L’organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM), tiendra, demain samedi 25 juin à partir de 10 h à Baïnem, un meeting populaire au cours duquel elle annoncera une série de revendications. En premier lieu, les enfants de moudjahidine exigent d’être considérés effectivement comme membres de la famille révolutionnaire et de profiter des mesures et des avantages auxquels ouvrent droit les enfants de chouhada.
Dans un communiqué diffusé dans les coordinations de wilayas et de communes de l’ONEM, le secrétariat national de l’organisation a assuré qu’il portera les préoccupations de ses adhérents aussi bien à la Présidence de la République, qu’au gouvernement et au ministère des moudjahidine. En clair, l’ONEM exige que la démarche des parlementaires, qui ont exclu les enfants de chouhada des dispositions de la loi sur le chahid et le moudjahid adoptée en 1997, soit corrigée.
Il s’agit, entre autres, de bénéficier des dispositions des articles 24 et 25 de la loi susmentionnée qui attribuent à la veuve de chahid et à ses enfants une pension mensuelle et aussi de gagner des points pour la retraite, être promu à des hauts postes de responsabilité, participer à l’écriture de l’histoire et avoir un rôle plus déterminant dans la vie politique(tsa-algerie.com).
samedi 25 juin 2011
lundi 20 juin 2011
Only in Algeria(IV):douze ans de détention provisoire
Assassinat de Matoub
L’affaire enrôlée prochainement
Le procès des présumés auteurs de l’assassinat du chantre de la chanson kabyle, Matoub Lounès, aura lieu avant la fin de la session criminelle en cours à la cour de justice de Tizi Ouzou, selon maître Aït Habib, avocat de l’un des accusés dans cette affaire.
«Pendant les épreuves du bac, Malik Medjnoun a été approché par le président de la cour qui lui a réitéré la promesse de la tenue de son procès à la fin de la session actuelle. Le magistrat chargé de l’affaire a terminé son travail le jeudi 16 juin 2011 et a transmis le dossier au parquet général, lequel a demandé à la présidence du tribunal criminel de programmer cette affaire», a-t-il expliqué tout en précisant que la procédure du complément d’enquête demandé par le juge est terminée.
De son côté, Me Rahem, l’avocat de la famille Matoub, dira : «Rien ne nous a été notifié pour le moment au sujet de la tenue de ce procès». Me Hanoune, avocat de la veuve du rebelle, a, pour sa part, souligné que ladite affaire n’est pas programmée pour le moment, mais il se peut qu’elle soit enrôlée dans les prochains jours, puisque la session actuelle demeure toujours ouverte.
Notons que l’affaire de l’assassinat de Lounès devait être examinée le 9 juillet 2008, mais elle été reportée par la justice pour les besoins d’une enquête complémentaire.
La sœur du défunt, Malika Matoub, qui avait présenté à la justice une liste de 51 personnes citées comme témoins dans le procès de l’assassinat de son frère, avait estimé que «la procédure pénale avec laquelle est géré le dossier était totalement bafouée. Il n’y a pas eu d’enquête qui a déterminé que Medjnoun et Chenoui sont les auteurs ou les commanditaires de l’assassinat de mon frère», avait-elle soutenu.
Les deux mis en cause dans l’affaire Matoub sont en détention préventive à la maison d’arrêt de Tizi Ouzou depuis leur arrestation en mai 2000. Malik Medjnoun a observé plusieurs fois une grève de la faim pour demander l’accélération de la procédure de son procès. En mars dernier, une délégation d’Amnesty International s’est rendue à Tizi Ouzou pour rencontrer Madjnoun. En vain. Elle n’a pas eu l’autorisation d’entrer à la maison d’arrêt de Tizi Ouzou, ajoute Me Aït Habib, qui poursuit : «Garder deux prévenus douze années durant, en détention provisoire, relève d’un cas unique dans le monde, y compris dans les pays dits démocratiques ou en retard sur l’histoire.» (El Watan)
L’affaire enrôlée prochainement
Le procès des présumés auteurs de l’assassinat du chantre de la chanson kabyle, Matoub Lounès, aura lieu avant la fin de la session criminelle en cours à la cour de justice de Tizi Ouzou, selon maître Aït Habib, avocat de l’un des accusés dans cette affaire.
«Pendant les épreuves du bac, Malik Medjnoun a été approché par le président de la cour qui lui a réitéré la promesse de la tenue de son procès à la fin de la session actuelle. Le magistrat chargé de l’affaire a terminé son travail le jeudi 16 juin 2011 et a transmis le dossier au parquet général, lequel a demandé à la présidence du tribunal criminel de programmer cette affaire», a-t-il expliqué tout en précisant que la procédure du complément d’enquête demandé par le juge est terminée.
De son côté, Me Rahem, l’avocat de la famille Matoub, dira : «Rien ne nous a été notifié pour le moment au sujet de la tenue de ce procès». Me Hanoune, avocat de la veuve du rebelle, a, pour sa part, souligné que ladite affaire n’est pas programmée pour le moment, mais il se peut qu’elle soit enrôlée dans les prochains jours, puisque la session actuelle demeure toujours ouverte.
Notons que l’affaire de l’assassinat de Lounès devait être examinée le 9 juillet 2008, mais elle été reportée par la justice pour les besoins d’une enquête complémentaire.
La sœur du défunt, Malika Matoub, qui avait présenté à la justice une liste de 51 personnes citées comme témoins dans le procès de l’assassinat de son frère, avait estimé que «la procédure pénale avec laquelle est géré le dossier était totalement bafouée. Il n’y a pas eu d’enquête qui a déterminé que Medjnoun et Chenoui sont les auteurs ou les commanditaires de l’assassinat de mon frère», avait-elle soutenu.
Les deux mis en cause dans l’affaire Matoub sont en détention préventive à la maison d’arrêt de Tizi Ouzou depuis leur arrestation en mai 2000. Malik Medjnoun a observé plusieurs fois une grève de la faim pour demander l’accélération de la procédure de son procès. En mars dernier, une délégation d’Amnesty International s’est rendue à Tizi Ouzou pour rencontrer Madjnoun. En vain. Elle n’a pas eu l’autorisation d’entrer à la maison d’arrêt de Tizi Ouzou, ajoute Me Aït Habib, qui poursuit : «Garder deux prévenus douze années durant, en détention provisoire, relève d’un cas unique dans le monde, y compris dans les pays dits démocratiques ou en retard sur l’histoire.» (El Watan)
Une prison chasse ...une usine
Quand Mohamed Réda Abid, Algérien résidant à l’étranger, a décidé d’investir dans son propre pays avec son apport personnel, il était loin de penser qu’il allait être chassé comme un malfrat.
Dans le cadre de la promotion de l’investissement dans les régions déshéritées, j’ai acquis une parcelle de terrain auprès d’un particulier à Aïn Fezza, wilaya de Tlemcen, suivant le certificat de possession N°309 du 30 septembre 2007, établi par la mairie d’Aïn Fezza et publié par la Conservation foncière de Tlemcen», ainsi entame M. Abid son récit ubuesque. Un terrain qui devait servir d’assiette pour l’implantation d’une usine de production et de galvanisation des pylônes électriques nécessaires au programme d’électrification en Algérie, et où une étude technico-économique a garanti le respect de l’environnement, comme le prouve l’étude validée par la direction de l’environnement de Tlemcen sous le n° 226/2008 du 16 mars 2008.
Après avoir répondu à toutes les exigences de l’administration algérienne, la construction de l’usine fut entamée conformément au permis de construire délivré au nom de Metgav en date du 28 juin 2009, en application du code de l’urbanisme et aux lois de la République. L’avancement des travaux a atteint 40 %. Ayant toutes les garanties de la création de son usine, M. Abid a pris des engagements avec une firme étrangère pour une assistance technique et la fourniture des équipements inscrits à l’Agence nationale de développement de l’investissement sous le numéro 2007/13/0152 du 27 novembre 2007. Mais, ce n’était pas gagné pour autant : «Grandes furent ma surprise et ma désolation lorsque M. le wali de Tlemcen me notifia une annulation du permis de construire sur proposition du secrétaire général de la wilaya de Tlemcen, sans être préalablement consulté ou même mis en demeure, en s’appuyant seulement sur une correspondance émanant du ministère de la Justice, datée du 16 août 2009, délimitant le périmètre de sécurité d’un projet de pénitencier initié postérieurement à l’implantation. Une correspondance dont il n’existerait, en réalité, aucune trace.»
Contacté pour plus d’informations, le maire de Aïn Fezza a indiqué que ce projet «est conforme aux lois de la République et l’implantation a posteriori dudit pénitencier avait prévu initialement au moins cent mètres de distance, soutenu par un avis technique et un procès-verbal du choix de terrain de la subdivision de l’urbanisme de la daïra de Chetouane». En fait, le projet en phase de réalisation existait avant celui du centre pénitentiaire. M. Abid a été reçu plus tard par le wali, mais en vain. Las, M. Abid s’est orienté vers le ministère de la Justice. Après quoi, il a été reçu par le procureur général de la cour de Tlemcen le 10 janvier 2011. «Le magistrat me certifia que mes inquiétudes et mes doléances seront communiquées fidèlement au ministre de la Justice.» Mais, depuis... rien. Une audience auprès dudit ministre a été demandée le 9 février 2011.
Aucune réponse. Très abattu, M. Abid confesse : «Tous mes efforts de plusieurs années de travail ont été anéantis avec une légèreté déconcertante sans aucune considération ni pour les dépenses engendrées ni pour le temps passé d’une administration à l’autre, encore moins pour les 140 ouvriers du projet. Je suis vraiment confus face à des engagements fermes préalablement pris avec des partenaires locaux et étrangers.» (El Watan)
Dans le cadre de la promotion de l’investissement dans les régions déshéritées, j’ai acquis une parcelle de terrain auprès d’un particulier à Aïn Fezza, wilaya de Tlemcen, suivant le certificat de possession N°309 du 30 septembre 2007, établi par la mairie d’Aïn Fezza et publié par la Conservation foncière de Tlemcen», ainsi entame M. Abid son récit ubuesque. Un terrain qui devait servir d’assiette pour l’implantation d’une usine de production et de galvanisation des pylônes électriques nécessaires au programme d’électrification en Algérie, et où une étude technico-économique a garanti le respect de l’environnement, comme le prouve l’étude validée par la direction de l’environnement de Tlemcen sous le n° 226/2008 du 16 mars 2008.
Après avoir répondu à toutes les exigences de l’administration algérienne, la construction de l’usine fut entamée conformément au permis de construire délivré au nom de Metgav en date du 28 juin 2009, en application du code de l’urbanisme et aux lois de la République. L’avancement des travaux a atteint 40 %. Ayant toutes les garanties de la création de son usine, M. Abid a pris des engagements avec une firme étrangère pour une assistance technique et la fourniture des équipements inscrits à l’Agence nationale de développement de l’investissement sous le numéro 2007/13/0152 du 27 novembre 2007. Mais, ce n’était pas gagné pour autant : «Grandes furent ma surprise et ma désolation lorsque M. le wali de Tlemcen me notifia une annulation du permis de construire sur proposition du secrétaire général de la wilaya de Tlemcen, sans être préalablement consulté ou même mis en demeure, en s’appuyant seulement sur une correspondance émanant du ministère de la Justice, datée du 16 août 2009, délimitant le périmètre de sécurité d’un projet de pénitencier initié postérieurement à l’implantation. Une correspondance dont il n’existerait, en réalité, aucune trace.»
Contacté pour plus d’informations, le maire de Aïn Fezza a indiqué que ce projet «est conforme aux lois de la République et l’implantation a posteriori dudit pénitencier avait prévu initialement au moins cent mètres de distance, soutenu par un avis technique et un procès-verbal du choix de terrain de la subdivision de l’urbanisme de la daïra de Chetouane». En fait, le projet en phase de réalisation existait avant celui du centre pénitentiaire. M. Abid a été reçu plus tard par le wali, mais en vain. Las, M. Abid s’est orienté vers le ministère de la Justice. Après quoi, il a été reçu par le procureur général de la cour de Tlemcen le 10 janvier 2011. «Le magistrat me certifia que mes inquiétudes et mes doléances seront communiquées fidèlement au ministre de la Justice.» Mais, depuis... rien. Une audience auprès dudit ministre a été demandée le 9 février 2011.
Aucune réponse. Très abattu, M. Abid confesse : «Tous mes efforts de plusieurs années de travail ont été anéantis avec une légèreté déconcertante sans aucune considération ni pour les dépenses engendrées ni pour le temps passé d’une administration à l’autre, encore moins pour les 140 ouvriers du projet. Je suis vraiment confus face à des engagements fermes préalablement pris avec des partenaires locaux et étrangers.» (El Watan)
Mais que vient faire Raouraoua dans les consultations de la commission Bensalah?
Reçu par la commission Bensalah,Raouraoua répond à Ouyahia
Mohamed Raouraoua a réaffirmé ce dimanche 19 juin la décision de la FAF de recruter un entraîneur étranger pour les Verts, en réponse aux critiques formulées par le premier ministre et chef du RND Ahmed Ouyahia sur le recours à un technicien étranger pour diriger l’équipe nationale. « Ouyahia a exprimé un avis personnel sur l’équipe nationale et la nationalité de l’entraîneur. Je le respecte », a déclaré Raouraoua à la presse à l’issue de sa rencontre avec la Commission Bensalah. Le président de la FAF s’est interrogé : « qui ne veut pas d’un entraîneur algérien ? Mais les conditions ont changé ».
Raouraoua a précisé qu’Ouyahia s’était exprimé en tant que responsable d’un parti politique. « Je suis le premier responsable sur le football algérien et j’assume toutes mes décisions », a‑t‑il ajouté. Le président de la FAF a rappelé que c’était lui qui avait recruté et limogé Rabah Saâdane et que c’était lui qui avait ramené Benchikha. « Je partage la responsabilité de la défaite contre le Maroc », a dit Raouraoua qui a répété que « le futur coach des Verts est un étranger ». Il a précisé que le futur entraîneur de l’EN a été sélectionné parmi cinq candidats sur une liste de 50 dossiers de candidatures.
Mohamed Raouraoua a réaffirmé ce dimanche 19 juin la décision de la FAF de recruter un entraîneur étranger pour les Verts, en réponse aux critiques formulées par le premier ministre et chef du RND Ahmed Ouyahia sur le recours à un technicien étranger pour diriger l’équipe nationale. « Ouyahia a exprimé un avis personnel sur l’équipe nationale et la nationalité de l’entraîneur. Je le respecte », a déclaré Raouraoua à la presse à l’issue de sa rencontre avec la Commission Bensalah. Le président de la FAF s’est interrogé : « qui ne veut pas d’un entraîneur algérien ? Mais les conditions ont changé ».
Raouraoua a précisé qu’Ouyahia s’était exprimé en tant que responsable d’un parti politique. « Je suis le premier responsable sur le football algérien et j’assume toutes mes décisions », a‑t‑il ajouté. Le président de la FAF a rappelé que c’était lui qui avait recruté et limogé Rabah Saâdane et que c’était lui qui avait ramené Benchikha. « Je partage la responsabilité de la défaite contre le Maroc », a dit Raouraoua qui a répété que « le futur coach des Verts est un étranger ». Il a précisé que le futur entraîneur de l’EN a été sélectionné parmi cinq candidats sur une liste de 50 dossiers de candidatures.
samedi 4 juin 2011
Said Sadi,tête de pont de l'OTAN?
Said Sadi découvre avec vingt ans de retard que l'armée algérienne est "violente et inculte".Pourtant lui qui a longtemps fréquenté Nezzar et Tewfik doit savoir que chez ces gens-là l'intelligence est une denrée rare.Qu'ont-ils à faire de culture et d'intelligence?les blindés leurs suffisent amplement.Il a aussi fini par découvrir qu'il "est impossible d'amender les choses de l'intérieur" du système.Mais ce qui est gravissime,c'est qu'après avoir longtemps joué le rôle de relais du DRS au sein de la classe politique,l'indéboulonnable chef du RCD,s'est découvert une nouvelle mission,celle de VRP de l'OTAN en Algérie.Il nous apprend pauvres ignares que nous sommes,que l'Occident (dont l'OTAN est le bras armé)aurait fait amende honorable,et qu'il (l'occident)"aurait compris qu'il ne s'agit plus de composer avec les pouvoirs,mais d'enregistrer les aspirations des peuple".Ainsi,l'OTAN serait devenu une sorte de bureau de doléances où les peuples voulant de se débarrasser de leurs dictateurs pourront venir épancher librement leurs "chikayates".De là à dire qu'il se verrait bien à la tête d'un "CNT algérien",il n'y a qu'un pas qu'on est bien tenté de franchir,surtout que sa proximité avec le "philosophe" et parrain parisien du CNT Bernard-Henri Levy est un secret de Pollichinelle.
L'intervention des occidentaux en Libye et ailleurs est loin d'être une entreprise purement humanitaire comme voudrait nous le faire accroire Said Sadi.On parle déjà de juteux contrats pétroliers promis par le CNT à Sarkozy contre une reconnaissance diplomatique de la France,alors que Bernard-Henri Levy vient de révéler qu'il a été porteur d'un message verbal du CNT au premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.Toute la stratégie occidentale est là,n'en déplaise à Sadi:accès aux réserves pétrolières du monde arabe et sécurité d'Israel.Tout le reste n'est que propagande.
L'intervention des occidentaux en Libye et ailleurs est loin d'être une entreprise purement humanitaire comme voudrait nous le faire accroire Said Sadi.On parle déjà de juteux contrats pétroliers promis par le CNT à Sarkozy contre une reconnaissance diplomatique de la France,alors que Bernard-Henri Levy vient de révéler qu'il a été porteur d'un message verbal du CNT au premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.Toute la stratégie occidentale est là,n'en déplaise à Sadi:accès aux réserves pétrolières du monde arabe et sécurité d'Israel.Tout le reste n'est que propagande.
Ould Kablia:la bureaucratie en Algérie?"C'est la faute aux plantons!"
Pauvres plantons!
Ould Kablia parle des lacunes de l’administration
“J’en ai marre de la République des plantons !”
Pour le ministre de l’Intérieur, qui a animé une conférence de presse, juste après la clôture jeudi des travaux de la réunion avec les 48 walis, le mal de l’administration locale vient des petits cadres et du personnel d’accueil.
Daho Ould Kablia promet d’emblée une rupture avec les anciens réflexes par la création d’un nouveau cadre relationnel basé sur l’allégement et l’harmonisation des procédures en direction du citoyen, simple administré ou investisseur potentiel. Toutefois, il ne manquera pas de préciser qu’il n’y a pas de baguette magique pour que la situation soit maîtrisée du jour au lendemain. “Nous avons commencé par les choses sur lesquelles on peut progresser rapidement comme l’état civil, la carte grise, le permis de conduire, le passeport... Les efforts seront poursuivis jusqu’à la simplification de toutes les procédures administratives”, a-t-il tenu à rassurer. Plus réaliste, le ministre, qui avait dans la matinée de jeudi tenu un briefing avec les walis délégués des 13 circonscriptions administratives de la wilaya d’Alger, sachant que la capitale est “la caisse de résonance qui perçoit tous les soubresauts du pays”, n’a pas caché son dépit à l’encontre des petits cadres et du personnel d’accueil, les désignant comme responsables du mal qui ronge l’administration locale. “Par méconnaissance des lois et réglementations, ces agents font ballotter les citoyens d’un guichet à l’autre. J’en ai marre de la république des plantons. Cette situation doit cesser”, assène le ministre dans ce sens, tout en citant le cas de la circonscription d’El-Harrach où le wali délégué a été contraint, pour la troisième fois, de faire une purge au sein du personnel. Sur la question du découpage administratif, décidé en 2009, mais resté cependant sans suite, le ministre a fait savoir que “le sujet n’est ni annulé ni à l’ordre du jour”, tout en reconnaissant le manque actuellement de cadres d’État à même de pourvoir les 106 nouvelles circonscriptions administratives. Pour le premier responsable de l’Intérieur, “il ne s’agissait au début que de quelques daïras, mais les demandes ont grimpé jusqu’à atteindre le nombre cité”. Abordant le nouveau statut de la capitale en tant que grande ville méditerranéenne, le ministre affirme qu’Alger aura une réglementation spécifique à l’instar des mégapoles comme Marseille ou Barcelone. La loi sur la ville devra d’abord être votée au niveau du parlement. Au chapitre habitat, le ministre est revenu sur les instructions données aux walis de procéder à la distribution des logements achevés depuis quelque temps, sans pourtant cacher son inquiétude sur les réactions que peuvent générer les opérations de relogement. Et c’est précisément le cas de la capitale où il est prévu la distribution, au cours de ce mois, de 1 900 logements. “Il vaut mieux les distribuer que d’avoir à faire à des squatteurs”, dira Ould Kablia expliquant que “certains retards dans la distribution sont souvent justifiés par la crainte de susciter la colère des mécontents comme cela s’est produit récemment à Batna où de violentes émeutes ont éclaté”.
Investissements locaux : le gouvernement prépare un texte
Au plan de la promotion de l’investissement et du foncier économique, il est prévu des mesures pour faciliter l’accès au foncier destiné à l’investissement. Dans ce cadre, le ministre a affirmé qu’entre autres contraintes, il est proposé la suppression de l’appel d’offres dans le but de favoriser l’investissement. En fonction de la disponibilité du terrain, le rôle du Calpiref permet d’aller plus vite. Selon le ministre, les walis ont été instruits d’adresser à la tutelle des rapports sur tous les investisseurs, comme ils sont tenus de présenter les atouts de chaque wilaya susceptible d’attirer des investisseurs. Se voulant optimiste dans ce cadre, Ould Kablia a confié qu’une stratégie vise la réalisation de grands projets, précisant que les investissements dans les domaines de la pétrochimie, la mécanique, la pharmacie et la haute technologie relèvent des décisions de l’État. En revanche, il est accordé une priorité aux investissements devant permettre une substitution à l’importation et donc favoriser l’exportation.
Fermeture des églises : question de conformité
“Pour ouvrir un local destiné à un lieu de culte, il est nécessaire au préalable de se prémunir du certificat de conformité. La décision de fermeture de certains lieux de culte de confession chrétienne à Béjaïa n’a rien d’anormal. La loi sur les associations et l’avis préalable de la commission nationale du culte religieux sont clairs et ne souffrent d’aucune équivoque. Nous ne sommes pas contre l’exercice des cultes autres que musulman, mais exercer un culte dans un garage n’est pas permis par la loi.” C’est la réponse faite par le ministre de l’intérieur à la question relative à la fermeture, il y a quelques jours, de lieux de culte à Béjaïa appartenant à l’église protestante d’Algérie (EPA).(Liberté)
Ould Kablia parle des lacunes de l’administration
“J’en ai marre de la République des plantons !”
Pour le ministre de l’Intérieur, qui a animé une conférence de presse, juste après la clôture jeudi des travaux de la réunion avec les 48 walis, le mal de l’administration locale vient des petits cadres et du personnel d’accueil.
Daho Ould Kablia promet d’emblée une rupture avec les anciens réflexes par la création d’un nouveau cadre relationnel basé sur l’allégement et l’harmonisation des procédures en direction du citoyen, simple administré ou investisseur potentiel. Toutefois, il ne manquera pas de préciser qu’il n’y a pas de baguette magique pour que la situation soit maîtrisée du jour au lendemain. “Nous avons commencé par les choses sur lesquelles on peut progresser rapidement comme l’état civil, la carte grise, le permis de conduire, le passeport... Les efforts seront poursuivis jusqu’à la simplification de toutes les procédures administratives”, a-t-il tenu à rassurer. Plus réaliste, le ministre, qui avait dans la matinée de jeudi tenu un briefing avec les walis délégués des 13 circonscriptions administratives de la wilaya d’Alger, sachant que la capitale est “la caisse de résonance qui perçoit tous les soubresauts du pays”, n’a pas caché son dépit à l’encontre des petits cadres et du personnel d’accueil, les désignant comme responsables du mal qui ronge l’administration locale. “Par méconnaissance des lois et réglementations, ces agents font ballotter les citoyens d’un guichet à l’autre. J’en ai marre de la république des plantons. Cette situation doit cesser”, assène le ministre dans ce sens, tout en citant le cas de la circonscription d’El-Harrach où le wali délégué a été contraint, pour la troisième fois, de faire une purge au sein du personnel. Sur la question du découpage administratif, décidé en 2009, mais resté cependant sans suite, le ministre a fait savoir que “le sujet n’est ni annulé ni à l’ordre du jour”, tout en reconnaissant le manque actuellement de cadres d’État à même de pourvoir les 106 nouvelles circonscriptions administratives. Pour le premier responsable de l’Intérieur, “il ne s’agissait au début que de quelques daïras, mais les demandes ont grimpé jusqu’à atteindre le nombre cité”. Abordant le nouveau statut de la capitale en tant que grande ville méditerranéenne, le ministre affirme qu’Alger aura une réglementation spécifique à l’instar des mégapoles comme Marseille ou Barcelone. La loi sur la ville devra d’abord être votée au niveau du parlement. Au chapitre habitat, le ministre est revenu sur les instructions données aux walis de procéder à la distribution des logements achevés depuis quelque temps, sans pourtant cacher son inquiétude sur les réactions que peuvent générer les opérations de relogement. Et c’est précisément le cas de la capitale où il est prévu la distribution, au cours de ce mois, de 1 900 logements. “Il vaut mieux les distribuer que d’avoir à faire à des squatteurs”, dira Ould Kablia expliquant que “certains retards dans la distribution sont souvent justifiés par la crainte de susciter la colère des mécontents comme cela s’est produit récemment à Batna où de violentes émeutes ont éclaté”.
Investissements locaux : le gouvernement prépare un texte
Au plan de la promotion de l’investissement et du foncier économique, il est prévu des mesures pour faciliter l’accès au foncier destiné à l’investissement. Dans ce cadre, le ministre a affirmé qu’entre autres contraintes, il est proposé la suppression de l’appel d’offres dans le but de favoriser l’investissement. En fonction de la disponibilité du terrain, le rôle du Calpiref permet d’aller plus vite. Selon le ministre, les walis ont été instruits d’adresser à la tutelle des rapports sur tous les investisseurs, comme ils sont tenus de présenter les atouts de chaque wilaya susceptible d’attirer des investisseurs. Se voulant optimiste dans ce cadre, Ould Kablia a confié qu’une stratégie vise la réalisation de grands projets, précisant que les investissements dans les domaines de la pétrochimie, la mécanique, la pharmacie et la haute technologie relèvent des décisions de l’État. En revanche, il est accordé une priorité aux investissements devant permettre une substitution à l’importation et donc favoriser l’exportation.
Fermeture des églises : question de conformité
“Pour ouvrir un local destiné à un lieu de culte, il est nécessaire au préalable de se prémunir du certificat de conformité. La décision de fermeture de certains lieux de culte de confession chrétienne à Béjaïa n’a rien d’anormal. La loi sur les associations et l’avis préalable de la commission nationale du culte religieux sont clairs et ne souffrent d’aucune équivoque. Nous ne sommes pas contre l’exercice des cultes autres que musulman, mais exercer un culte dans un garage n’est pas permis par la loi.” C’est la réponse faite par le ministre de l’intérieur à la question relative à la fermeture, il y a quelques jours, de lieux de culte à Béjaïa appartenant à l’église protestante d’Algérie (EPA).(Liberté)
jeudi 2 juin 2011
Maghreb intellgence:Bouteflika s'allie au FIS pour faire face au général Mediene
Il s'agit d'un article publié le 4 mai dernier par un site qui semble proche des services marocains(maghreb-intelligence.com),mais les informations qu'il contient semblent corroborées par les développements intervenus ces derniers jours,notamment les déclarations récentes d'Ahmed Ouyahia le "boy" du général Mediene et la ligne "dure" affichée concernant entre autres l'amnistie des détenus islamistes,l'ouverture des frontières avec le Maroc etc....Tout ce remue-ménage apporte un cinglant démenti à tous ceux qui voudraient nous faire accroire(le colonel Chafik Mesbah notamment)que l'armée serait favorable à un retrait définitif du champ politique,et que Bouteflika serait le seul obstacle à l'avènement d'un régime authentiquement démocratique.Le bras de fer en cours actuellement entre Bouteflika et les militaires autour des deux dossiers chauds que l'armée a toujours considéré comme ses "chasses gardées"(le dossier FIS et les relations avec le Maroc)prouvent que l'armée n'a guère l'intention de se retirer du champ politique.
Exclusif : Abdelaziz Bouteflika s’allie au FIS pour faire face au général Médiène
Les anciens chefs des groupes islamistes sont de retour sur la scène politique algérienne. A la faveur des luttes acharnées qui déchirent les clans en ce moment au sommet de l’Etat algérien, plusieurs anciens responsables du FIS ont été contactés par les émissaires du clan présidentiel. Selon des sources bien informées, le cercle des alliés et amis du président Abdelaziz Bouteflika cherche à obtenir le soutien des leaders islamistes pour contrecarrer l’influence du clan des militaires et à leur tête le général Mohamed Mediene, Alias Toufik. Ce dernier qui a empêché le président Bouteflika de procéder à un remaniement du gouvernement en éjectant Ahmed Ouyahia de son poste de premier ministre, a réussi, selon nos sources, à bloquer les mesures sur lesquelles comptait Bouteflika pour retrouver un peu de répit face à une rue algérienne bouillonnante.
Dans le but d’inverser les rapports de force, Abdelaziz Belkhadem a été chargé par le clan présidentiel de négocier avec des leaders de l’ancien FIS un soutien politique. Plus précisément, nos sources indiquent qu’Abdelaziz Belkhadem a d’ores et déjà commencé à négocier avec Hassan Hattab, l’ancien patron du GSPC, qui a abandonné les armes le 22 septembre 2007. Belkhadem aurait demandé au fondateur du GSPC de faire une déclaration publique dans laquelle il appelle à soutenir les réformes annoncées par Bouteflika. Le clan présidentiel attend également de Hassan Hattab qu’il convainc les courants islamistes de se joindre à la cause du président Bouteflika. Hattab aurait exigé, en contrepartie, la libération de plusieurs de ses amis encore détenus dans les prisons algériennes. Ses requêtes seraient, révèlent nos sources, en train d’être étudiées à la présidence. En attendant, Belkhadem aurait entrepris d’autres négociations avec Rabah Kébir et Madani Mezreg, deux leaders islamistes très influents. A chacun de ces anciens responsables du FIS, il a été demandé de s’exprimer en faveur de la feuille de route adoptée par Bouteflika. L’objectif est de rallier le plus grand nombre d’islamistes repentis afin de peser de nouveau dans la balance des rapports de Force. Ceci dit, les dirigeants de l’ancien FIS ne semblent guère disposés, du moins pour le moment, à apporter leur soutien sans arracher de véritables concessions…
Exclusif : Abdelaziz Bouteflika s’allie au FIS pour faire face au général Médiène
Les anciens chefs des groupes islamistes sont de retour sur la scène politique algérienne. A la faveur des luttes acharnées qui déchirent les clans en ce moment au sommet de l’Etat algérien, plusieurs anciens responsables du FIS ont été contactés par les émissaires du clan présidentiel. Selon des sources bien informées, le cercle des alliés et amis du président Abdelaziz Bouteflika cherche à obtenir le soutien des leaders islamistes pour contrecarrer l’influence du clan des militaires et à leur tête le général Mohamed Mediene, Alias Toufik. Ce dernier qui a empêché le président Bouteflika de procéder à un remaniement du gouvernement en éjectant Ahmed Ouyahia de son poste de premier ministre, a réussi, selon nos sources, à bloquer les mesures sur lesquelles comptait Bouteflika pour retrouver un peu de répit face à une rue algérienne bouillonnante.
Dans le but d’inverser les rapports de force, Abdelaziz Belkhadem a été chargé par le clan présidentiel de négocier avec des leaders de l’ancien FIS un soutien politique. Plus précisément, nos sources indiquent qu’Abdelaziz Belkhadem a d’ores et déjà commencé à négocier avec Hassan Hattab, l’ancien patron du GSPC, qui a abandonné les armes le 22 septembre 2007. Belkhadem aurait demandé au fondateur du GSPC de faire une déclaration publique dans laquelle il appelle à soutenir les réformes annoncées par Bouteflika. Le clan présidentiel attend également de Hassan Hattab qu’il convainc les courants islamistes de se joindre à la cause du président Bouteflika. Hattab aurait exigé, en contrepartie, la libération de plusieurs de ses amis encore détenus dans les prisons algériennes. Ses requêtes seraient, révèlent nos sources, en train d’être étudiées à la présidence. En attendant, Belkhadem aurait entrepris d’autres négociations avec Rabah Kébir et Madani Mezreg, deux leaders islamistes très influents. A chacun de ces anciens responsables du FIS, il a été demandé de s’exprimer en faveur de la feuille de route adoptée par Bouteflika. L’objectif est de rallier le plus grand nombre d’islamistes repentis afin de peser de nouveau dans la balance des rapports de Force. Ceci dit, les dirigeants de l’ancien FIS ne semblent guère disposés, du moins pour le moment, à apporter leur soutien sans arracher de véritables concessions…
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