgence, Belkhadem a reçu, dans son bureau de secrétaire général du FLN, une délégation d’anciens cadres du FIS et du GSPC venus lui remettre une lettre de Hassan Hattab à l’intention du président de la République. Rien de plus normal que ce soit Belkhadem qui soit destinataire des craintes ou des protestations de l’ancien chef terroriste et que ce soit lui qui fasse passerelle entre la présidence et les retournés du maquis.
Mais il fallait enregistrer ce paradoxe : c’est dans les rangs du terrorisme que la fin de l’état d’urgence, réputé favoriser la lutte antiterroriste, a produit ses premiers mécontents. C’est dire que la lutte antiterroriste, depuis l’avènement du régime de “la réconciliation nationale”, n’est plus ce qu’elle était. Et les mesures de substitution à l’état d’urgence, qui redonnent à la justice des prérogatives d’instruction et de maîtrise de corps des terroristes arrêtés ou “repentis”, n’agréent point les concernés.
Bien sûr, la justice algérienne n’a pas encore l’indépendance nécessaire pour interpréter et appliquer le droit dans les domaines que le pouvoir politique veut se réserver. Cependant, même le transfert formel de ces prérogatives perturbe ce dialogue direct entre le pouvoir et l’islamisme. Le vote populaire et le formalisme législatif et judiciaire ne servent qu’à légitimer un rapport strictement politique.
Le thème du changement de système a levé le voile sur les paradoxes de la “réconciliation nationale”, les injustices collatérales, et montré les limites d’un arrangement politique de parties qui voulait prendre la forme d’un pacte social global. La résistance soutenue des familles de disparus a montré qu’on ne peut décréter, même par le subterfuge du référendum, l’oubli. Le retour de la revendication des familles de victimes confirme qu’on ne peut indéfiniment enterrer le droit à la justice. Les Patriotes et les groupes de légitime défense ont naturellement vu, dans le mouvement de révolte pour le changement, un espoir de leur propre réhabilitation. Il paraît bien clair que l’état de “réconciliation nationale” est un état de profonde injustice et que la paix ne peut se construire sur la base d’un dispositif que ne tient compte que des forces à forte capacité de nuisance.
La “réconciliation nationale”, dont l’effet sécuritaire est régulièrement démenti, et de manière souvent sanglante, ne vivra que le temps que la rente le permettra encore. Après, les terroristes “repentis” eux-mêmes se sentiront libres de tout engagement.
Ils ont juste pris le temps de s’intégrer dans la société affairiste qui tient lieu de force politique pour le régime. Et puis, depuis quand s’encombrent-ils d’engagements moraux?L’après-réconciliation, c’est aussi l’après-pétrole : tout l’équilibre du système procède de sa base rentière.
De ce point de vue, la demande de changement est aussi une dénonciation de la “réconciliation nationale”. Ni Hattab, ni Belkhadem, ni les autres versants politiques du régime, ni les tenants de Sant Égidio ne s’y sont trompés : ils affluent tous avec leurs propositions d’alternatives… au changement.
Quant aux couches sociales touchées dans leur chair(les victimes du terrorisme et les familles de disparus),elles s'opposent beaucoup plus aux modalités contenues dans la charte de réconciliation nationale qu'à son principe.
Vous n'hésitez pas dans votre chronique,pour étayer votre obsession à citer la résistance des proches de disparus,ce qui à mon avis ne manque pas de culot.Dois-je vous rappeler,que ni vous ni le journal dans lequel vous sevissez n'avez pris la défense des familles de disparus quand celles-ci se débattaient toutes seules avec quelques avocats courageux pour faire admettre aux services de sécurités qu'ils était effectivement responsables de l'enlèvement de leurs proches?Dois-je vous rappeler que vous-même trouviez il y a quelques années encore que "le dossier des disparus a été exploité jusqu'à la nausée"?Il faut dire que c'était l'époque de "l'union sacrée" entre l'armée et le DRS d'une part,et les "démocrates républicains" pour contrer le "qui tue qui"(que le drame des disparus illustre tragiquement),Sant'Egidio et les ONG des droits de l'homme.
Ce sont ces mêmes "démocrates républicains"(plus Maitre Ali-Yahia dont je me demande ce qu'il est allé faire dans cette galère), réunis sous la bannière du CNCD qui seraientt selon vous porteurs de changement par oppositions aux forces de Sant'Egidio qui seraient porteuses "d'alternatives au changement".Ce serait donc le MDS qui est pris d'une crise d'hystérie à chaque fois qu'il entend le mot "élections" ou bien encore le RCD qui adore comploter avec le généraux qui seraient favorables au changement et à la démocratie,tandis que Ait Ahmed ou Mehri que vous soupçonnez vous et le grand clown de la presse algérienne,M.Benchicou d'être de connivence avec Bouteflika!
ce post est en réponse à la chronique suivante de Mustapha Hammmouche parue aujourd'hui dans les colonnes du quotidien Liberté
Les prémices de l’après-”réconciliation nationale”
Au lendemain de la décision de levée de l’état d’urgence, Belkhadem a reçu, dans son bureau de secrétaire général du FLN, une délégation d’anciens cadres du FIS et du GSPC venus lui remettre une lettre de Hassan Hattab à l’intention du président de la République. Rien de plus normal que ce soit Belkhadem qui soit destinataire des craintes ou des protestations de l’ancien chef terroriste et que ce soit lui qui fasse passerelle entre la présidence et les retournés du maquis.
Mais il fallait enregistrer ce paradoxe : c’est dans les rangs du terrorisme que la fin de l’état d’urgence, réputé favoriser la lutte antiterroriste, a produit ses premiers mécontents. C’est dire que la lutte antiterroriste, depuis l’avènement du régime de “la réconciliation nationale”, n’est plus ce qu’elle était. Et les mesures de substitution à l’état d’urgence, qui redonnent à la justice des prérogatives d’instruction et de maîtrise de corps des terroristes arrêtés ou “repentis”, n’agréent point les concernés.
Bien sûr, la justice algérienne n’a pas encore l’indépendance nécessaire pour interpréter et appliquer le droit dans les domaines que le pouvoir politique veut se réserver. Cependant, même le transfert formel de ces prérogatives perturbe ce dialogue direct entre le pouvoir et l’islamisme. Le vote populaire et le formalisme législatif et judiciaire ne servent qu’à légitimer un rapport strictement politique.
Le thème du changement de système a levé le voile sur les paradoxes de la “réconciliation nationale”, les injustices collatérales, et montré les limites d’un arrangement politique de parties qui voulait prendre la forme d’un pacte social global. La résistance soutenue des familles de disparus a montré qu’on ne peut décréter, même par le subterfuge du référendum, l’oubli. Le retour de la revendication des familles de victimes confirme qu’on ne peut indéfiniment enterrer le droit à la justice. Les Patriotes et les groupes de légitime défense ont naturellement vu, dans le mouvement de révolte pour le changement, un espoir de leur propre réhabilitation. Il paraît bien clair que l’état de “réconciliation nationale” est un état de profonde injustice et que la paix ne peut se construire sur la base d’un dispositif que ne tient compte que des forces à forte capacité de nuisance.
La “réconciliation nationale”, dont l’effet sécuritaire est régulièrement démenti, et de manière souvent sanglante, ne vivra que le temps que la rente le permettra encore. Après, les terroristes “repentis” eux-mêmes se sentiront libres de tout engagement.
Ils ont juste pris le temps de s’intégrer dans la société affairiste qui tient lieu de force politique pour le régime. Et puis, depuis quand s’encombrent-ils d’engagements moraux?L’après-réconciliation, c’est aussi l’après-pétrole : tout l’équilibre du système procède de sa base rentière.
De ce point de vue, la demande de changement est aussi une dénonciation de la “réconciliation nationale”. Ni Hattab, ni Belkhadem, ni les autres versants politiques du régime, ni les tenants de Sant Égidio ne s’y sont trompés : ils affluent tous avec leurs propositions d’alternatives… au changement.
dimanche 24 avril 2011
Ali Dilem,le "démocrate" monocolore
Le caricaturiste du journal Liberté,est pour la liberté dans le monde arabe,mais pas pour tout le monde(de préférence uniquement pour lui et pour les membres de sa "tribu" idéologique,c'est-à-dire 2 à 3% de l'ensemble de la population).De passage en France où il est actuellement,il est scandalisé par le fait qu'une des premières décisions du nouveau régime tunisien a été la légalisation du parti islamiste Ennahda:"Qu'a fait le gouvernement de transition tunisien ? légaliser le parti islamiste tunisien Ennnahda!"
De tous les bouleversements vécus par ce pays,le seul détail qui a attiré l'attention de notre caricaturiste,négativement bien sûr, c'est la légalisation d'un parti islamiste parmi des dizaines d'autres partis gauchistes, laiques,socialistes,libéraux etc..!Il est à craindre que si on l'avait laissé être plus précis dans sa pensée,il aurait appelé au retour du régime policier de Ben Ali.
De tous les bouleversements vécus par ce pays,le seul détail qui a attiré l'attention de notre caricaturiste,négativement bien sûr, c'est la légalisation d'un parti islamiste parmi des dizaines d'autres partis gauchistes, laiques,socialistes,libéraux etc..!Il est à craindre que si on l'avait laissé être plus précis dans sa pensée,il aurait appelé au retour du régime policier de Ben Ali.
samedi 23 avril 2011
L'ouverture démocratique à la Bouteflika
Les promesses de réformes politiques contenues dans le dernier discours à la Nation de Bouteflika commencent à se traduire sur le terrain.Après Daho Ould Kablia qui annonçait fièrement ,juste après le discours,aux algériens qu'il n'y aura pas d'agrément pour de nouveaux partis politiques avant fin 2012,c'est le tour maintenant de la police du général Hamel de se déployer massivement dans les points stratégiques de la capitale non pas pour assurer la sécurité des citoyens,mais pour empecher toute velleité de manifester.Et dire que malgré le doublement des effectifs de la police et de la gendarmerie ces dernières années,la délinquence a atteint des sommets jamais enregistrés auparavant et qu'un phénomène nouveau que l'Algérie n'avait jamais connu durant toute son histoire,celui de la guerre des gangs a fait son apparition dans les grandes villes et leurs périphéries.On a même vu des hordes de délinquents aller narguer la police devant les commissariats.
Le nouveau plan de la police pour empêcher les marches à Alger
Des policiers en faction étaient présents en nombre jeudi 21 avril dans les rues du centre d’Alger. Par groupes, les agents de l’ordre étaient postés devant les édifices officiels, les carrefours, les places publiques et les universités. Des fourgons de transport de troupes étaient stationnés partout. La capitale était quasiment quadrillée par un dispositif de sécurité inhabituel. La présence en force des policiers dans Alger a suscité des interrogations et des inquiétudes parmi la population. Selon une source sécuritaire de haut rang, ce déploiement des forces de l’ordre fait partie du nouveau plan de la DGSN pour prévenir les marches populaires à Alger. Ce plan, qui mobilise près de 1000 hommes, restera en vigueur jusqu’à la fin du mois de mai, selon la même source.
Le directeur général de la DGSN, le général Abdelghani Hamel, a mis ses troupes en alerte de deuxième degré pour prévenir, puis empêcher toute marche ou rassemblement à Alger. Pour quadriller la capitale qui a connu ces derniers mois des marches, notamment celle des étudiants le 12 avril, Hamel a eu recours à des renforts de policiers des autres wilayas. S’exprimant sur le sujet, des habitants d'Alger ont confié à TSA qu’ils déplorent le déploiement de ce dispositif de sécurité pour empêcher les marches. Ils auraient souhaité une présence policière de cette ampleur pour lutter contre la délinquance. Dans les cités de la capitale, les habitants sont obligés de se barricader dans leurs appartements pour se protéger contre les voleurs. (TSA)
Le nouveau plan de la police pour empêcher les marches à Alger
Des policiers en faction étaient présents en nombre jeudi 21 avril dans les rues du centre d’Alger. Par groupes, les agents de l’ordre étaient postés devant les édifices officiels, les carrefours, les places publiques et les universités. Des fourgons de transport de troupes étaient stationnés partout. La capitale était quasiment quadrillée par un dispositif de sécurité inhabituel. La présence en force des policiers dans Alger a suscité des interrogations et des inquiétudes parmi la population. Selon une source sécuritaire de haut rang, ce déploiement des forces de l’ordre fait partie du nouveau plan de la DGSN pour prévenir les marches populaires à Alger. Ce plan, qui mobilise près de 1000 hommes, restera en vigueur jusqu’à la fin du mois de mai, selon la même source.
Le directeur général de la DGSN, le général Abdelghani Hamel, a mis ses troupes en alerte de deuxième degré pour prévenir, puis empêcher toute marche ou rassemblement à Alger. Pour quadriller la capitale qui a connu ces derniers mois des marches, notamment celle des étudiants le 12 avril, Hamel a eu recours à des renforts de policiers des autres wilayas. S’exprimant sur le sujet, des habitants d'Alger ont confié à TSA qu’ils déplorent le déploiement de ce dispositif de sécurité pour empêcher les marches. Ils auraient souhaité une présence policière de cette ampleur pour lutter contre la délinquance. Dans les cités de la capitale, les habitants sont obligés de se barricader dans leurs appartements pour se protéger contre les voleurs. (TSA)
mercredi 20 avril 2011
Au diable la précipitation!
Telle semble être la devise de l'actuel ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia qui apparait de plus en plus comme un clone de son prédécesseur Yazid "La Gaffe" Zerhouni.En effet pour notre ministre de l'Intérieur,il n'y aura pas d'agrément pour de mouveaux partis politiques avant...le second semestre 2012.Peu importe que le degré d'effervescence dans la quasi-totalité des secteurs de la société atteignent des sommets qui nécessitent des mesures immédiates pour les désamorcer,ou qu'il y ait déjà une loi régissant les partis politiques et que le rôle du ministre de l'intérieur est de l'exécuter en attendant son amendement ou son abrogation pure et simple et non de s'asseoir dessus.Non,le plus important pour DOK,c'est d'éviter "la précipitation" qui aurait caractérisé la promulgation de la loi sur les partis votée en 1989.Le pauvre,il ne sait pas que cette loi a déjà été copieusement amendée en 1997 dans le sillage de la révision constitutionnelle de 1996 loin de toute précipitation.
Précisant encore plus ses intention,DOK affirme " ce que nous constatons actuellement, c’est qu’il y a des personnes qui sont à la tête de leur formation politique depuis 15 ans, d’autres sont contestées et il y a même des partis politiques qui ont plusieurs directions ".Il aurait aussi pu évoquer le cas du chef du DRS le général Mediene à son poste depuis...1990 ou bien la modification de la Constitution survenue en 2008 dans le seul but de permettre à Bouteflika de rester président de la république indéfiniment.Un homme politique qui reste vingt ans à la tête de son parti,c'est mauvais pour la démocratie,mais un président et un chef du renseignement qui prennent racine à leur poste c'est encore plus mauvais.
Précisant encore plus ses intention,DOK affirme " ce que nous constatons actuellement, c’est qu’il y a des personnes qui sont à la tête de leur formation politique depuis 15 ans, d’autres sont contestées et il y a même des partis politiques qui ont plusieurs directions ".Il aurait aussi pu évoquer le cas du chef du DRS le général Mediene à son poste depuis...1990 ou bien la modification de la Constitution survenue en 2008 dans le seul but de permettre à Bouteflika de rester président de la république indéfiniment.Un homme politique qui reste vingt ans à la tête de son parti,c'est mauvais pour la démocratie,mais un président et un chef du renseignement qui prennent racine à leur poste c'est encore plus mauvais.
Noureddine Boukrouh:juste pour rafraichir les mémoires
Voici ce que révélait le journal le Soir d'Algérie dans sa rubrique Periscoop en date du 29 mars 2006 :"L’ancien ministre du Commerce et fondateur du PRA serait pressenti pour un poste d’ambassadeur en Europe de l’Est. C’est ce que révèlent des sources proches de Noureddine Boukrouh en précisant que ce poste lui avait été promis il y a deux ans lorsqu’il avait quitté l’exécutif. A rappeler que depuis son départ du gouvernement, Noureddine Boukrouh s’est expatrié au Liban.
".
Depuis,beaucoup d'eau a coulé sous les ponts,notamment ceux de Tunis et du Caire.La mode n'est plus à la course vers les postes d'ambassadeur,mais aux articles pseudo-intellectuels théorisant sur le "printemps arabe"et le totalitarisme,histoire de se recycler dans "l'opposition" et pourquoi pas créer un nouveau parti politique qui parasitera l'action politique authentique.
".
Depuis,beaucoup d'eau a coulé sous les ponts,notamment ceux de Tunis et du Caire.La mode n'est plus à la course vers les postes d'ambassadeur,mais aux articles pseudo-intellectuels théorisant sur le "printemps arabe"et le totalitarisme,histoire de se recycler dans "l'opposition" et pourquoi pas créer un nouveau parti politique qui parasitera l'action politique authentique.
samedi 16 avril 2011
Le discours de Bouteflika
Que retenir du discours prononcé hier à la télévision par le président Bouteflika?D'abord ceci:son état de santé.Il nous fournit une mine inépuisable de renseignements sur les raisons del'effacement total du président depuis sa réelection en 2009,sur les rapports de forces au sein du pouvoir,mais aussi sur la tournure que pourraient prendre les événements dans un proche avenir.
Il est en effet loin le temps où Bouteflika pouvait prononcer debout et en direct des discours enflammés "à la Fidel Castro" pouvant durer plusieures heures et jusqu'à cinq fois par semaines.Hier,il a prononcé un discours préenregistré assis et d'une voix presque éteinte.Sa mystérieuse déclaration rapportée il y a quelques semaines par l'ancien premier ministre français Jean-Pierre Raffarin prend tout son sens à la lumière de la mine affichée hier par Bouteflika:"J'ai plus de conviction que de force".En effet,Bouteflika faisait penser hier à Cesar Borgia déclarant à Nicolas Machiavel sur ce qu'il croyait être son lit de mort et alors que son père,le pape Alexandre VI venait de mourir:"j'avais tout prévu pour l'instant où mon père mourrait,sauf le fait que j'allais être moi-même mourant".Bouteflika aussi avait tout prévu pour l'instant où il détiendrait les pouvoirs de Jules Cesar et Napoleon Bonaparte réunis,sauf le fait qu'il serait lui-même être dans l'incapacité physique de les exercer pleinement.
Que penser de la teneur du discours et de sa tonalité?D'abord qu'il est en rupture totale avec la démarche adoptée par Bouteflika lui-même depuis son accession au pouvoir,même s'il a tenté de présenter les réformes qu'il entend promulguer comme une évolution naturelle de la situation du pays.La majorité des projets de réforme qu'il a annoncé touche des textes qu'il a lui-même initiés(délit de presse,constitution...).A-t-il pris conscience(tardivement) et au vu des developpements internes et externes qu'il faisait fausse route,ou bien cherche-t-il à se ménager lui et sa famille à se ménager une porte de sortie honorable et éviter par là-même le sort de Moubarak et Ben Ali?
Il est en effet loin le temps où Bouteflika pouvait prononcer debout et en direct des discours enflammés "à la Fidel Castro" pouvant durer plusieures heures et jusqu'à cinq fois par semaines.Hier,il a prononcé un discours préenregistré assis et d'une voix presque éteinte.Sa mystérieuse déclaration rapportée il y a quelques semaines par l'ancien premier ministre français Jean-Pierre Raffarin prend tout son sens à la lumière de la mine affichée hier par Bouteflika:"J'ai plus de conviction que de force".En effet,Bouteflika faisait penser hier à Cesar Borgia déclarant à Nicolas Machiavel sur ce qu'il croyait être son lit de mort et alors que son père,le pape Alexandre VI venait de mourir:"j'avais tout prévu pour l'instant où mon père mourrait,sauf le fait que j'allais être moi-même mourant".Bouteflika aussi avait tout prévu pour l'instant où il détiendrait les pouvoirs de Jules Cesar et Napoleon Bonaparte réunis,sauf le fait qu'il serait lui-même être dans l'incapacité physique de les exercer pleinement.
Que penser de la teneur du discours et de sa tonalité?D'abord qu'il est en rupture totale avec la démarche adoptée par Bouteflika lui-même depuis son accession au pouvoir,même s'il a tenté de présenter les réformes qu'il entend promulguer comme une évolution naturelle de la situation du pays.La majorité des projets de réforme qu'il a annoncé touche des textes qu'il a lui-même initiés(délit de presse,constitution...).A-t-il pris conscience(tardivement) et au vu des developpements internes et externes qu'il faisait fausse route,ou bien cherche-t-il à se ménager lui et sa famille à se ménager une porte de sortie honorable et éviter par là-même le sort de Moubarak et Ben Ali?
mercredi 13 avril 2011
Quand le soir d'Algérie se transforme en bulletin d'information du RCD
L'article du Soir d'Algérie signé Sofiane Ait Iflis qui va suivre fait beaucoup plus penser à un communiqué du bureau de presse du RCD qu'à un article d'information d'un quotidien censé être indépendant.
RCD :Méga-meeting populaire à Harcha le 7 mai
Maintenant sa dynamique militante, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a déposé, hier, une demande pour l’organisation d’un méga-meeting populaire le 7 mai prochain à la salle Harcha, à Alger.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Le parti de Saïd Sadi qui, par son initiative d’organiser une marche populaire le 22 janvier dernier, soit au lendemain des émeutes juvéniles particulièrement violentes que le pays avait eu à vivre, a démontré que le régime demeure foncièrement opposé à la libre expression politique, compte faire du rendez-vous du 7 mai prochain un moment fort de mobilisation populaire. L’action politique avec laquelle le RCD entend prolonger la multitude d’initiatives réclamant le changement radical du système revêt, il y a lieu de le souligner, une forte symbolique historique, puisque intervenant à la veille de la commémoration des massacres coloniaux du 8 Mai 1945. Le parti, comme les martyrs de l’indépendance nationale, milite pour le recouvrement des libertés politiques et d’expression brimées par un régime et un système politique qui poursuivent de barricader les espaces d’émancipation politique. Solidaire des luttes sociales, enclenchées et animées par les différents acteurs sociaux et politiques convaincus que la seule alternative viable confine en le changement du système et non à l’intérieur du système, le RCD avait, dès le 21 janvier 2011, pris part à la mise sur pied de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Celle-ci, rappelons-le, avait fait de la levée de l’état d’urgence et du changement du système ses leitmotiv les plus forts. Elle avait agi selon le principe d’une marche par semaine, tous les samedis. Elle tentera de marcher une première fois le samedi 12 février, puis une seconde fois le 19 du même mois. Au bout de sa troisième tentative, une partie de ses membres, intéressée par l’offre du pouvoir de se rabattre sur les conclaves à huis clos, créa la scission de la coordination. Une scission qui intervenait après une sortie fortement médiatisée de l’ancien secrétaire général du FLN, Abdelhamid Mehri, appuyé promptement par le président du FFS, Hocine Aït Ahmed. Le RCD restera, lui, fidèle à son engagement et sera de toutes les marches réprimées de la CNCD, jusqu’à celle de samedi dernier. Entre-temps, le parti déclina l’invitation qui lui a été faite de participer à un débat télévisuel diffusé en différé. Dans une lettre au ministre de la Communication, le RCD a fait savoir qu’il refusait de participer à cette récréation et que ce qui était fondamentalement revendiqué, c’est l’ouverture du champ audiovisuel.
S. A. I.
RCD :Méga-meeting populaire à Harcha le 7 mai
Maintenant sa dynamique militante, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a déposé, hier, une demande pour l’organisation d’un méga-meeting populaire le 7 mai prochain à la salle Harcha, à Alger.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Le parti de Saïd Sadi qui, par son initiative d’organiser une marche populaire le 22 janvier dernier, soit au lendemain des émeutes juvéniles particulièrement violentes que le pays avait eu à vivre, a démontré que le régime demeure foncièrement opposé à la libre expression politique, compte faire du rendez-vous du 7 mai prochain un moment fort de mobilisation populaire. L’action politique avec laquelle le RCD entend prolonger la multitude d’initiatives réclamant le changement radical du système revêt, il y a lieu de le souligner, une forte symbolique historique, puisque intervenant à la veille de la commémoration des massacres coloniaux du 8 Mai 1945. Le parti, comme les martyrs de l’indépendance nationale, milite pour le recouvrement des libertés politiques et d’expression brimées par un régime et un système politique qui poursuivent de barricader les espaces d’émancipation politique. Solidaire des luttes sociales, enclenchées et animées par les différents acteurs sociaux et politiques convaincus que la seule alternative viable confine en le changement du système et non à l’intérieur du système, le RCD avait, dès le 21 janvier 2011, pris part à la mise sur pied de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Celle-ci, rappelons-le, avait fait de la levée de l’état d’urgence et du changement du système ses leitmotiv les plus forts. Elle avait agi selon le principe d’une marche par semaine, tous les samedis. Elle tentera de marcher une première fois le samedi 12 février, puis une seconde fois le 19 du même mois. Au bout de sa troisième tentative, une partie de ses membres, intéressée par l’offre du pouvoir de se rabattre sur les conclaves à huis clos, créa la scission de la coordination. Une scission qui intervenait après une sortie fortement médiatisée de l’ancien secrétaire général du FLN, Abdelhamid Mehri, appuyé promptement par le président du FFS, Hocine Aït Ahmed. Le RCD restera, lui, fidèle à son engagement et sera de toutes les marches réprimées de la CNCD, jusqu’à celle de samedi dernier. Entre-temps, le parti déclina l’invitation qui lui a été faite de participer à un débat télévisuel diffusé en différé. Dans une lettre au ministre de la Communication, le RCD a fait savoir qu’il refusait de participer à cette récréation et que ce qui était fondamentalement revendiqué, c’est l’ouverture du champ audiovisuel.
S. A. I.
mardi 12 avril 2011
Manif d'étudiants à Alger
Le 3 mars dernier j'ai publié un post intitulé "la révolution en Algérie sortira-t-elle de l'université?".Il semble que cela soit en train de se confirmer.Une imposante marche d'étudiant a lieu en ce moment-même à Alger.L'interdiction de manifester en vigueur à Alger depuis 2001 est brisée.
Des milliers d'étudiants tentent de marcher à Alger
Plusieurs milliers d’étudiants sont actuellement rassemblés entre la Place Emir Abdelkader et la Grande Poste, au centre d’Alger et tentent de marcher en direction de la Présidence de la République, a constaté un journaliste de TSA sur place.
A une demi-heure du début de la marche, à 11 heures, les étudiants continuent d’affluer par petits groupes au milieu d’un important dispositif policier. Les étudiants appellent à une marche pacifique. Ils scandent des slogans en faveur de la liberté et de la démocratie et contre le régime algérien. Des échauffourées ont éclaté vers 10 h 30 entre étudiants et policiers. Elles ont duré quelques minutes.
Initialement, la marche devait démarrer de la Grande Poste vers la Présidence de la République. Mais dès les premières heures de la matinée, un important dispositif policier a été déployé. La place de la Grande Poste a été fermée par les policiers et tout attroupement est systématiquement empêché. Une vive tension règne sur place.(TSA)
Des milliers d'étudiants tentent de marcher à Alger
Plusieurs milliers d’étudiants sont actuellement rassemblés entre la Place Emir Abdelkader et la Grande Poste, au centre d’Alger et tentent de marcher en direction de la Présidence de la République, a constaté un journaliste de TSA sur place.
A une demi-heure du début de la marche, à 11 heures, les étudiants continuent d’affluer par petits groupes au milieu d’un important dispositif policier. Les étudiants appellent à une marche pacifique. Ils scandent des slogans en faveur de la liberté et de la démocratie et contre le régime algérien. Des échauffourées ont éclaté vers 10 h 30 entre étudiants et policiers. Elles ont duré quelques minutes.
Initialement, la marche devait démarrer de la Grande Poste vers la Présidence de la République. Mais dès les premières heures de la matinée, un important dispositif policier a été déployé. La place de la Grande Poste a été fermée par les policiers et tout attroupement est systématiquement empêché. Une vive tension règne sur place.(TSA)
lundi 11 avril 2011
Une initiative qui mérite d'être signalée
Enfin une organisation d'enfants de chouhadas qui s'occupe d'autre chose que de la course vers les avantages sociaux.Espérons seulement qu'elle ne serait pas dévoyée de ses nobles missions comme celles qui l'ont précédées.
Les enfants de Chouhada en conclave à ifri-OuzellaguEn
“Nous ne sommes pas un syndicat revendicateur de biens sociaux
De nombreux enfants de chouhada, issus de plusieurs wilayas du pays, se sont retrouvés, avant-hier matin, à la maison de jeunes d’Ouzellaguen (Béjaïa), à la faveur d’une réunion préparatoire pour la tenue prochainement de six pré-congrès régionaux au titre des Wilayas historiques, et ce, en prévision de l’organisation d’un congrès national rassembleur et unificateur des rangs. Des membres de l’Onec, Cnec, FEC, FFC et des enfants de chouhada indépendants, venus de plusieurs régions, notamment des Aurès, de Kabylie, de Chlef, Médéa, Aïn Defla, Mostaganem, Tlemcen, Biskra… ont tenu à être présents à la rencontre d’Ifri-Ouzellaguen.
Le choix de cette commune historique, qui a payé un lourd tribut durant la Révolution algérienne, avec ses 1 500 martyrs et plus de 700 veuves, n’est certainement pas fortuit. “C’est ici que nous allons jeter les premiers jalons de notre future entité. C’est vraiment un honneur pour notre commune d’accueillir une telle initiative qui s’inscrit dans le cadre de la continuité de l’esprit de Novembre et du message de la Soummam. En fait, c’est une manière de réaffirmer notre attachement et notre fidélité aux principes du congrès de la Soummam”, s’enorgueillit Arezki Aoudia, fils de chahid, natif d’Ouzellaguen, faisant allusion au rôle qu’avait joué sa commune durant la guerre de Libération nationale, qui avait, pour rappel, abrité les travaux du congrès de la Soummam, un certain 20 août 1956. Lors de cette réunion, à laquelle ont été conviées certaines figures historiques, à l’image de l’infatigable colonel en retraite, Dellis Abdallah, ancien maquisard originaire de M’chedallah (Bouira), plusieurs participants ont pris la parole pour souligner les objectifs assignés à ce nouveau cadre organisationnel qui se veut être autonome vis-à-vis du pouvoir et de tout courant partisan ou non partisan. Certains intervenants, visiblement outrés par les tiraillements, l’égoïsme et l’opportunisme qui minent les structures des différentes organisations déjà existantes (Onec, Cnec, etc.), ont tenu à dénoncer les dérives des responsables et autres membres accusés de complaisance avec le pouvoir en place. “Nous devons nous démarquer de cette vocation qui consiste à faire de ces organisations des syndicats revendicateurs de biens sociaux. Nous déplorons l’état d’indigence et de délaissement dans lequel se trouvent nos organisations du fait de l’incapacité de leurs directions respectives. Comme nous demandons aux parties concernées de lever toute paternité ou tutelle à l’égard des enfants de chouhada, de les laisser décider librement de leur destin et de participer à la sauvegarde des libertés et au redressement du pays”, ont-ils clamé. Exigeant la révision de l’ensemble des textes de loi relatifs aux droits des familles de chouhada, qualifiés de “simples effets d’annonces à caractère publicitaire”, les conclavistes d’Ifri-Ouzellaguen réclament haut et fort “la nécessité de promulguer une loi portant criminalisation du colonialisme”. “Suite à notre évaluation de la situation peu reluisante à laquelle sont parvenues nos organisations et leurs déviations, considérant les principes et valeurs pour lesquels se sont sacrifiés les chouhada, et partant de notre responsabilité historique à cet égard (…), nous, membres de la Commission nationale pour le redressement du parcours de chouhada, avons décidé de constituer un front uni avec l’ensemble des nationalistes en vue d’œuvrer à la défense du contenu et des principes énoncés dans notre plate-forme de revendications, jusqu’à ce qu’ils soient réalisés sur le terrain”, lit-on dans le communiqué de la conférence nationale du
19 mars dernier, dessinant les premiers contours de cette nouvelle synergie. Pour les partisans de ce projet, cette initiative pourrait constituer le socle sur lequel seront bâtis l’individu et la nation ainsi que la voie la plus sûre pour assurer la défense de la mémoire des chouhada, garantir la continuité de l’esprit de Novembre et, enfin, asseoir les bases du projet de société contenu dans la Charte de la Soummam, prônant l’instauration d’une véritable République démocratique et sociale.(Liberté)
Les enfants de Chouhada en conclave à ifri-OuzellaguEn
“Nous ne sommes pas un syndicat revendicateur de biens sociaux
De nombreux enfants de chouhada, issus de plusieurs wilayas du pays, se sont retrouvés, avant-hier matin, à la maison de jeunes d’Ouzellaguen (Béjaïa), à la faveur d’une réunion préparatoire pour la tenue prochainement de six pré-congrès régionaux au titre des Wilayas historiques, et ce, en prévision de l’organisation d’un congrès national rassembleur et unificateur des rangs. Des membres de l’Onec, Cnec, FEC, FFC et des enfants de chouhada indépendants, venus de plusieurs régions, notamment des Aurès, de Kabylie, de Chlef, Médéa, Aïn Defla, Mostaganem, Tlemcen, Biskra… ont tenu à être présents à la rencontre d’Ifri-Ouzellaguen.
Le choix de cette commune historique, qui a payé un lourd tribut durant la Révolution algérienne, avec ses 1 500 martyrs et plus de 700 veuves, n’est certainement pas fortuit. “C’est ici que nous allons jeter les premiers jalons de notre future entité. C’est vraiment un honneur pour notre commune d’accueillir une telle initiative qui s’inscrit dans le cadre de la continuité de l’esprit de Novembre et du message de la Soummam. En fait, c’est une manière de réaffirmer notre attachement et notre fidélité aux principes du congrès de la Soummam”, s’enorgueillit Arezki Aoudia, fils de chahid, natif d’Ouzellaguen, faisant allusion au rôle qu’avait joué sa commune durant la guerre de Libération nationale, qui avait, pour rappel, abrité les travaux du congrès de la Soummam, un certain 20 août 1956. Lors de cette réunion, à laquelle ont été conviées certaines figures historiques, à l’image de l’infatigable colonel en retraite, Dellis Abdallah, ancien maquisard originaire de M’chedallah (Bouira), plusieurs participants ont pris la parole pour souligner les objectifs assignés à ce nouveau cadre organisationnel qui se veut être autonome vis-à-vis du pouvoir et de tout courant partisan ou non partisan. Certains intervenants, visiblement outrés par les tiraillements, l’égoïsme et l’opportunisme qui minent les structures des différentes organisations déjà existantes (Onec, Cnec, etc.), ont tenu à dénoncer les dérives des responsables et autres membres accusés de complaisance avec le pouvoir en place. “Nous devons nous démarquer de cette vocation qui consiste à faire de ces organisations des syndicats revendicateurs de biens sociaux. Nous déplorons l’état d’indigence et de délaissement dans lequel se trouvent nos organisations du fait de l’incapacité de leurs directions respectives. Comme nous demandons aux parties concernées de lever toute paternité ou tutelle à l’égard des enfants de chouhada, de les laisser décider librement de leur destin et de participer à la sauvegarde des libertés et au redressement du pays”, ont-ils clamé. Exigeant la révision de l’ensemble des textes de loi relatifs aux droits des familles de chouhada, qualifiés de “simples effets d’annonces à caractère publicitaire”, les conclavistes d’Ifri-Ouzellaguen réclament haut et fort “la nécessité de promulguer une loi portant criminalisation du colonialisme”. “Suite à notre évaluation de la situation peu reluisante à laquelle sont parvenues nos organisations et leurs déviations, considérant les principes et valeurs pour lesquels se sont sacrifiés les chouhada, et partant de notre responsabilité historique à cet égard (…), nous, membres de la Commission nationale pour le redressement du parcours de chouhada, avons décidé de constituer un front uni avec l’ensemble des nationalistes en vue d’œuvrer à la défense du contenu et des principes énoncés dans notre plate-forme de revendications, jusqu’à ce qu’ils soient réalisés sur le terrain”, lit-on dans le communiqué de la conférence nationale du
19 mars dernier, dessinant les premiers contours de cette nouvelle synergie. Pour les partisans de ce projet, cette initiative pourrait constituer le socle sur lequel seront bâtis l’individu et la nation ainsi que la voie la plus sûre pour assurer la défense de la mémoire des chouhada, garantir la continuité de l’esprit de Novembre et, enfin, asseoir les bases du projet de société contenu dans la Charte de la Soummam, prônant l’instauration d’une véritable République démocratique et sociale.(Liberté)
samedi 9 avril 2011
Ahmed Ouyahia ou la géopolitique de café maure
Quand Ahmed Ouyahia,premier ministre de la RADP s'essaye à la géopolitique,on a droit à des reflexions dont on se demande s'il faut en pleurer ou en rire.
En général,les doctrines géopolitiques des Etats(enfin,des états qui se respectent) s'inspirent de deux écoles de pensées diamètralement opposées:il y a l'école qu'on pourrait appeler romantique ou humaniste qui considère que toute action diplomatique doit obeir à des principes humanistes universels tels que la protection des opprimés,le droit des peuples à disposer d'eux mêmes,la promotion de la paix dans le monde etc..La deuxième école qu'on pourrait qualifier de "réaliste" considère qu'en politique internationale,tous les moyens sont bons pour préserver ses intérêts vitaux.Bien sûr,dans la réalité,les choses ne sont pas aussi tranchées.On trouve rârement pour ne pas dire jamais des Etats qui mènent des politiques étrangères totalement désintéressées,ni des Etats ayant une politique étrangère mue uniquement par des considérations purement égoistes,mais on peut dire que chaque Etat du monde essaie d'élaborer une doctrine tentant de concilier avec plus ou moins de bonheur les deux visions du monde.
Chaque Etat du monde?Il semble que ce ne soit pas tout à fait le cas pour l'Algérie à en croire à la nouvelle "doctrine" de l'Etat algérien(ou du moins du parti RND,mais peut-on vraiment distinguer les deux?) telle qu'exposée par Ouyahia lors d'un conférence de presse tenue vendredi:"Au RND, nous n’accepterons plus jamais qu’un seul Algérien ne meure pour une cause autre que pour l’Algérie. Nous avons sacrifié beaucoup de nos enfants pour d’autres causes, comme la Palestine. Mais quand, nous, nous vivions l’enfer, nous n’avons trouvé personne à nos côtés.".Dans cette déclaration,il a évoqué la Palestine,mais en fait,il s'agissait pour lui de justifier l'ambiguité de la position de l'Algérie concernant la crise libyenne.Mais ce qui est renversant dans cette déclaration de notre H'mimed national,c'est le sentiment vendicatif("personne n'était à nos cotés") érigé en doctrine d'Etat en lui et place d'une philosophie clairement définie et répondant à des questions concrètes comme:quelles sont les répercussions sur l'Algérie de la somalisation d'un pays comme la Libye qui a une frontière commune avec l'Algérie longue de près d'un millier de km?Quelles sont les motivations profondes de l'intervention de l'OTAN dans le conflit libyen et en quoi elle pourrait constituer une menace contre la sécurité nationale de l'Algérie?
Pas étonnant après ça que la voix de l'Algérie est devenue inaudible dans presque toute les grandes questions internationale et que dans le seul dossier où l'Algérie est encore présente(le Sahara Occidental),elle ne cesse de recevoir camouflet sur camouflet.
En général,les doctrines géopolitiques des Etats(enfin,des états qui se respectent) s'inspirent de deux écoles de pensées diamètralement opposées:il y a l'école qu'on pourrait appeler romantique ou humaniste qui considère que toute action diplomatique doit obeir à des principes humanistes universels tels que la protection des opprimés,le droit des peuples à disposer d'eux mêmes,la promotion de la paix dans le monde etc..La deuxième école qu'on pourrait qualifier de "réaliste" considère qu'en politique internationale,tous les moyens sont bons pour préserver ses intérêts vitaux.Bien sûr,dans la réalité,les choses ne sont pas aussi tranchées.On trouve rârement pour ne pas dire jamais des Etats qui mènent des politiques étrangères totalement désintéressées,ni des Etats ayant une politique étrangère mue uniquement par des considérations purement égoistes,mais on peut dire que chaque Etat du monde essaie d'élaborer une doctrine tentant de concilier avec plus ou moins de bonheur les deux visions du monde.
Chaque Etat du monde?Il semble que ce ne soit pas tout à fait le cas pour l'Algérie à en croire à la nouvelle "doctrine" de l'Etat algérien(ou du moins du parti RND,mais peut-on vraiment distinguer les deux?) telle qu'exposée par Ouyahia lors d'un conférence de presse tenue vendredi:"Au RND, nous n’accepterons plus jamais qu’un seul Algérien ne meure pour une cause autre que pour l’Algérie. Nous avons sacrifié beaucoup de nos enfants pour d’autres causes, comme la Palestine. Mais quand, nous, nous vivions l’enfer, nous n’avons trouvé personne à nos côtés.".Dans cette déclaration,il a évoqué la Palestine,mais en fait,il s'agissait pour lui de justifier l'ambiguité de la position de l'Algérie concernant la crise libyenne.Mais ce qui est renversant dans cette déclaration de notre H'mimed national,c'est le sentiment vendicatif("personne n'était à nos cotés") érigé en doctrine d'Etat en lui et place d'une philosophie clairement définie et répondant à des questions concrètes comme:quelles sont les répercussions sur l'Algérie de la somalisation d'un pays comme la Libye qui a une frontière commune avec l'Algérie longue de près d'un millier de km?Quelles sont les motivations profondes de l'intervention de l'OTAN dans le conflit libyen et en quoi elle pourrait constituer une menace contre la sécurité nationale de l'Algérie?
Pas étonnant après ça que la voix de l'Algérie est devenue inaudible dans presque toute les grandes questions internationale et que dans le seul dossier où l'Algérie est encore présente(le Sahara Occidental),elle ne cesse de recevoir camouflet sur camouflet.
jeudi 7 avril 2011
L'Algérie des rentiers est en marche
Ca y est,il viennent d'obtenir satisfaction."eux" ce sont les gardes communaux.Après plusieures semaines de fronde et un sit-in de près d'une semaine à la place des Martyrs à Alger,leurs représentants ont annoncé hier qu'ils ont obtenu gain de cause.En tête de leurs revendication,une retraite à 100% et inconditionnelle après 15 ans de service.Ce qui signifie qu'un garde communal qui s'est engagé dans ce corps à l'âge de 20 ans pourra partir à la retraite à....35 ans.
Vers la satisfaction des revendication des gardes communaux
Les gardes communaux ont levé le camp de la place des Martyrs à Alger, après plusieurs jours de sit‑in de protestation. Une délégation de huit représentants des gardes communaux a été reçue ce mercredi 6 avril par le DGSN Abdelghani Hamel, a appris TSA de source proche de la rencontre.
Le chef de la police a assuré aux gardes communaux que leurs revendications allaient être prises en charge. Il leur a également fait part de l’annulation des décisions précédentes prises par le comité formé entre le ministère de l’Intérieur et les représentants des gardes communaux sur le redéploiement des éléments de ce corps dans d’autres corps de sécurité, sans possibilité de partir à la retraite anticipée, selon la même source.
Le DGSN a assuré les représentants des gardes communaux de son engagement à satisfaire toutes les revendications des gardes communaux, notamment la possibilité de partir à la retraite après 15 ans de service sans conditions, l’augmentation de l’allocation de retraite et le paiement de 16 heures supplémentaires pour chaque journée travaillée durant les journées fériés et les congés au cours desquels les gardes communaux prenaient part aux opérations de ratissage avec l’armée.
Le ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia a confirmé à TSA que le gouvernement travaille pour la satisfaction des revendications des gardes communaux, sans donner d’autres précisions.(TSA)
Vers la satisfaction des revendication des gardes communaux
Les gardes communaux ont levé le camp de la place des Martyrs à Alger, après plusieurs jours de sit‑in de protestation. Une délégation de huit représentants des gardes communaux a été reçue ce mercredi 6 avril par le DGSN Abdelghani Hamel, a appris TSA de source proche de la rencontre.
Le chef de la police a assuré aux gardes communaux que leurs revendications allaient être prises en charge. Il leur a également fait part de l’annulation des décisions précédentes prises par le comité formé entre le ministère de l’Intérieur et les représentants des gardes communaux sur le redéploiement des éléments de ce corps dans d’autres corps de sécurité, sans possibilité de partir à la retraite anticipée, selon la même source.
Le DGSN a assuré les représentants des gardes communaux de son engagement à satisfaire toutes les revendications des gardes communaux, notamment la possibilité de partir à la retraite après 15 ans de service sans conditions, l’augmentation de l’allocation de retraite et le paiement de 16 heures supplémentaires pour chaque journée travaillée durant les journées fériés et les congés au cours desquels les gardes communaux prenaient part aux opérations de ratissage avec l’armée.
Le ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia a confirmé à TSA que le gouvernement travaille pour la satisfaction des revendications des gardes communaux, sans donner d’autres précisions.(TSA)
mercredi 6 avril 2011
"Dépopularisons" la Constitution algérienne
Des "fuites" savamment distillées depuis quelques semaines dans la presse algérienne nous annoncent l'imminence d'un révision profonde de la Constitution et de réformes politiques.Sans préjuger du sérieux de ces informations,ni de la réalité de la volonté de réforme des tenants du Pouvoir,j'aimerais évoquer un détail qui pourrait paraitre de pure forme,mais qui me tient à coeur.Il s'agit de l'épithète "populaire" fréquemment utilisé pour qualifier bon nombre d'institutions(parlement,armée,assemblées locales..) hérité de années fastes du centralisme démocratique des années 60-70.A commencer par le "République algérienne démocratique et populaire" qui fait de l'Algérie l'une des dernière républiques démocratiques et populaires du monde(avec la Corée du Nord et son régime paranoiaque),"l'assemblée populaire nationale" dont les membres payés 25 fois le SMIG pour lever les mains en permanence pour approuver une chose et son contraire,n'ont de populaires que le nom,sans oublier"L'Armée Nationale Populaire qui a montré durant le décennie 90 son degré de popularité.
Il est tout de même curieux que ce détail n'a été soulevé dans aucun des débats qui ont précédé les nombreuses révisions constitutionnelles,même celle de 1996 qui avait eu pourtant lieu en plein virage libéral.
Pourquoi ne pas remplacer la "République Algérienne démocratique et populaire" par un simple "République Algérienne" comme c'est la cas des républiques françaises,italienne,coréenne(du sud) ou indienne?Et pourquoi ne pas remplacer le démagogique "Armée nationale populaire" par "forces armées algériennes"?Ou encore "l'Assemblée Populaire nationale" par "l'assemblée Nationale"(tout en réduisant substantiellement le salaire mensuel indécent des députés bien sûr)?
Il est tout de même curieux que ce détail n'a été soulevé dans aucun des débats qui ont précédé les nombreuses révisions constitutionnelles,même celle de 1996 qui avait eu pourtant lieu en plein virage libéral.
Pourquoi ne pas remplacer la "République Algérienne démocratique et populaire" par un simple "République Algérienne" comme c'est la cas des républiques françaises,italienne,coréenne(du sud) ou indienne?Et pourquoi ne pas remplacer le démagogique "Armée nationale populaire" par "forces armées algériennes"?Ou encore "l'Assemblée Populaire nationale" par "l'assemblée Nationale"(tout en réduisant substantiellement le salaire mensuel indécent des députés bien sûr)?
lundi 4 avril 2011
En Algérie,on peut allègrement se prévaloir de sa propre turpide
L'indéboulonnable ministre de l'éducation Abou Bakr Benbouzid(il a "servi" deux présidents,huits gouvernements,six premiers ministres et trois constitutions différentes)vient d'en donner la preuve:en visite hier à Boumerdès,il a déclaré à propos des syndicats autonomes "Ils n’ont de syndicats que le nom. Ils ne sont même pas agréés."Voila qui est drôlement culotté!Si ces syndicats ne sont pas agréé,ce n'est pas faute d'en avoir formulé la demande,mais parce qu'il y a une décision politique du pouvoir de mettre des bâtons dans les roues de toute activité syndicale qui échappe à son contrôle,et de considérer que seul le syndicat-maison UGTA est considéré comme interlocuteur du gouvernement.D'ailleurs,cette situation n'est pas propre aux seuls syndicats autonomes.Depuis au moins une décennie,plus aucun nouveau parti n'a été agréé,alors que de simples associations culturelles sans aucune revendication politique attendent parfois des années sans obtenir le quitus nécessaire pour activer dans la légalité.
Mais le plus scandaleux dans tout ça,ce n'est pas tant la déclaration pleine de mépris et d'arrogance de Benbouzid,que le fait que cet individu soit resté à un poste aussi sensible sans discontinuer pendant presque deux décennies,alors son bilan en tant que ministre est désastreux:mise en éxecution de politiques contradictoires au gré des humeurs des décideurs,baisse du niveau des élèves,gonflement artificiel des résultats des examen pour permettre aux gouvernants de maquiller leurs bilans,grèves récurrentes qui durent parfois des semaines voires des mois dans tous les paliers de l'enseignement,etc....le tout saupoudré de mesures démagogiques et "patriotardes" grotesques comme par exemple le fait d'imposer dans les écoles chaque matin et soir de hisser l'emblème national pour combler le "déficit" de patriotisme des jeunes.Avoir permis à cete individu de sévir pendant si longtemps à un poste aussi sensible occasionnant des dégats qui se feront sentir sur au moins deux générations d'élèves est un crime qui est à mon sens aussi grave que d'avoir plongé le pays dans une sanglante guerre civile.
Mais le plus scandaleux dans tout ça,ce n'est pas tant la déclaration pleine de mépris et d'arrogance de Benbouzid,que le fait que cet individu soit resté à un poste aussi sensible sans discontinuer pendant presque deux décennies,alors son bilan en tant que ministre est désastreux:mise en éxecution de politiques contradictoires au gré des humeurs des décideurs,baisse du niveau des élèves,gonflement artificiel des résultats des examen pour permettre aux gouvernants de maquiller leurs bilans,grèves récurrentes qui durent parfois des semaines voires des mois dans tous les paliers de l'enseignement,etc....le tout saupoudré de mesures démagogiques et "patriotardes" grotesques comme par exemple le fait d'imposer dans les écoles chaque matin et soir de hisser l'emblème national pour combler le "déficit" de patriotisme des jeunes.Avoir permis à cete individu de sévir pendant si longtemps à un poste aussi sensible occasionnant des dégats qui se feront sentir sur au moins deux générations d'élèves est un crime qui est à mon sens aussi grave que d'avoir plongé le pays dans une sanglante guerre civile.
samedi 2 avril 2011
Ouyahia:"La crise politique?quelle crise politique?"
Il a parlé. Enfin. Ahmed Ouyahia s’est exprimé ce mercredi soir sur la télévision nationale pour la première fois depuis le début des révoltes dans les pays arabes et des émeutes qui ont secoué l’Algérie, début janvier. Des émeutes qui ont débouché sur une série de protestations sociales et politiques dans tout le pays, avec des grèves, des rassemblements et des tentatives de marches populaires. M. Ouyahia n’a pas choisi la chaîne terrestre ni Canal Algérie, les deux chaînes les plus captées par les foyers en Algérie et à l’étranger. Il a opté pour A3, une chaîne moins diffusée.
Lors de l’émission « invité de l’heure de l’A3 », Ahmed Ouyahia, invité en tant que secrétaire général du RND, a répondu à plusieurs questions : la révision de la constitution, l’ébullition sociale, la crise politique, la corruption, l’économie nationale ainsi que ses relations en tant que Premier ministre avec le président Abdelaziz Bouteflika. Il a également démenti les rumeurs sur sa démission et parlé de la Libye et du vent de révolte qui souffle sur les pays arabes depuis fin 2010.
Pas de crise politique en Algérie
Pour Ahmed Ouyahia, il n’y a pas, en Algérie, de crise politique majeure nécessitant la dissolution du Parlement et le départ du gouvernement. « Chez nous, le changement est intervenu en 1989. Il y a plus de 30 partis politiques, une centaine de titres de presse, nous n’avons pas d’opposants politiques en prison, ni d’exilés politiques. Le développement économique profite à toutes les régions du pays, même Bord Badji Mokhtar est devenue une petite ville », a expliqué M. Ouyahia.
Le patron du RND a dit que son parti était contre l’arrivée au pouvoir par les crises en se réaffirmant son respect pour les principes de la démocratie et la vérité des urnes. « On n’est pas contre la dissolution du parlement et le départ du gouvernement parce qu’on n’est pas en crise politique », a insisté M. Ouyahia. Il s’est prononcé contre la Constituante qui serait, selon lui, le reniement de tout ce qui a été fait depuis l’indépendance. « La constitution, c’est‑à‑dire remettre tout à plat. Après va‑t‑on s’entendre sur quel type d’État ? Islamique, laïc, républicain ? », s’est‑il interrogé.
Ahmed Ouyahia s’est prononcé pour une révision profonde de la Constitution et l’instauration d’un système semi‑présidentiel. « Le système parlementaire peut être viable dans 50 ans en Algérie, mais aujourd’hui il provoquera la paralysie du pays », a‑t‑il estimé. Il a indiqué que si le MSP n’était pas content de l’Alliance présidentielle, il n’était pas obligé d’y rester. Le Premier ministre a démenti toutes les rumeurs sur sa démission et affirmé : « je suis un serviteur de l’État et je suis fier de le faire ».(tsa-algérie.com)
Lors de l’émission « invité de l’heure de l’A3 », Ahmed Ouyahia, invité en tant que secrétaire général du RND, a répondu à plusieurs questions : la révision de la constitution, l’ébullition sociale, la crise politique, la corruption, l’économie nationale ainsi que ses relations en tant que Premier ministre avec le président Abdelaziz Bouteflika. Il a également démenti les rumeurs sur sa démission et parlé de la Libye et du vent de révolte qui souffle sur les pays arabes depuis fin 2010.
Pas de crise politique en Algérie
Pour Ahmed Ouyahia, il n’y a pas, en Algérie, de crise politique majeure nécessitant la dissolution du Parlement et le départ du gouvernement. « Chez nous, le changement est intervenu en 1989. Il y a plus de 30 partis politiques, une centaine de titres de presse, nous n’avons pas d’opposants politiques en prison, ni d’exilés politiques. Le développement économique profite à toutes les régions du pays, même Bord Badji Mokhtar est devenue une petite ville », a expliqué M. Ouyahia.
Le patron du RND a dit que son parti était contre l’arrivée au pouvoir par les crises en se réaffirmant son respect pour les principes de la démocratie et la vérité des urnes. « On n’est pas contre la dissolution du parlement et le départ du gouvernement parce qu’on n’est pas en crise politique », a insisté M. Ouyahia. Il s’est prononcé contre la Constituante qui serait, selon lui, le reniement de tout ce qui a été fait depuis l’indépendance. « La constitution, c’est‑à‑dire remettre tout à plat. Après va‑t‑on s’entendre sur quel type d’État ? Islamique, laïc, républicain ? », s’est‑il interrogé.
Ahmed Ouyahia s’est prononcé pour une révision profonde de la Constitution et l’instauration d’un système semi‑présidentiel. « Le système parlementaire peut être viable dans 50 ans en Algérie, mais aujourd’hui il provoquera la paralysie du pays », a‑t‑il estimé. Il a indiqué que si le MSP n’était pas content de l’Alliance présidentielle, il n’était pas obligé d’y rester. Le Premier ministre a démenti toutes les rumeurs sur sa démission et affirmé : « je suis un serviteur de l’État et je suis fier de le faire ».(tsa-algérie.com)
Inscription à :
Articles (Atom)